Découvrez Atchik-Booost.com, notre solution pour optimiser la visibilité des petites et moyennes entreprises

Nombreuses ont été les occasions de mettre à l'honneur le secteur de la santé cette année, en pleine épidémie de Covid-19, et de souligner les forts enjeux de présence en ligne qui s'annonçaient dès le début de l'année. Moins nombreuses ont été les opportunités de mettre en lumière les défis d'un nouveau genre que doivent relever les enseignes, les marques et tout le secteur de l'agroalimentaire, face à un marché en pleine mutation et à de nouvelles exigences en matière de consommation. Et si la présence sur les réseaux sociaux reste indispensable, la nature de ces prises de parole et interpellations a nécessairement évolué ces derniers mois... Avec quels effets ?

 
consommation-agro-alimentaire-laitier-distribution-moderation-veille-cm-presence-en-ligne-web-social-insights

 

Confinement, achats en ligne, exigences de qualité et de traçabilité, risques de pénurie  personne ne fait mystère des grandes problématiques que rencontrent aussi bien le secteur laitier que les acteurs de l'agro-alimentaire et même les distributeurs. Comment nouer et maintenir le lien avec les consommateurs ? Leur apporter confiance et satisfaction ? Ou encore, comment répondre à leurs problématiques et faciliter leurs démarches ? Ces enjeux se posent clairement et, au-delà des défis à relever, le web social regorge d'opportunités qu'il faut savoir (et pouvoir) exploiter.

 

La satisfaction client au cœur de la présence en ligne

Sans satisfaction, point de salut. Dans un monde où un client sur deux pourrait renoncer à son achat faute de réponse rapide, il devient évident de soigner l'interface avec les consommateurs que représentent les réseaux sociaux... Mais aussi de s'appliquer à personnaliser la relation. Et si la pression sur le niveau de service à apporter effraie 38% des sociétés d'e-commerce, elle grimpe encore dans d'autres secteur : 58% chez les banques/assurances et 63% dans le tourisme, selon le Journal du Net.

Avec le confinement et, plus globalement, la crise sanitaire, il est d'ores et déjà certain que les profondes mutations à l’œuvre sont appelées à durer : dans l'usage du numérique tout d'abord, où la relation client en ligne est définitivement entrée dans les mœurs. Dans l'exigence de qualité ensuite, où les démarches en ligne, "augmentées" ou "phygitales" comme autour de l'application Yuka ou de la banque d'informations Open Food Facts ont permis dans le même temps d'augmenter le rapport entre le consommateur et le produit : contraints de vivre différemment le temps passé en magasin, les consommateurs ont développé de nouvelles habitudes conformes à leurs exigences.

Face à ces nouvelles données, l'exigence de satisfaction client et de soin dans les réponses aux commentaires des consommateurs n'en est que plus grande... Et c'est tant mieux ! Loin de constituer une embûche, il s'agit là de redonner ses lettres de noblesse aux mots "réseau" et "social" et d'engager de réelles conversations, de défendre l'identité et les efforts de sa marque et de nouer une intimité avec les consommateurs pour, au final, aboutir à une relation plus durable, plus chaleureuse et constamment nourrie des retours d'expérience des consommateurs.

 

De la marque de confiance à la marque d'affection

Car c'est là le véritable nœud de la présence en ligne : plutôt que d'accueillir avec frilosité des retours clients, les considérer comme autant de possibilités de dialogues, d'explications ou d'amélioration des produits et services proposés conduit à une vision différente. Alors que tout le monde recherche les sacro-saints insights aux quatre coins du web, pourquoi ne pas commencer par écouter ses clients ? La démarche, saine et logique, peine pourtant parfois à s'incarner si, au-delà de la réponse, apportée, aucun retour n'est fait pour prendre en compte ces doléances et retours d'expérience à un niveau plus élevé.

Répondre à un client, soigner les échanges et faire des espaces de discussions des lieux d'expression agréables et sains, c'est déjà une démarche qualité dans le prolongement des efforts consentis dans la production et la distribution des produits. Ces efforts permettent de faciliter les prises de parole apaisées et de qualité pour, en retour, en tirer davantage de valeur mais aussi de relation de confiance avec les internautes. Au-delà de la modération, nécessaire, et du service client, central, cette écoute pose la première pierre de la veille propriétaire.

Et si cette écoute se généralise à l'ensemble du web social, des retombées presse aux discussions des réseaux sociaux, cette veille e-réputation permettra non seulement de prévenir les crises et les anticiper mais aussi et, surtout, de prendre le pouls des attentes des consommateurs et des axes d'amélioration qui se dégagent de leurs retours d'expérience. Amélioration constante, proactivité, innovation : les graines du succès futur sont déjà là !

 

De l'importance d'une veille stratégique

Avec une démarche si avancée, la mise en place d'une veille stratégique pour pousser la logique au bout devient tout aussi évidente que simple. En couvrant l'e-réputation, la veille permet déjà d'installer les jalons d'une veille sectorielle complémentaire, aboutissant à une analyse stratégique complète. Et si les services ont peur, en interne, d'être débordés, des outils comme Sindup proposent, avec le soutien de nos équipes, des solutions intégrées pour permettre les meilleures synergies possibles.

Dans une année qui a vu la transition numérique s'effectuer à un rythme encore jamais connu, et alors que la corrélation entre les attentes des consommateurs et les moyens de les faire connaître n'a jamais paru si concrète, les actions, écoutes et analyses du web social apparaissent plus que jamais au cœur de l'avenir des acteurs de l'agro-alimentaire. Nécessité de soigner l'origine des ingrédients, impératifs éthiques, facilitation de l'e-commerce, image de marque... Tous les ingrédients d'un bon produit sont là !

 

Steve

Qui n’a jamais entendu parler des modérateurs ? Vous savez, ces femmes et hommes de l’ombre qui font en sorte que les espaces de commentaires soient sûrs et bienveillants ? La modération est souvent sous-estimée voire dénigrée, de par les mauvaises expériences vécues par les modérateurs à l’étranger, chez Facebook, Youtube et consorts d’une part mais aussi par leur assimilation à des censeurs, casquette qu’ils se refusent justement à porter. Or, bien « utilisé » (avec tout notre respect), le modérateur peut avoir un rôle clé pour son client puisqu’il est le premier à être capable de détecter les tendances émergentes dans les commentaires en ligne. Alors, le modérateur ne serait-il finalement pas le premier niveau du chargé de veille ?

 

moderation veille detection billet atchik blog e-reputation valeur commentaires

 

Modérer : accepter, refuser… détecter.

Bien loin de la vision que l’on peut s’en faire dans l’imaginaire collectif (nous ne sommes pas des vampires, c’est promis), le modérateur a un rôle central dans la réputation en ligne de sa structure.
Bien entendu, son objectif premier est de faire appliquer la charte de modération établie sur chacun des espaces qu’il surveille et, donc, de refuser un message qui serait insultant, diffamant, discriminant ou polluant. Mais détrompez-vous, son intervention ne s’arrête pas là ! Son œil acéré digne des plus grands pilotes de ligne lui permet également, grâce aux milliers de contributions lues quotidiennement, de détecter les tendances populaires émergentes et de pouvoir en tirer les premières leçons, bien avant les journalistes, les sociologues ou les chargés de veille. La modération est donc devenue, outre sa fonction première de « nettoyer le web », un outil stratégique pour bon nombre de structures à l’heure où internet est LE biais privilégié dans l’initiation d’un mouvement ou le partage d’une conviction.

On se souvient par exemple tous du mouvement des Gilets Jaunes qui a débuté sur les réseaux sociaux et dont les appels étaient déjà visibles dans les commentaires depuis longtemps, ou encore du mouvement #MeToo, véritable tremblement de terre dans le cinéma hollywoodien.
D’ailleurs, si vous souhaitez aller plus loin dans l’analyse des commentaires en ligne, rendez-vous avec notre conversatiomètre sur nos différents réseaux sociaux !

 

La modération, premier rempart de votre e-réputation

Reprenons d’abord les bases avec une petite définition. L’e-réputation se résume à ce qui se dit d’une personne/structure à 3 niveaux : le dark social, invisible en termes de social listening mais pourtant très influent sur l’image en ligne ; le web social, soit tous les forums, blogs, articles et réseaux sociaux qui mentionnent la personne physique ou morale concernée ; et enfin, les espaces propriétaires (site web, réseaux sociaux…).

Et c’est sur ces derniers que le modérateur pourra intervenir : outre le fait de conserver les espaces sûrs, sa connaissance précise des problématiques liées à son client fera de lui un atout majeur dans l’identification de signaux faibles ou de sujets sensibles émergents : c’est donc non seulement un travail de « ménage » mais aussi d’alerting que le modérateur réalise !
Il sera ainsi votre premier filet de sécurité afin de prévenir une crise et pourra ensuite passer le relai au chargé de veille qui suivra de plus près les thématiques identifiées et sera en mesure de produire une analyse plus poussée du phénomène.


Il ne faut donc surtout pas sous-estimer la modération et la reléguer au second plan de votre stratégie de communication en ligne, c’est au contraire primordial !

 

Vous l’aurez compris, le rôle du modérateur n’est pas à prendre à la légère : une personne de confiance et au fait de l’actualité de son employeur est indispensable et ajoutera une réelle plus-value à votre stratégie digitale. On ne pourra donc que trop vous conseiller de sélectionner votre modérateur avec soin et sans préjugés quant à ses fonctions, bien plus précieuses qu’on ne peut l’imaginer 😉

 

Barbara

Avec l'avènement de Tik Tok, l'ascension de Byte et la férocité moyennement loyale d'Instagram, nombreux sont ceux qui ne donneraient pas cher de la peau de Snapchat, devenu un "vieux jeune" parmi les réseaux sociaux. Ont-ils raison ? Si l'on se pose la question, vous vous doutez bien que ce n'est pas si simple 😉

Petit tour d'horizon des surprises de Snap du moment et à venir.

 

snapchat futur appli mini veille atchik

C'est vrai : nous, les premiers, regardons beaucoup plus ce qui se passe sur Byte, Twitch ou Tik Tok en ce moment que sur Snap... Mais notre veille secteur hebdomadaire regorge de signes qui ne trompent pas et, parmi ceux-ci, l'actualité en hausse de Snapchat qui, peut-être moins exposé que ses concurrents, n'en oublie pas moins d'innover.

En clair, on n'avait presque rien eu à se mettre sous la dent depuis l'annonce du lancement des dynamic product ads, publicités intégrées ayant pour but de prolonger l'expérience e-commerce. Mais déjà, dans ce projet, on sentait un revirement inattendu : pour une fois, Snapchat allait copier sur Instagram... Et non l'inverse, comme l'a si bien documenté Snap lui-même à travers le bien nommé "project Voldemort". Mieux : en testant le balayage vertical, l'application envoie un petit "même pas peur" à... Tik Tok.

 

En pleine crise sanitaire, Snapchat se prépare une deuxième jeunesse

En lançant la version bêta de Brand Profiles, Snapchat repart de l'avant et propose de créer une sorte de page de profil pour les marques, fonctionnalité inspirée des profils publics actuels de l'application. Malin et, là encore, légèrement inspiré de Facebook au lancement de ses "pages"... Sauf que l'on attendait pas Snapchat sur ce point et que le message adressé aux annonceurs, au premier rang desquels Dior, qui a testé la fonctionnalité, paraît très clair : "restez chez nous, vous y serez comme chez vous".

(N'hésitez pas à cliquer sur l'image ci-dessous pour avoir toute l'histoire).

brand profile Dior sur Snapchat, format webmarketing en bêta - veille secteur Atchik

Et forcément, après un premier semestre en demi-teinte économiquement parlant, du moins aux yeux des actionnaires, il était nécessaire pour Snapchat de donner à se projeter vers l'avenir. En d'autres termes, se projeter vers la rentabilité, cette épée de Damoclès si familière aux réseaux sociaux et longtemps restée au-dessus de Twitter. D'où l'annonce des "Snapchat Minis", avec l'objectif annoncé de devenir une "super-application" à l'instar de WeChat, très polyvalent et surtout populaire en Asie.

 

Avec "Mini", Snapchat fait le maximum

Dès lors, le changement de braquet opéré cette semaine n'est pas si étonnant. Copié jusqu'au ridicule par Instagram, distancé dans le côté "nouvelle appli qui cartonne" par Byte et Tik Tok, Snap.inc devait se réinventer... La deuxième jeunesse, si enviable, apparaissait surtout comme le seul moyen de rester en vie. Et si le réseau social tout jaune devenait un couteau suisse, une véritable plateforme sociale pratique ? Alors que Facebook envisageait de "remplacer Internet" en faisant en sorte que ses utilisateurs n'aient jamais à sortir du site ou de l'appli, Snapchat s'imagine déjà en compagnon idéal, en ami vers lequel tout le monde revient en cas de coup dur ou pour profiter de ses différentes fonctionnalités.

C'est ainsi qu'après Here For You en mars pour soutenir moralement ses utilisateurs, Snapchat lance quatre applications Mini comme annoncé en juin dans une relative discrétion. Et l'enjeu pratique ressort très clairement ! Au menu :

  • Headspace : une expérience de... Méditation (ah oui oui, on est loin des filtres chat) ;
  • Let's Do It : une aide à la décision de groupe ;
  • Flashcards : des cartes-mémoire classées par thème, soit un outil de révision fun et pratique ;
  • Prediction Master : des paris sportifs ? Des prédictions à faire connaître au monde ? C'est par ici que ça se passe.

On l'a clairement compris, Snapchat ne tient plus à rester l'appli rigolote remplie de filtres peu essentiels et de complexes potentiels. S'il s'agissait du deuxième album d'un groupe, on aurait parlé à coup sûr de "l'album de la maturité". Gageons que ces fonctionnalités de l'âge adulte ne stopperont pas pour autant la croissance de Snapchat et qu'il faudra continuer à compter avec lui dans le petit royaume du social media... Où Facebook reste roi.

Bonus : organiser sa veille sur Snapchat

Parce qu'on ne pouvait pas vous laisser partir sans rien, voici quelques pistes permettant de s'y retrouver un peu sur Snapchat et de suivre des tendances, un sujet, des personnalités... Et d'en tirer quelques données exploitables.

Bien sûr, utiliser l'application mobile et suivre des comptes constitue le premier niveau de veille, quasi-essentiel. Discover laisse la place - comme son nom l'indique, hein - à de belles découvertes et, surtout, à un suivi plus resserré des parutions médias sur la plateforme.

Mais là où la version bureau devient intéressante, c'est pour avoir une idée de l'activité :

  1. Des profils publics
  2. Par géolocalisation

 

C'est tout simple : story.snapchat.com affiche les stories publiques durant un mois. Pour accéder au contenu suivi, il suffit de faire une recherche sur cette page et de trouver le bon profil ou la localisation souhaitée ! Une fonctionnalité particulièrement intéressante pour les offices de tourisme, par exemple, surtout en cette période estivale.

Et pour aller plus loin : qui dit page publique sans identifiants de connexion dit traçage des modifications apportées à cette page grâce à des outils de veille adaptés. Selon votre préférence, vous pourrez utiliser ChangeTower, Visualping ou WebSite Watcher selon des modalités que nous avons déjà évoquées pour la veille sur Tik Tok et qui vous permettront, de la même façon, de parvenir à obtenir des statistiques, des graphiques etc.

On le sait, la veille Snapchat est une sorte de Graal du social listening que personne n'a jamais atteint... Bon, ce n'est pas le Graal mais c'est déjà un joli vase ancien que nous partageons là avec vous 😅

Steve

juillet 15, 2020

TikTok n'en finit pas de monter et de diversifier ses usages. Après les vidéos de danse des origines, qui marquent l'identité du réseau social, c'est au tour des institutions, des marques, des médias et même des politiques de se mettre au média social à la sauce ByteDance. Et qui dit popularisation dit... Intérêt à assurer une veille dessus, forcément. Possible, pas possible ? On a testé pour vous et... On vous dit tout !

illustration courbe analyse écoute social listening veille tik tok e-réputation

Edit 16/07 : Ajout de la solution offerte par Visibrain, qui propose dès aujourd'hui un module Tik Tok.

De Jean-Luc Mélenchon à n'importe quelle figure de la télé-réalité en passant par Le Monde, de plus en plus de comptes éloignés du mini-clip de danse se lancent sur TikTok. Et même lorsque le compte n'existe pas, le sujet, lui, est spontanément porté par les utilisateurs. C'est le cas pour une marque comme Bjorg, pour un bar comme "Chez Tonton" à Toulouse ou pour des partis, des représentants politiques... En clair, Tik Tok revêt désormais de forts enjeux d'e-réputation.

Tiktok chez tonton tik tok post vidéo

 

TikTok, une plateforme engagée et influente en e-réputation

Plus aucun doute, cela fait bien longtemps que TikTok abrite bien plus que des contenus tout à fait neutres et uniquement tournés vers le divertissement. Si la censure chinoise a tout de suite marqué les orientations politiques du réseau, force est de constater que les mouvements sociaux, les mobilisations et les opinions politiques peuvent circuler. Sinon, nous n'aurions pas pu évoquer Jean-Luc Mélenchon en début d'article, par exemple.

Mais ce n'est pas tout : si un meme comme "la question elle est vite répondue" ou n'importe quel challenge à la mode trouvent leur place sur Tik Tok, les chants de ralliements lors des manifestations des Gilets Jaunes avaient su donner une teinte particulière, fin 2018 déjà, au réseau social.

 

@emiliemrn_____ ♬ Gilet jaune - Tik Toker


De Black Lives Matter à divers combats alternatifs, il y a largement de quoi faire sur TikTok. Et si l'on ajoute les plaintes de consommateurs, les avis clients ou les commentaires sociétaux en tout genre, il y a là un véritable terrain d'exploration pour y mener... de la veille. Mais comment assurer ces fameuses tâches de "social media monitoring" ou "social listening" sur un terrain si neuf et a priori pas conçu pour le web au départ ? Instagram s'est ouvert, Snapchat reste délicat mais pour TikTok... Il y a une petite ouverture 😏

 

Comment réussir une veille sur Tik Tok ?

Regardons tout d'abord ce qu'il est possible de faire et, finalement, nous verrons que quelques possibilités, même fragiles, existent !

Commençons avec la recherche la plus simple et intuitive qui fait tourner les médias sociaux... Le dièse, mot-dièse ou hashtag selon votre sensibilité aux recommandations de l'Académie Française.

1 - Suivre un hashtag, avec ou sans inscription

Pour cela, rien de plus simple. En partant de la bonne structure d'URL, il suffit de chercher le bon mot-dièse pour votre requête. Par exemple :

https://www.tiktok.com/tag/Nomduhashtagrecherché

Cela vous donne la bonne structure. Nous avons truffé cet article d'exemples en liens hypertexte donc n'hésitez pas à vérifier.

Alternative intéressante : passer par cette bonne vieille recherche Google, comme ici pour #BlackLivesMatter et chercher directement les résultats du site Tik Tok. L'avantage ? On le verra après 😉

recherche veille black lives matter tik tok blog atchik

2 - Suivre l'activité d'un compte

C'est un peu le point de départ... Mais rappelons-le : comme sur Facebook, LinkedIn, Snapchat ou n'importe quel autre réseau social, le meilleur moyen de se tenir au courant de l'actualité d'un compte, ça reste de le suivre ! Pour en dégager des données exploitables par un data scientist, recueillir des chiffres et partager des graphiques, ce n'est pas l'idéal mais au-delà du quantitatif, il y a tout de même la matière... Et dans l'ordre chronologique, ce n'est déjà pas mal. Il suffit donc de se créer un compte (de préférence avec des identifiants qui ne vous compromettent pas en termes de sécurité, inutile de prendre des risques inutiles) et de suivre les profils qui vous intéressent. Grâce à sa version web, TikTok vous permet encore d'échapper à l'installation de l'appli mobile pour cette étape.

 

3- Utiliser Discover

Pour avoir une idée des tendances très globales, Discover reste un bon point de départ. Plus une vidéo fonctionne, plus elle est mise en avant par la plateforme donc les contenus très sollicités ont forcément une chance de vous parvenir... Même si cela, parfois, dégénère totalement.

Capture-tiktok-discover-français-veille-e-réputation-stratégique

Ce que l'on peut faire avec un peu plus d'efforts

 

1 - Automatiser sa veille

Visibrain propose dès aujourd'hui un module Tik Tok ainsi qu'un guide consacré aux usages du réseau social tels qu'on les trouve aujourd'hui. Une véritable solution viable proposée par un outil déjà reconnu pour sa fiabilité sur Twitter, Facebook et Instagram.

Pour le reste, si vous préférez tenter une solution maison... N'essayez même pas de convertir vos URL de recherches par hashtags en flux RSS, cela ne donne rien malheureusement... Et même pas en passant par des outils spécialisés comme Visualping ou ChangeTower. Si vous avez l'intention d'essayer avec WebSite Watcher, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous ne sommes pas allés jusque là mais qui sait, cela pourrait peut-être permettre de contourner la limite imposée par TikTok !

Ceci dit, il vous est encore permis de rêver à une automatisation par deux biais différents :

  • Par ce bon vieux Google : vous vous souvenez de notre exemple de recherche de tout à l'heure, circonscrite avec "site:tiktok.com" ? Il est temps de la convertir en alerte Google et de bien la paramétrer pour obtenir les résultats escomptés, en RSS ou par e-mail.
  • Grâce au seul outil qui revendique la possibilité de suivre un mot-clé sur TikTok actuellement : Brand24. Un test gratuit est disponible, n'hésitez pas à éprouver votre besoin au préalable !

Grâce à ces deux options, la ligne d'horizon des données quantitatives pour une veille Tik Tok commence - enfin - à poindre.

 

2 - Centraliser tout le contenu

A l'heure où sont écrites ces lignes, il s'agit principalement de bidouillage pour cette étape mais si la version web vous permet de mieux travailler pour une veille, ce qui est possible, vous pouvez opter pour une solution radicale. A savoir : consacrer un terminal (une veille tablette par exemple) au sujet que vous souhaitez suivre sur TikTok, puis paramétrer toutes les notifications de l'application sur ce que vous souhaitez après vous être créé un compte à cet effet. Ensuite, vous pouvez faire en sorte de recevoir toutes ces notifications Android sur PC et de les traiter comme de la donnée.

Oui, c'est artisanal... Mais oui, pour un gros projet, cela peut valoir le coup.

 

Ce qui reste hors de portée

J'ai l'impression que tout le monde fatigue alors allons à l'essentiel. En l'état, difficile de compter sur  :

  • Des requêtes booléennes sur les hashtags (autrement que par Google) ;
  • Des recherches sur éléments d'images ou de vidéos ;
  • Un filtrage avancé par langue ou localisation des utilisateurs par exemple ;
  • Une intégration "propre" du contenu, sans passer par les bidouillages décrits ci-dessus.

Compte-tenu de l'enjeu, il y a tout de même fort à parier qu'au-delà du module proposé par Visibrain, d'autres outils de veille parmi les plus réactifs sont actuellement en train d'étudier le sujet. Pour l'instant, et avant que la situation de TikTok ne change, entre montée du concurrent indien Roposo ou menace de fermeture aux Etats-Unis, voici de quoi jeter un œil sans prendre trop de risque sur la plateforme.

 

"Celui qui doit combattre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes dans un abîme, l'abîme regarde aussi en toi". A l'observation du monstre social que devient ce réseau et connaissant les polémiques sur la surveillance et la récupération des données par TikTok, ce mot de Friedrich Nietzsche semble tout à fait adapté aux réalités d'une telle veille, aussi nécessaire que délicate.

 

Steve


Si 2020 ne ressemble clairement à aucune autre année connue de l'un d'entre nous, une chose est sûre : elle fait déjà parler, beaucoup parler. Elle est même, d'ailleurs, faite de nombreux commentaires en tous genres, avec une explosion des conversations sur les médias sociaux. Et si de nombreux nostalgiques nous demandaient, régulièrement, une nouvelle édition du bingo des commentaires, ce début d'été pas comme les autres offre le contexte idéal pour se relancer. Envie de vous amuser tout en suivant les tendances lourdes du web social et des réseaux sociaux ? C'est parti !

 

Le principe est simple : sur l'image, sont répertoriés les termes les plus marquants de la période et que l'on retrouve en rotation très lourde dans les réactions et les posts du web social, tant dans les commentaires sous les articles de presse que sur Facebook, Twitter, LinkedIn, Twitch et tous les réseaux sociaux qui permettent d'évoquer l'actualité (même Tik Tok depuis peu !). Certains, comme "ok boomer", sont bien installés ; d'autres ont acquis un statut de symbole de la période ("Raoult, "chloroquine"). D'autres, encore, prennent leur sens dans le contexte : lire "violences policières" ou "deuxième vague" durant l'été 2020, revêt forcément un sens particulier, propre à l'époque.

Dans le détail, voici l'histoire qui se cache derrière chacun de ces termes.

 

OK Boomer

L'expression star de 2019 s'est bien implantée dans les discours et les visions du monde, au point de connaître des déclinaisons : notons le "OK Raoult" qui compte double au Bingo par exemple 😅

La nouvelle "guerre des générations" entre les Y, appelés aussi Millenials, et les GenZ, tire forcément beaucoup de cet héritage OK boomer, qui ressort à chaque nouvelle sortie d'un intervenant du baby boom.

N'importe quoi

Là, ça va aller plus vite : tout le monde utilise à longueur de temps l'expression mais face à la complexité grandissante du monde, de ces enjeux et des informations qui circulent, soit on finit par se dire "de toute façon c'est n'importe quoi", soit on ne comprend absolument pas le sens de certaines déclarations ou actions. Ajoutez "crise sanitaire" et "masques" ou "élections municipales" pour vous imaginer directement dans ce type de conversations 😉

Et d'ailleurs, on vous en parlait il y a peu dans notre conversatiomètre :

Le monde d'après

On dirait un volet de Jurassic Park mais non, c'est notre monde... Vu depuis la période de confinement. Aujourd'hui bien installée pour définir notre époque depuis le mois de mai, c'est désormais presque davantage en running gag que l'expression est utilisée... Pour demander des comptes ou signaler des manquements dans nos sociétés.

 

Quoi qu'il en coûte

Difficile d'échapper à cette référence... Et de ne pas la retrouver citée sur les réseaux sociaux ou dans les commentaires d'articles ! Une formule qui pourrait marquer les débats budgétaires durant plusieurs années est née avec cette déclaration.

Gestes barrières

C'est assez clair non ? 😷

 

Black Lives Matter

Fonctionne aussi avec #BlackLivesMatter. Le mouvement d'une ampleur rare qui secoue encore la planète à l'heure actuelle montre véritablement à quel point "le monde d'avant" ne peut pas se maintenir en l'état. Evénement pivot de ce début d'année avec la crise du coronavirus, il donne l'impression d'avoir vécu trois années en un semestre... Aujourd'hui, le mouvement continue à faire réagir les entreprises, les politiques et les institutions tout autant que les citoyens... Et donc, les internautes.

 

Toujours les mêmes / elle est belle la France

Un véritable classique des échanges en ligne autour de l'actualité et particulièrement des faits divers. Tandis que davantage de justice sociale est réclamée, d'autres persistent à dresser des barrières et identifier les personnes par leur appartenance religieuse ou raciale. c'est ainsi que "toujours les mêmes" ou "encore les mêmes", à la faveur des faits divers et des mouvements de protestation, revient sur le devant de la scène. Un classique de l'expression de la haine en ligne lorsqu'elle se pare de sophistications... Et du bingo des commentaires, où ces expressions étaient déjà citées en 2014.

 

Ils ont le droit

Voici un exemple parfait d'expression à double tranchant avec, d'un côté, les propos sincères... Et de l'autre, l'ironie qui souligne un "deux poids, deux mesures". Si cette dernière peut s'appliquer aux politiques et aux jugements de cour, elle vise en général davantage le "laxisme" envers certaines franges de la population et contribue elle aussi à véhiculer la haine en ligne.

Là encore, l'expression a rebondi au printemps, alors que "le droit" de se déplacer ou de pratiquer telle ou telle activité, en plus des mouvements sociétaux et de #blacklivesmatter, apportait un surplus de visibilité à cette formule.

 

Didier Raoult / chloroquine

Si en été, nous croisons habituellement les juilletistes... Il nous faudra compter cette année avec les Raoultiens. Rarement une personnalité médicale n'aura entraîné pareil cortège de fidèles et de followers sur les réseaux sociaux. Avec la "chloroquine", quasiment indissociable, ils représentent indiscutablement la plus grosse bulle médiatique et de commentaires en ligne de ces derniers mois en tant que sous-sujet de la crise sanitaire... Et en tant que sujet politique ?

 

Escrologiste / Khmers verts

Voici deux grands classiques du dénigrement par le sobriquet ayant retrouvé une seconde jeunesse à la faveur des résultats électoraux. Car la vague écologiste aux élections municipales, si elle a ravi de nombreux internautes, en a également braqué plus d'un. Nombreux sont ceux qui ont commenté la déferlante, arguments à l'appui ; nombreux également sont ceux qui ont dénigré par le surnom débilisant, forme étendue de l'argumentum ad personam que l'on retrouvait en général dans les discours extrémistes et qui, aujourd'hui, se diffuse par facilité en substitution aux arguments de fond.

 

Deuxième vague

Et là, on ne parle pas de la "vague verte" (voir juste au-dessus) mais bien ce ce que tout le monde craint faute de respecter les "gestes barrières" (voir encore plus au-dessus). Relisons ce passage en octobre pour lui apporter une autre perspective que, du haut de notre mois de juillet, nous espérons heureuse.

 

Les masques

"Où sont les masques ?" "Qui va fabriquer les masques ?" et maintenant "Que va-t-on faire des masques ?". Porter, ne pas en porter, en avoir ou pas... Toutes ces problématiques continuent à ponctuer notre quotidien et à influencer nos perceptions. Bonus bingo : "c'était pareil avec les masques" pour signaler une défaillance politique ou une erreur de communication.

 

Travailler plus

On ne vous fait pas un dessin : "travailler plus pour gagner plus" est passé à la postérité, "travailler plus" représente le dilemme post-confinement d'une économie globalement figée durant des semaines. A suivre.

Pauvre France

Notre star, notre boussole, nos gars sûr... Ca reste "pauvre France". mais qui dit encore ça ? Presque tout le monde en fait, avec sa variante "pauvre monde". Un indémodable qui, aujourd'hui tout autant que lorsque nous avions soulevé la question en 2014, donne le tempo des réactions.

Bonus : "pauvre France, pauvre monde".

 

Les merdias / les mierdas

Fin, subtil, argumenté, il donne à sentir le respect pour le travail journalistique voué par certains internautes... Venant commenter les articles de ces mêmes médias, souvent sans les dire. Là encore, une valeur sûre des messages traités par un modérateur ou un chargé de veille !

 

BFMacron

L'expression star du mouvement des Gilets Jaunes a perduré pour désigner une chaîne acquise à la cause de la majorité présidentielle... Avec plus ou moins de véracité, elle ponctue encore largement les débats.

 

Etat d'urgence / dictature

Justification ou accusation, on ne peut faire l'impasse sur ces termes qui restent très largement soit mis en avant, soit discutés pour décrire diverses réalités. Crise sanitaire, violences policières, liberté de la presse... De nombreux terrains favorisent les mentions du mot dictature.

 

Coronavirus / Covid

AH BON ? VRAIMENT ?

no shit sherlock gif

 

Justice

Ca pourrait être le groupe de musique mais non, clairement... Ce n'est pas le sujet. Violences policières, égalité des sexes, justice sociale, procès politiques et autres sujets brûlants mettent la justice au centre des débats. Tout le temps. Et encore plus cette année, comme nous le constatons dans la modération des commentaires.

courbe parue sur linkedin, atchik conversatiomètre justice réseaux sociaux terme conversations black lives matter

Privilège

Un mot qui revient souvent et rappelle le vocabulaire des révolutions évoque forcément une tendance lourde. Ici, qu'il s'agisse du "privilège" des propriétaires de résidences secondaires durant le confinement ou du "privilège blanc" abordé à plusieurs reprises en juin, le mot connaît une rotation de plus en plus lourde dans les conversations en ligne. Un véritable marqueur.

 

Violences policières

Comme évoqué plus haut dans diverses entrées du bingo, le sujet cristallise depuis les Gilets Jaunes de nombreuses tensions et revient, aujourd'hui, sur le devant de la scène avec, en premier plan, les débats sur le racisme et la question de l'inclusion dans les sociétés occidentales.

 

Crise sanitaire

C'est assez clair et en plus, on a largement eu l'occasion d'en parler à diverses occasions, notamment en matière de présence en ligne et d'e-réputation 😉

 

Tout le monde

Celle-ci est assez drôle. Autant "tout le monde veut prendre sa place", autant "tout le monde aime les lasagnes", autant... Personne ne pourrait dire pourquoi tout le monde dit "tout le monde". Et pourtant, nous avions identifié des tendances lourdes d'augmentation des mentions de cette expression il y a quelques semaines.

Portrait d'une communauté de destin particulièrement homogène à la sortie du confinement :

La question elle est vite répondue

Là, si vous êtes passés à côté de ça, vous n'avez pas touché aux internets ou simplement aux réseaux sociaux depuis plus de deux semaines... L'expression star de cet été, le nouveau "j'veux que tu mettes des paillettes dans ma vie Kévin", c'est clairement "la question elle est vite répondue". Le nouveau même sert à tout et a déjà - largement - envahi - les médias traditionnels. En illustration, une belle plongée du Parisien aux racines du phénomène.

Si jamais vous décidez de garder un oeil sur les réseaux sociaux et les espaces de commentaires cet été, au moins... Vous savez ce qui vous attend ! Et désormais, vous avez même de quoi jouer avec ces termes. Profitez bien et passez un bel été !

 

Steve

Chacun pourra le constater, la période inaugurée en mars avec le confinement généralisé face au Coronavirus donne lieu à de profonds bouleversements. Au-delà de la crise sanitaire, l’ensemble de l’économie et des mécanismes de communication a dû muter, accélérant à marche forcée la transition numérique. L’importance des conversations en ligne, de la présence des marques sur les médias sociaux et le digital en général et, de fait, le besoin de maîtriser sa réputation en ligne ou « e-réputation » s'est révélée à tous, y compris aux plus réfractaires. Dans ce grand mouvement, le Covid-19 a-t-il joué sur la définition de l'e-réputation, de ses enjeux et des terrains de son expression ?

 

personne exposée aux médias, illustration notoriété e-réputation def définition enjeux crise sanitaire

 

Comment se définit habituellement l’e-réputation ? Chacun l’aura compris, il s’agit de la réputation en ligne, autrement dit de la notoriété de l’objet étudié : marque, personnalité, produit, service, association, institution ou autre qui aurait des enjeux d’image. L’image, justement, constitue la part qualitative de cette e-réputation ; pour la quantité de mentions, d’allusions et de références sur le web social et le reste des internets qui comptent, on étudiera la visibilité.

 

L’e-réputation reste une affaire de qualité et de quantité

 

Avant de voir ce qui évolue, commençons par rappeler les fondamentaux. Car ces notions d’image (qualité) et de visibilité ou volume (quantité) orientent considérablement la gestion de l’e-réputation et le travail de veille et d’analyse indispensable pour aller plus en profondeur.

Par exemple :

  • On peut avoir une bonne image mais une faible visibilité, auquel cas on attribuera le diagnostic d’un déficit de visibilité qui impliquera de mener des actions en conséquence pour augmenter l’exposition (campagnes de publication sur les réseaux sociaux, actions SEO, ouverture de nouveaux comptes sociaux, sponsorisation etc.).
  • On peut avoir une très forte visibilité mais une mauvaise image. Si cela est lié à une actualité ou une action particulière, on parlera de bad buzz ; si le déficit d’appréciation positive est chronique, il s’agira plus globalement d’un problème d’image qui impliquera une transformation en profondeur, certainement bien au-delà de la communication.

Ce n’est pas clair ? En combinant image et visibilité, nous obtenons les quatre scénarios élémentaires pour évaluer la réputation en ligne et esquisser les premières actions à mener sur les réseaux sociaux, les sites, le référencement et les relations presse :

 
def e-réputation : définition de l'e-réputation avec schéma image, visibilité, quantité, qualité à l'issue d'un audit de veille e-rep
 

Si ces conclusions émanent en général d’un audit d’e-réputation, travail d’analyse appelé également état des lieux de la présence en ligne, l’alerting et la veille e-réputation en continu mis en place pour surveiller au jour le jour les retombées presse, les avis en ligne ou encore les retours d’expérience et plaintes de clients sur les réseaux sociaux vont découler de cet état des lieux. La performance de ce dispositif dépendra de la pertinence du postulat de départ. Voici pourquoi, au passage, nous avons mis en place la solution Visuaktiv, qui permet d'adapter le dispositif aux besoins, au secteur et à l'échelle de chaque entreprise.

 

E-réputation et veille réputationnelle dans "le monde d’après"

 

Une fois ce cadre posé, comment appréhender les récentes évolutions forcées menant à un besoin accru de présence en ligne ? Au sortir d’une période forcément plus numérique, qui a fait du digital notre lien unique avec l’extérieur et le seul débouché commercial de secteurs économiques entiers, que retenir dans l’évolution de l’e-réputation ? Si de nombreuses conclusions ne peuvent pas encore être tirées, de grands axes se dégagent tout de même :

 

Un renforcement du besoin de soigner son SAV en ligne

A l'issue de plusieurs semaines durant lesquelles personne n’a pu se déplacer, inutile de rappeler que les réseaux sociaux et les services en ligne ont constitué le seul moyen pour les consommateurs et clients des marques de faire entendre leur voix. Or que se passe-t-il lorsqu’un client mécontent ne trouve pas non plus satisfaction ou même écoute à l’énoncé de son problème ? La relation client constitue la première pierre de l’e-réputation et avant même le confinement, une entreprise sur deux avait peur de se faire submerger sur les réseaux sociaux.

 

Une présence plus forte sur les réseaux sociaux

… Et sur les internets en général : Selon les opérateurs, le flux sur la bande passante d'internet a augmenté de 10 à 30 % en France. L'usage des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram ou Tik Tok s'est fortement accentué durant la période : à lui seul, Whatsapp a progressé de 40%. Et si les conversations audio ou vidéo ont forcément porté la hausse, comme en témoignent les succès de Zoom, Hangouts ou Teams pour le contexte professionnel, le dark social que représente ici Whatsapp ne doit pas être pris à la légère car de nombreuses informations y circulent avant de devenir visibles au plus grand nombre. Nous avions consacré un billet au dark social plus pertinent encore aujourd’hui, dans ce nouveau contexte.

Par ailleurs, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une caisse de résonance plus forte encore qu’avant le confinement. Là encore, de nouvelles habitudes ont été prises : entre la transition numérique et la transition écologique, il y a fort à parier que l’ère des prospectus papier soit révolue et que les réseaux sociaux permettront de pousser la bonne information aux bonnes personnes. Avec, évidemment, le souci de ne pas reporter la pollution, fût-elle visuelle ou énergétique, sur ces espaces en ligne.

 

Un enjeu fort autour de la communication sanitaire et santé

Là aussi, nous avions consacré un article à la communication en ligne dans le secteur de la santé en janvier dernier et aujourd’hui, après des semaines d’informations contradictoires et de revirements, le secteur aura fort à faire pour naviguer entre fiabilité, visibilité et évitements de l’effet big pharma. Un défi conséquent.

Et au-delà des professionnels de santé, l’hygiène et la sécurité sanitaire concernent désormais tout le monde de près. Comment faire revenir physiquement les clients si la communication digitale ne rassure pas sur les conditions d’accueil ? Il s’agit là d’une véritable mutation, appelée à durer et à se régénérer d’elle-même. gageons que nous aurons pérennisé les gestes barrières à la prochaine grippe cet hiver, si nous ne sommes pas reconfinés d’ici-là...

 

Une nouvelle dimension de la marque employeur

Une entreprise ne protège pas bien ses collaborateurs ? L’exposition des employés au mépris de leur santé ne passe plus auprès de l’opinion et des consommateurs. Si, auparavant, les règles de santé et de protection restaient floues, y compris parfois pour les employés eux-mêmes, la sanction est aujourd’hui immédiate et le besoin d’identifier les dysfonctionnements rapidement très fort. Voici pourquoi une veille e-réputation, au-delà de la simple surveillance de l’image, contribue efficacement et très concrètement à l’amélioration de l’organisation d’une entreprise dans son ensemble, la poussant vers plus de réactivité et, in fine, plus de bienveillance.

 

La fin du bullshit ?

Rien n’est moins sûr car la bête est coriace 😃 Toutefois, l’exercice d’esprit critique a été récemment stimulé par les débats sur les règles sanitaires, les masques, la chloroquine… Si l'on ajoute un besoin permanent de fact-checking, rentré dans les mœurs de beaucoup d'internautes, et des réactions de plus en plus prudentes face à la communication d’entreprise, tout laisse à penser que le vent tourne. Le mouvement Black Lives Matter a ainsi permis une analyse au peigne fin des prises de parole de chaque acteur économique sur la question, de la grande distribution au luxe en passant par les services, et de déceler les contradictions entre paroles et actes.

Dans un monde où chacun connaît le sens du mot greenwashing, où la santé de tous a été mise à l’épreuve des rumeurs et où les combats sociétaux ne savent plus se satisfaire de déclarations, il y a fort à parier que l’e-réputation ne retrouve de la vigueur que par le respect du logos au sens grec du terme. La force du discours, ainsi, trouve ses racines dans l’ancrage dans les faits et le réel, la parole est manifestation de la volonté de faire. C’est l’art de la pensée verbale juste.

 

Face à l’émotion construite, ce retour de la logique et des faits dans la communication, impliquant davantage de sincérité, pourrait favoriser la réputation des entreprises transparentes, prêtes à assumer leurs faiblesses pour faire amende honorable et donner à suivre l’évolution à leurs publics. Et si c’était ça aussi "le monde d’après" ?

 

Steve
 

PS : parce qu’une bonne "def" de l’e-réputation ne saurait se passer de linguistique, parlons de « l’e-réputation » plutôt que de « la e-réputation » si tout le monde en est d’accord : le terme n’étant déjà pas des plus gracieux au départ, essayons de préserver nos yeux et oreilles du capital restant en lui accordant au moins le respect dû à une voyelle en début de mot. Les contre-exemples sont légion mais sérieusement, qui voudrait continuer à se tordre la langue pour défendre « sa e-réputation » alors que « son e-réputation » demande moins d’efforts ? Bref, merci pour votre attention 😅

crossmenuchevron-down linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram