Dans l'imaginaire collectif en matière de réseaux sociaux, on a le bon, la brute et le truand avec, respectivement, Instagram, Twitter et Facebook. Or, pour assurer la modération sur Instagram et tous les autres réseaux... C'est loin d'être si net. Car si beaucoup d'internautes voient en Twitter un déversoir de haine et en Facebook un ramassis de rumeurs et fake news, beaucoup d'éléments de valeur, à tous niveaux, y transitent... A l'inverse, "Insta" n'est pas exactement l'oie blanche que l'on imagine.
Et la modération sur Instagram, par le réseau lui-même comme par des modérateurs traitant les commentaires et mentions de comptes, s'avère indispensable, à plus forte raison en période de crise sanitaire.
Instagram, ses influenceurs, ses photos mises en scène, ses retouches Photoshop... Les critiques du réseau photo pourraient s'arrêter là. Or, avec la campagne vaccinale et le déploiement du passe sanitaire se dévoilent, plus encore que d'habitude, des travers bien plus regrettables.
Photos de yoga, hashtag bien-être, hashtag développement personnel, énergies, ésotérisme, non à la vaccination... Vous aussi, vous trouvez que le glissement s'est fait assez vite ?
Essayez quelques mots-dièses ci-dessus, vous verrez 😅
Il suffit de parcourir les habituels mots-dièses opposés à la vaccination ou mettant en avant les idées complotistes autour de la gestion de la crise sanitaire pour s'en rendre compte : les contenus relayant des idées dangereuses en matière de santé publique dans des posts Instagram sont légion. Pire : certains comptes en tirent, manifestement, des bénéfices commerciaux en proposant toutes sortes de services farfelus comme, ci-dessous, une "classe de processus corporel" pour "élimination des effets du vaccin".
Plus fort encore : à partir de ce compte persuadé de mettre en évidence à travers la géologie l'existence passée d'arbres géants (en résumé : "les montagnes d'aujourd'hui = les arbres d'hier"), nous ne sommes qu'à un clic d'un site de "réinformation". En effet, on y retrouve un discours explicitement complotiste, relayant des contenus vérifiés maintes et maintes fois (Les Décodeurs, Factuel ou encore Désintox...) :
Pourtant, ces contenus n'ont a priori pas leur place sur Instagram, alors même que Facebook a annoncé y renforcer ses mesures de lutte contre les infox. Or, malgré les signalements, la modération sur Instagram exercée par le réseau lui-même tarde à réagir... Quand elle réagit.
Et bien sûr, l'aubaine commerciale ne s'arrête pas là, Instagram dévoilant ses charmes publicitaires à qui sait bien les utiliser.
Si Twitter a, notoirement, servi de relais aux dealers pour vendre de la drogue et faire leur commerce sur Snapchat et Whatsapp, à l'abri des poursuites, on assiste à la même mise en scène marketing avec les faux passes sanitaires... Sauf que cette fois, Instagram est en première ligne.
Avec les mêmes ingrédients que pour n'importe quel trafic : publicité en public, usage de tous les hashtags possibles, contact sur Snapchat ou Whatsapp pour les transactions :
Alors bien sûr, il semble logique de penser que sans chercher particulièrement ces contenus ou être abonné à ces comptes, on risque peu de tomber dessus... Sauf que ces annonces prolifèrent désormais dans les commentaires de comptes à grande audience, comme ici sous un post d'E. Macron :
Si le premier implique une réaction de la part des modérateurs d'Instagram, le second exige de sociétés de modération comme la nôtre une réactivité impeccable pour éviter que ce type de commentaires ne viennent polluer les conversations en ligne.
On l'a déjà dit, la modération assurée par Instagram à travers ses posts laisse passer de nombreux éléments. Toutefois, même si les retraits ne se font pas toujours, il est recommandé de signaler ces contenus pour éviter leur propagation...
Et c'est bien là la seule crainte de certains comptes, organisés en conséquence :
Or, si l'on peut signaler un compte, notamment pour "arnaque ou fraude", cette option n'est pas disponible en commentaire. Cela, forcément, complique la tâche de signalement et de bannissement d'Instagram de ces comptes. Pour des modérateurs qui, comme nous, prennent en charge les commentaires sous les posts de leurs clients, cela implique une vigilance accrue en la matière, qui passe par :
En l'état, et alors que ce type de contenus et de désinformation contribue à de graves dysfonctionnements sanitaires, la modération sur Instagram repose plus que jamais sur trois niveaux d'actions :
LinkedIn a passé la vitesse supérieure. Attendu au tournant dans une période de forte sollicitation des entreprises sur le volet numérique, le réseau social professionnel a mis les bouchées doubles pour sortir de nombreuses nouveautés. Parmi ces fonctionnalités, du sondage aux stories, toutes ne vous serviront peut-être pas mais si vous passez à côté, il y a encore moins de chances qu'elles vous soient utiles ! Prenons le temps de passer en revue les dernières évolutions de LinkedIn et leur intérêt.
Télétravail généralisé oblige, LinkedIn a d'abord déployé des options permettant de prolonger la vie de bureau et la représentation marketing / commerciale le plus simplement possible. Parmi ces fonctionnalités : les vidéos live et les sondages. Attention, pluie d'anglicismes à venir, nous essaierons de limiter les dégâts 😉
"LinkedIn Live vous permet d’établir des relations plus profondes et de mieux capter l’intérêt de la plus grande communauté professionnelle au monde. Les vidéos en direct suscitent en moyenne 7 fois plus de réactions et 24 fois plus de commentaires que les vidéos natives produites par les mêmes diffuseurs." Tout est dit sur le volet business du site de LinkedIn. Fusion de deux fonctionnalités "Live" et "Events" lancées l'an dernier, "Virtual Events" promet de faciliter les présentations à distance, les conférences, les webinaires (ou webinars). Bref, d'effacer les distances physiques.
La fonctionnalité a fait une apparition discrète mais est déjà promise à un bel avenir. Sur une plateforme où chacun cherche à mettre en avant son activité ou son expertise, donner son point de vue en toute sécurité et l'étayer relève de l'exercice de routine. Et là où le numérique, le marketing, le commercial et la communication sont sur-représentés, le besoin de retours d'expériences se fait sentir. Avec les sondages, LinkedIn favorise l'engagement dans les posts en toute logique.
Sur ce point, LinkedIn opère un vrai virage. Disponible sur mobile, dans le sillage des autres réseaux, beaucoup moins professionnel à première vue... Pourquoi LinkedIn s'embarque-t-il dans les stories ?
On peut en discuter bien sûr mais le choix des stories paraît plutôt malin. D'abord, en donnant une option de communication supplémentaire, un nouveau média ; ensuite, en palliant le souci de remontées parfois très tardives d'un post, plusieurs jours après sa publication. Egalement, en proposant un contenu natif pour mobile également, qui soigne le positionnement de LinkedIn ; enfin, en permettant une narration étendue sans forcément passer par la vidéo.
Nous avons posé la question... Sur LinkedIn, sous forme de sondage 😉
Difficile d'obtenir des informations à ce sujet, la plupart des sites habituellement en pointe sur les formats d'images pour les posts Facebook, les miniatures de liens ou les arrières-plans sur Twitter, Instagram ou autres n'ayant pas mis à jour leurs données. Il faut donc passer par les tests pour en avoir le coeur net et, en la matière, ils semblerait que les stories LinkedIn se conforment aux mêmes critères que les stories Instragram. Le format 1080 x 1920 pixels semble ainsi le plus approprié.
C'est une petite révolution marketing enfin dispo depuis quelques jours : chaque administrateur de page peut désormais savoir qui suit son espace et à quand remonte l'inscription. Utile, par exemple, lorsque l'on invite un utilisateur à suivre sa page LinkedIn. Un détail qui, sans nul doute, a son importance pour juger de la pertinence de ses actions en ligne.
Pour les adeptes de reciblage ou de retargeting, la plateforme a lancé de nouvelles options de drainage de trafic, au premier rang desquelles les données liées aux publicités vidéo LinkedIn.
Comme l'explique Abhishek Shrivastava, le directeur produit de Linkedin Marketing Solutions, cela signifie que les annonceurs peuvent désormais créer et concevoir des ciblages spécifiquement pour les utilisateurs ayant regardé "25, 50, 75 ou 100% de leur publicités vidéo". Le remplissage de formulaires a également été optimisé sur ce volet publicitaire précis. Une évolution qui n'est pas dans notre registre, plus porté sur l'interaction et la proaction sociale, mais qui pourra en intéresser plus d'un.
Dwell time, kézako ? Il s'agit en fait du "temps de persistance" d'un utilisateur devant un contenu. ce facteur est désormais pris en compte par l'algorithme de LinkedIn pour affiner les sélections dans les fils utilisateurs, comme l'annonce le - toujours - très bon site Arobasenet.
Une nouveauté, enfin, sort un peu du lot des initiatives marketing et publicitaires précédemment déroulées : avec cette fonctionnalité, LinkedIn améliore l'accès aux profils et la prononciation de certains noms, favorisant les échanges et la compréhension.
Tout commercial un peu malin pourra ainsi travailler la prononciation avant de décrocher son téléphone... N'avez-vous jamais bouilli d'avoir en face de vous quelqu'un qui écorche votre nom sans vergogne ? Pour les massacres orthographiques dans les mails, le problème reste le même mais pour la prononciation, cet audio LinkedIn aura le mérite de souligner le léger manque de volonté de l'interlocuteur qui vous aura trouvé sur LinkedIn.
Et franchement, c'est déjà pas mal 😉
Chacun pourra le constater, la période inaugurée en mars avec le confinement généralisé face au Coronavirus donne lieu à de profonds bouleversements. Au-delà de la crise sanitaire, l’ensemble de l’économie et des mécanismes de communication a dû muter, accélérant à marche forcée la transition numérique. L’importance des conversations en ligne, de la présence des marques sur les médias sociaux et le digital en général et, de fait, le besoin de maîtriser sa réputation en ligne ou « e-réputation » s'est révélée à tous, y compris aux plus réfractaires. Dans ce grand mouvement, le Covid-19 a-t-il joué sur la définition de l'e-réputation, de ses enjeux et des terrains de son expression ?
Comment se définit habituellement l’e-réputation ? Chacun l’aura compris, il s’agit de la réputation en ligne, autrement dit de la notoriété de l’objet étudié : marque, personnalité, produit, service, association, institution ou autre qui aurait des enjeux d’image. L’image, justement, constitue la part qualitative de cette e-réputation ; pour la quantité de mentions, d’allusions et de références sur le web social et le reste des internets qui comptent, on étudiera la visibilité.
Avant de voir ce qui évolue, commençons par rappeler les fondamentaux. Car ces notions d’image (qualité) et de visibilité ou volume (quantité) orientent considérablement la gestion de l’e-réputation et le travail de veille et d’analyse indispensable pour aller plus en profondeur.
Par exemple :
Ce n’est pas clair ? En combinant image et visibilité, nous obtenons les quatre scénarios élémentaires pour évaluer la réputation en ligne et esquisser les premières actions à mener sur les réseaux sociaux, les sites, le référencement et les relations presse :
Si ces conclusions émanent en général d’un audit d’e-réputation, travail d’analyse appelé également état des lieux de la présence en ligne, l’alerting et la veille e-réputation en continu mis en place pour surveiller au jour le jour les retombées presse, les avis en ligne ou encore les retours d’expérience et plaintes de clients sur les réseaux sociaux vont découler de cet état des lieux. La performance de ce dispositif dépendra de la pertinence du postulat de départ. Voici pourquoi, au passage, nous avons mis en place la solution Visuaktiv, qui permet d'adapter le dispositif aux besoins, au secteur et à l'échelle de chaque entreprise.
Une fois ce cadre posé, comment appréhender les récentes évolutions forcées menant à un besoin accru de présence en ligne ? Au sortir d’une période forcément plus numérique, qui a fait du digital notre lien unique avec l’extérieur et le seul débouché commercial de secteurs économiques entiers, que retenir dans l’évolution de l’e-réputation ? Si de nombreuses conclusions ne peuvent pas encore être tirées, de grands axes se dégagent tout de même :
Un renforcement du besoin de soigner son SAV en ligne
A l'issue de plusieurs semaines durant lesquelles personne n’a pu se déplacer, inutile de rappeler que les réseaux sociaux et les services en ligne ont constitué le seul moyen pour les consommateurs et clients des marques de faire entendre leur voix. Or que se passe-t-il lorsqu’un client mécontent ne trouve pas non plus satisfaction ou même écoute à l’énoncé de son problème ? La relation client constitue la première pierre de l’e-réputation et avant même le confinement, une entreprise sur deux avait peur de se faire submerger sur les réseaux sociaux.
Une présence plus forte sur les réseaux sociaux
… Et sur les internets en général : Selon les opérateurs, le flux sur la bande passante d'internet a augmenté de 10 à 30 % en France. L'usage des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram ou Tik Tok s'est fortement accentué durant la période : à lui seul, Whatsapp a progressé de 40%. Et si les conversations audio ou vidéo ont forcément porté la hausse, comme en témoignent les succès de Zoom, Hangouts ou Teams pour le contexte professionnel, le dark social que représente ici Whatsapp ne doit pas être pris à la légère car de nombreuses informations y circulent avant de devenir visibles au plus grand nombre. Nous avions consacré un billet au dark social plus pertinent encore aujourd’hui, dans ce nouveau contexte.
Par ailleurs, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une caisse de résonance plus forte encore qu’avant le confinement. Là encore, de nouvelles habitudes ont été prises : entre la transition numérique et la transition écologique, il y a fort à parier que l’ère des prospectus papier soit révolue et que les réseaux sociaux permettront de pousser la bonne information aux bonnes personnes. Avec, évidemment, le souci de ne pas reporter la pollution, fût-elle visuelle ou énergétique, sur ces espaces en ligne.
Un enjeu fort autour de la communication sanitaire et santé
Là aussi, nous avions consacré un article à la communication en ligne dans le secteur de la santé en janvier dernier et aujourd’hui, après des semaines d’informations contradictoires et de revirements, le secteur aura fort à faire pour naviguer entre fiabilité, visibilité et évitements de l’effet big pharma. Un défi conséquent.
Et au-delà des professionnels de santé, l’hygiène et la sécurité sanitaire concernent désormais tout le monde de près. Comment faire revenir physiquement les clients si la communication digitale ne rassure pas sur les conditions d’accueil ? Il s’agit là d’une véritable mutation, appelée à durer et à se régénérer d’elle-même. gageons que nous aurons pérennisé les gestes barrières à la prochaine grippe cet hiver, si nous ne sommes pas reconfinés d’ici-là...
Une nouvelle dimension de la marque employeur
Une entreprise ne protège pas bien ses collaborateurs ? L’exposition des employés au mépris de leur santé ne passe plus auprès de l’opinion et des consommateurs. Si, auparavant, les règles de santé et de protection restaient floues, y compris parfois pour les employés eux-mêmes, la sanction est aujourd’hui immédiate et le besoin d’identifier les dysfonctionnements rapidement très fort. Voici pourquoi une veille e-réputation, au-delà de la simple surveillance de l’image, contribue efficacement et très concrètement à l’amélioration de l’organisation d’une entreprise dans son ensemble, la poussant vers plus de réactivité et, in fine, plus de bienveillance.
La fin du bullshit ?
Rien n’est moins sûr car la bête est coriace 😃 Toutefois, l’exercice d’esprit critique a été récemment stimulé par les débats sur les règles sanitaires, les masques, la chloroquine… Si l'on ajoute un besoin permanent de fact-checking, rentré dans les mœurs de beaucoup d'internautes, et des réactions de plus en plus prudentes face à la communication d’entreprise, tout laisse à penser que le vent tourne. Le mouvement Black Lives Matter a ainsi permis une analyse au peigne fin des prises de parole de chaque acteur économique sur la question, de la grande distribution au luxe en passant par les services, et de déceler les contradictions entre paroles et actes.
Dans un monde où chacun connaît le sens du mot greenwashing, où la santé de tous a été mise à l’épreuve des rumeurs et où les combats sociétaux ne savent plus se satisfaire de déclarations, il y a fort à parier que l’e-réputation ne retrouve de la vigueur que par le respect du logos au sens grec du terme. La force du discours, ainsi, trouve ses racines dans l’ancrage dans les faits et le réel, la parole est manifestation de la volonté de faire. C’est l’art de la pensée verbale juste.
Face à l’émotion construite, ce retour de la logique et des faits dans la communication, impliquant davantage de sincérité, pourrait favoriser la réputation des entreprises transparentes, prêtes à assumer leurs faiblesses pour faire amende honorable et donner à suivre l’évolution à leurs publics. Et si c’était ça aussi "le monde d’après" ?
PS : parce qu’une bonne "def" de l’e-réputation ne saurait se passer de linguistique, parlons de « l’e-réputation » plutôt que de « la e-réputation » si tout le monde en est d’accord : le terme n’étant déjà pas des plus gracieux au départ, essayons de préserver nos yeux et oreilles du capital restant en lui accordant au moins le respect dû à une voyelle en début de mot. Les contre-exemples sont légion mais sérieusement, qui voudrait continuer à se tordre la langue pour défendre « sa e-réputation » alors que « son e-réputation » demande moins d’efforts ? Bref, merci pour votre attention 😅
Alors que les conversations en ligne n'ont cessé d'augmenter en période de confinement, certains outils classés en social listening, social media monitoring et plus largement en veille ont su rapidement réagir pour mettre à disposition un maximum de ressources et faire connaître leurs services. Dans une période de besoin accru d'information, ce positionnement leur a permis de faire connaître leurs offres. Comment les outils de veille se sont-ils positionnés ? Petit tour d'horizon des mouvements et des initiatives du secteur.
Fort de son aptitude naturelle à suivre les situations de crise et de mouvements d'ampleur sur les réseaux sociaux, l'outil de veille français Visibrain relate les grandes orientations des réseaux sociaux et notamment de Twitter. Ce sont ainsi les données de Visibrain qui ont soutenu l'étude de Guillaume Sylvestre sur la polémique #StopCovid fin avril. A l'instar de notre conversatiomètre, le compte Twitter de Visibrain livre régulièrement son suivi de l'évolution des phénomènes en ligne :
Depuis que #Trump a annoncé prendre de l'#hydroxychloroquine, Twitter s'est enflammé avec 476899 messages publiés en 24h pic.twitter.com/O5fcLdFDxq
— Visibrain (@visibrain) May 19, 2020
L'outil de veille stratégique français Sindup a réagi dès la première semaine de confinement pour offrir en accès libre une veille de crise quotidienne liée au Covid-19. Sous forme de newsletter, cette veille est complétée par des notes de tendances et rapports d'analyse mensuels "pour aider les dirigeants dans leurs choix stratégiques vis-à-vis des transformations majeures : managériales, environnementales, technologiques et sociétales".
Une initiative d'autant plus précieuse en période de déconfinement et d'incertitudes quant à la réelle teneur de la sortie de crise sanitaire dans la durée.
Si vous ne connaissez pas Talkwalker, il y a de très grandes chances que nous n'ayez jamais fait de veille e-réputation en agence tant l'outil est devenu incontournable. La plateforme de veille basée au Luxembourg a mis à disposition de tous une page de "Ressources Covid-19", accessible en français et en anglais.
Ce rapport actualisé en permanence synthétise la volumétrie des conversations sociales autour du Coronavirus, leur provenance dans le monde, les grandes tendances ou encore les articles les plus partagés. Enfin, Talkwalker propose un webinar hebdomadaire sur les conversations autour du Covid-19.
L'éditeur de Radarly a mis à disposition un espace consacré aux ressources de compréhension et d'analyse autour du Covid-19. Accessible uniquement en anglais, le Covid-19 Resource Hub regroupe le replay d'un webinar thématique, un accès au tableau de bord consacré (Advanced dashboard and structured data) et diverses ressources d'analyse. Il se termine par un bilan des actions engagées par la société dans ce contexte si particulier.
L'un des acteurs historiques du domaine, Digimind, permet de télécharger un rapport sectoriel consacré à l'impact du Covid-19 sur l'industrie alimentaire et les biens de consommation.
Mais ce n'est pas tout ! Durant la crise sanitaire, Digimind offre un accès gratuit à sa solution pour aider les ONG et les gouvernements à gérer la crise Covid-19, comme indiqué dès sa page d'accueil. Une initiative louable et profitable à tous.
Tout naturellement, les spécialistes de la veille ont couvert le sujet pour leurs différents clients et ont restitué une bonne partie de leur vécu, à l'instar de l'agence Human to Human. Chez Atchik, il nous a semblé important de donner à sentir la teneur des conversations dès le départ, dans un article consacré à l'arrivée du Coronavirus en France, puis régulièrement à travers notre conversatiomètre.
Si autant de ressources ont été mises à disposition par les différentes solutions outils du secteur de la veille , c'est bien parce que chacun a pu constater, à sa manière, à quel point le besoin de visibilité s'est avéré prépondérant. Cela est vrai en temps normal et le contexte de crise sanitaire n'a fait qu'exacerber le caractère indispensable d'une telle sécurité.
Cela anime également l'offre Visuaktiv, lancée ce mois-ci par Atchik. Conçue pour répondre à un besoin exprimé ces derniers mois, cette solution d'alertes et de gestion de crise sur mesure garantit une assurance e-réputation en continu pour ne rien rater des informations importantes et réagir rapidement.
Au final, si personne ne sait exactement de quoi sera fait "le monde d'après" qui anime tant les réseaux sociaux et toutes les conversations de cette période de déconfinement, les moyens de l'anticiper et de s'y préparer au mieux, dans un contexte largement renouvelé, apparaissent clairement et passent par une meilleure compréhension des phénomènes en ligne.
Dernière mise à jour : juillet 2021
Les professionnels de santé sont souvent anxieux à l’idée de communiquer à travers les réseaux sociaux, le cadre légal dans ce domaine étant particulièrement exigeant. Pour autant, cela peut être un vrai atout pour les professionnels comme pour les patients, à condition de savoir où on met les pieds. Comment se servir de Facebook, Twitter ou LinkedIn lorsque l’on est un médecin, un centre médical ou encore un laboratoire pharmaceutique et surtout, quels peuvent en être les bénéfices ?
Pour répondre à toutes ces questions, nous vous avons concocté une ordonnance récapitulant les 7 prescriptions d’une communication en ligne réussie.
Note du 17/07/2021 : dans ce contexte de course entre vaccins et variants et dans l'expectative d'une nouvelle vague liée à un variant, nous maintenons le contenu ci-dessous et en signalerons les éventuelles modifications au fil de l'évolution de la crise sanitaire.
A peine nous permettons-nous d'ajouter ces liens pour complément d'information. Bonne lecture !
Eh oui, communication ne veut pas dire publicité… La publicité est formellement proscrite et régie par l’article 19 du Code de la santé publique, qui dispose que « la médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce ». Bien que le Conseil d’Etat commence à s’interroger sur la validité de cette posture qui n’est pas réellement en adéquation avec la demande du public, cela reste pour l’instant interdit. Il faudra donc bien définir la ligne éditoriale avant de vous lancer, sous peine de surfer sur les limites de la légalité.
Que vous souhaitiez vous adresser à votre patientèle ou à vos confrères, il y a forcément un réseau social adapté. S’il va de soi qu’Instagram implique une communication plus légère pour le domaine médical, Facebook, Twitter ou LinkedIn pourront en revanche se prêter facilement à la diffusion d’informations en matière de santé. Si votre contenu est orienté grand public, il faudra, sans grande surprise, privilégier Facebook qui reste le réseau le plus utilisé avec, en 2019, 2,234 milliards d’utilisateurs actifs par mois. Il permet en plus la création de groupes à accès restreints qui permettront d’aborder certains sujets en toute intimité.
En revanche, si votre communication est plutôt dédiée à des échanges avec d’autres professionnels de votre domaine, c’est LinkedIn qu’il faudra alors investir, soit par des groupes thématiques, soit via une communication institutionnelle à travers votre profil.
Enfin, il existe de nombreux espaces d’échanges plus spécialisés du type Esanum, MedPics, Réseau Pro Santé ou encore Univadis, qui permettent la mise en relation des professionnels de santé via des outils de messagerie, mais permettent aussi la consultation de vos pairs sur des situations générales ou particulières, la participation à des enquêtes ou à des forums spécialisés.
Si vous avez été ou êtes atteint de soucis de santé, vous savez alors qu’il est indispensable de pouvoir en parler, en public comme en privé ; et si votre interlocuteur est atteint du même trouble, alors c’est encore mieux puisqu’il aura conscience de ce que vous êtes en train de traverser. De plus, ces conversations deviendront une mine d’or pour les professionnels qui pourront en extraire des retours d’expérience autour de divers traitements, ces données pourront faire l'objet d'études afin d'optimiser les offres sur certains médicaments, traitements ou produits.
A l’heure actuelle, lorsque des personnalités lambda ne s'accaparent pas la parole sur les sujets des vaccins, des variants ou de la protection face aux ondes, ce sont des sites « médicaux » type Doctissimo qui sont les lieux d’échanges privilégiés, espaces qui regorgent de fake news et autres informations anxiogènes. Alors quoi de mieux qu’un espace – évidemment modéré – sur lequel pouvoir témoigner et échanger en étant sûrs d’y trouver des informations fiables ?
Il s’agit, là encore, d’un domaine très réglementé dont il faut prendre les mesures avant de se lancer dans une communication à travers les réseaux sociaux.
Mais avant tout, petite définition de ce qu’est la pharmacovigilance pour les néophytes : cela concerne la surveillance et la prévention des risques d’effets indésirables liés à un médicament, voire de son inefficacité.
La législation en la matière ne cesse d’évoluer, la gestion du risque face aux évolutions technologiques devant être anticipée. En effet, des patients peuvent venir faire état d‘un cas de pharmacovigilance sur l’un de vos espaces sociaux, il sera donc important d’avoir mis en place un plan de gestion de ces cas en amont.
Dans le cas des professionnels de santé et notamment des laboratoires pharmaceutiques et CHU, il existe un réel enjeu de présence en ligne puisque la confiance vis-à-vis des patients est essentielle. Si l’on peut croire qu’occuper les réseaux sociaux risque au contraire d’ouvrir la porte à toute sorte d’attaques et de rumeurs en tout genre, c’est en fait tout le contraire si l’on en fait bon usage. En effet, votre absence des réseaux n’évitera pas que des mauvais avis circulent à votre encontre, votre présence vous permettra en revanche de maitriser ces avis, de les centraliser et surtout de pouvoir y répondre ! On ne le répètera jamais assez, un mauvais avis peut être un vrai atout s’il est traité de la bonne manière.
Vous l’aurez compris, il y a beaucoup de bénéfices à tirer d’une présence en ligne propre et maitrisée, mais cela demande une réelle expertise tant en termes légaux que réputationnels. Il faudra donc bien définir en amont le but de la page/l’espace, sa charte ainsi qu’une modération – très – régulière. Si vous vous sentez dépassé, on ne saurait que trop vous conseiller de faire appel à des spécialistes qui pourront vous guider et vous accompagner dans la gestion de ces espaces, nécessaires mais qui pont besoin d’être soignés.
Depuis 2013, Atchik a etoffé son implication dans le secteur de la santé par des prestations multiples :
Pour divers acteurs du secteur :