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décembre 15, 2021

D'un côté, le dark social et des messageries connues pour leurs échanges privés et leurs messages chiffrés de bout en bout. De l'autre, la possibilité de rejoindre des groupes, des "serveurs" ou des "chaînes" thématiques. Peut-on alors imaginer une "veille sur Telegram" ou une "veille Whatsapp" comme on met en place une veille sur Twitter ? Sans aller jusque là, on s'en rapproche... Notamment sur Telegram et Discord. Explications.
 

Illustration de l'article sur la veille des messageries du dark social : Telegram, Signal, Whatsapp et Discord
 

Les messageries de type Whatsapp, Messenger, Telegram, Signal ou Discord sont-elles des réseaux sociaux ? La question se pose depuis longtemps, même si on avait eu l'occasion de passer au crible la dimension socialmedia de Whatsapp dès 2015.

Oui mais au tournant de 2022, les messageries ont diversifié leurs usages : loin de se limiter aux alternatives à Facetime, au téléphone et aux SMS, les Whatsapp et autres Signal permettent, grâce aux groupes, de fédérer de nombreuses personnes par affinités (ah, les Whatsapp de famille 😭) ou par thématique. De nombreuses marques ont ainsi intégré Whatsapp dans leurs stratégies social media.
 

Vers une évolution plus collective du dark social

Côté presse ou médias, formels comme informels - et c'est bien là ce qui nous intéresse -, Telegram offre une vraie souplesse largement plébiscitée, avec un système d'abonnement se rapprochant finalement beaucoup des podcasts ou des flux RSS, avec la modernité du support en plus. Le mouvement, que nous avions décrit sous forme de stratégie social media pour telegram, Whatsapp et consorts dès le début 2021, s'est largement confirmé entre-temps. Et qui dit abonnement dit, forcément, possibilités de veille. Soit pour composer un "corpus" pour réaliser son sourcing de veille, soit pour mettre en place une veille push.

Vous n'êtes pas spécialiste de la veille et cette dernière phrase vous a fait peur ? Pas de panique, le reste devrait vous parler 😉
 

Comment mettre en place une veille sur Telegram ?

Venons-en au fait : Telegram permet, comme peu de réseaux sociaux et même de médias sociaux aujourd'hui, de s'abonner rapidement à des sources, des "chaînes" pour en récupérer l'information. En cela, la messagerie a fini par ressembler davantage à un fil Twitter ou, même, à un compte Feedly, avec sources bien organisées. Là, on commence déjà à parler de veille sur Telegram, non ?

Vous pouvez donc, pour commencer, vous créer un compte Telegram et vous abonner à diverses sources.
 


 

Les médias russes comme RT et Sputnik s'avèrent particulièrement actifs sur ce réseau, pour "contourner la censure des GAFA". Ce n'est donc pas un hasard -  avec l'aspect chiffré, bien sûr - si de nombreux militants, acteurs de la complosphère ou identitaires s'y retrouvent. Evidemment, le fait d'y retrouver des sources plus rares voire exclusives rend la veille d'autant plus pertinente dans certains secteurs.
 

Message de RT France pour inviter à rejoindre Telegram

Sur son site comme sur Twitter, la chaîne russe invite ses audiences à rejoindre le compte Telegram.


 

Certains comptes, à l'instar d'Anonyme Citoyen, s'avèrent par exemple particulièrement au fait des mouvements sociaux, ce qui confère un réel intérêt à la chaîne Telegram associée.
 

chaîne telegram d'Anonyme Citoyen
 

 

Comment se constituer un corpus de veille sur Telegram ?

Si vous n'avez pas la possibilité de faire appel à une équipe de veille et analyse pour vos besoins en veille stratégique ou en veille e-réputation, vous pouvez toujours vous abonner à divers comptes au fil de vos découvertes et, notamment, des annonces faites via Twitter.

Pour aller plus loin, le site Telegram Channels constitue un annuaire non négligeable des meilleures sources classées par catégorie. Une excellente portée d'entrée vers des données structurées.
 

Comment exploiter des données de veille structurées issues de Telegram ?

Pour cela, il faut un outil spécialisé... Or, peu de solutions de veille offrent à la fois, aujourd'hui, la possibilité de s'abonner, de rechercher des données pertinentes au sein des abonnements et d'en restituer la valeur par des graphiques adapatés ou de l'analyse pertinente.

Mais bonne nouvelle : grâce à notre plateforme de gestion des conversations Lokus, nous sommes en mesure de le faire pour vous 😉

➡ Contactez-nous pour tout besoin de veille sur Telegram.
 

Comment organiser une veille sur Whatsapp ou Signal ?

Ici, les contraintes techniques rendent le développement de formats à large audiences plus compliqués, contrairement à Telegram : Whatsapp a ainsi restreint à 256 personnes les audiences de groupes en 2019 pour lutter contre la propagation de fausses informations quand Signal, de son côté, permet 1 000 abonnés. Ce qui est beaucoup pour un groupe d'influence, un collectif ou une entreprise chercheant à créer un "club" d'utilisateurs-trices privilégié-e-s mais peu pour une ONG, un média ou une entreprise chercheant à diffuser largement ses informations.

Ici, le plus simple reste encore de se créer un compte et de rejoindre des groupes, selon les informations préalablement collectées. Toutefois, le potentiel ne s'annonce pas aussi important que sur Telegram en matière de veille et, surtout, les données réellement exploitables s'y font rares... Si l'on n'administre pas le groupe soi-même. Ceci étant dit, nous défendrons toujours la pertinence de lier community management et analyse des conversations car tout part de là 🕵️‍♂️
 

Comment organiser une veille sur Discord ?

Un peu à part dans cet écosystème de messageries, Discord consiste en un ensemble de "serveurs" que l'on peut se créer, à l'instar de groupes ou de "pages" sur Facebook par exemple, pour fédérer diverses communautés, diverses personnes. Et si l'on peut organiser sa modération sur Discord, on peut aussi utiliser le service pour sa veille technologique, professionnelle ou politique car de nombreux acteurs intéressants s'y (re)trouvent.

C'est notamment le cas de Flint ("l'école de robots" de veille qui fait un super boulot), de militants politiques devant s'organiser (à l'instar de La France Insoumise) ou de gamers en tout genre, forcément. Et l'avantage, c'est que la recherche au sein même d'un serveur a été pensée et facilitée, contrairement aux messageries citées ci-dessus.
 

Comment trouver des sources pertinentes pour la veille sur Discord ?

C'est la partie la plus difficile... Mais en passant par quelques sites, par Twitter et, bien sûr car on parle de Discord, par Twitch, vous allez pouvoir vous constituer un corpus de veille suffisamment solide au fil du temps pour en faire une nouvelle source d'informations particulièrement pertinente.

Citons notamment, pour commencer :

  • L'annuaire Discord politique, proche de la mouvance des Gilets Jaunes ;
  • le site DiscordL, qui recense les serveurs les plus populaires et les classe par thématiques ;
  • Et SURTOUT, la fonction "explorer" de Discord, qui donne accès à tous les serveurs publics 😍

barre de recherche explorateur de communautés sur Discord
 

Comment utiliser la barre de recherche Discord pour la veille ?

Rien de plus simple : il suffit de taper le mot ou l'expression désirée dans la barre de recherche et la requête s'effectuera parmi les contenus des serveurs auxquels nous nous somme préalablement abonnés. Mais il y a mieux et chaque chargé de veille pèsera la valeur de cette information : des opérateurs de recherche sont disponibles sur Discord, à la manière des requêtes booléennes :
 

Exemple d'opérateurs de recherche disponibles sur Discord

En clair, malgré le manque de visualisation des données (graphiques et autres petites délices de l'analyse), Discord permet de récupérer et de structurer une quantité très intéressante de contenu pour mener à bien une veille e-réputation, thématique ou sectorielle.

Et s'il vous faut une équipe capable de structurer ces données, de les interpréter et de les restituer efficacement... là encore, contactez-nous 📧
 

Steve


Qu'on le veuille ou non, LinkedIn est devenu incontournable. Ce "cher réseau" a pris une place de premier plan dans bon nombre de vies professionnelles, de la phase de recrutement à la prospection commerciale en passant par la distillation d'annonces stratégiques d'entreprises. Et loin des posts parfois éventés ou (très) consensuels, une multitude d'informations de valeur se révèle dans les publications de profils ou de pages... Mais aussi dans les commentaires. Or, comment en tirer parti alors qu'aucun outil, aujourd'hui, ne permet efficacement de le faire ? On vous partage quelques pistes.

LinkedIn, ses posts d'appel à l'aide, ses histoires plus ou moins vraies à la moralité relative... Mais aussi ses actualités de pointe, ses prises de position novatrices, ses informations stratégiques : toute la richesse du réseau se retrouve dans ces diverses couches, reliées par le fil bien identifié de la posture professionnelle.

Exploiter ces données pour affiner son ciblage, accélérer son activité commerciale ou renforcer son e-réputation font partie du quotidien, en BtoB notamment. Et pourtant, aucun grand outil de veille des réseaux sociaux n'intègre réellement cette plateforme. LinkedIn passe ainsi totalement à travers les mailles du social listening. Pourquoi ? Et comment s'organiser en conséquence ?

 

S'abonner, le premier réflexe de veille

Comme sur Facebook ou tout autre réseau de manière historique, la première démarche de veille consiste, pour recevoir les contenus, à s'abonner. Cela peut être à une page, un profil, un groupe ou un mot-dièse... Mais à la longue, le contenu sélectionné permettra de récupérer les informations pertinentes. A condition, toutefois, de filtrer par "récent" plutôt que par "pertinence", pour contourner le biais de l'algorithme et vous laisser le loisir de trier vous-mêmes 😉

Linkedin veille strategique exemple classement par "récent" plutôt que par "pertinent"

 

Utiliser les requêtes booléennes

Même si une recherche récurrente va vous pousser à garder dans un coin vos requêtes, le moteur de recherche de LinkedIn permet tout de même de trouver du contenu, des liens, des profils... Selon vos besoins. Les requêtes boléennes vont ici se révéler très précieuses pour aller à l'essentiel dans votre veille sur LinkedIn.

Il va sans dire qu'un chargé de veille rompu à ces recherches ira certainement plus vite et plus loin mais avec les bons filtrages et les bons classements, on peut rapidement trouver satisfaction. Nous vous recommandons, toutefois, de faire appel à une équipe de spécialistes pour affiner les requêtes puis agréger, interpréter et restituer ces données. Et cela vaut pour une veille stratégique, avec écoute du secteur, comme pour une veille e-réputation. Car oui, LinkedIn pèse désormais énormément tant dans la prospective et l'intelligence économique que dans la veille e-réputation, tous secteurs confondus.

 

Utiliser les fonctionnalités de veille à disposition (sur LinkedIn et ailleurs)

Peut-être l'aviez-vous oublié... Mais LinkedIn offre son propre système de marque-pages :

Système de marque-page Linkedin, disponible avec le bouton "enregistrer"

D'autres systèmes de conservation des informations existent, du marque-page du navigateur à Evernote ou Pocket en passant par Google Docs ou tout autre lieu pour garder des URL.

Bon, bien sûr, ce n'est pas exactement cela qui vous permettra de dégager des statistiques ou une analyse fine de l'ensemble mais c'est déjà précieux... Et pour unifier ces métriques, justement, vous pouvez par exemple opter pour l'intégration de vos contenus LinkedIn dans l'outil de veille Sindup, grâce à l'extension Sindup pour navigateur ! Avis aux utilisateurs 🙂

 

Le scraping, l'alpha et l'omerta de la veille LinkedIn

Impossible, la veille sur LinkedIn ? Non, bien entendu. Commercialisable ? Ça, c'est une autre histoire. Morale ? Là encore, c'est un autre sujet.

Pour résumer, bien que LinkedIn conserve jalousement ses données, exigeant une connexion pour révéler l'intégralité d'un contenu même public sur sa plateforme, différentes manières de récupérer le texte et les divers médias présents sur une url donnée, d'un post à un profil en passant par un fil, existent. Cela s'appelle, en bon français bien sûr, le scraping.

Moyennant quelques lignes de code et un petit développement, on peut rapidement agréger de la donnée de manière artisanale, quitte à avoir un peu de travail de nettoyage après. Quelques outils comme Visualping, petite extension très pratique de surveillance d'évolution du contenu d'une page donnée, peuvent ainsi connaître un léger détournement de leur usage à ces fins.

capture d'écran de Visualping, outil de détection de changements utile pour une veille LinkedIn

C'est bien beau tout cela, me direz-vous, mais peut-on vraiment le faire impunément ?

En théorie, tout dépend de l'utilisation des données, le respect du RGPD s'imposant pour ce qui nous concerne. Cela complique un peu la tâche et le cadre juridique, bien entendu. Toutefois, une décision de justice très suivie pourrait changer la donne : aux Etats-Unis, la firme hiQ a remporté deux batailles face à LinkedIn après récupération d'informations publiques sur la plateforme, renvoyant l'affaire jusqu'à la Cour Suprême. Frédéric Martinet (Actulligence) évoquait justement l'information lors du salon i-Expo, à l'occasion d'une conférence commune animée par FLA Consultants.

 

Concrètement, qu'est-ce que cela pourrait changer ?

D'abord, LinkedIn n'étant pas propriétaire des contenus publiés par ses utilisateurs, aucune défense d'intérêts ne saurait s'appliquer en l'état. Mais surtout, la volonté de rendre une information "publique" et "accessible au plus grand nombre" par les utilisateurs implique une visibilité maximale, à l'inverse d'une restriction d'accès.

A la lumière de ces évolutions judiciaires (et juridiques), il se pourrait donc que la veille sur LinkedIn se voie, dans un avenir proche, facilitée par quelques outils ayant pris bonne note d'un jugement validant de telles pratiques. Pour l'heure, les spécialistes de la veille gardent à votre service leur savoir-faire et leurs techniques pour répondre au mieux à vos besoins de veille sur LinkedIn. Mais croyez-nous, tout le monde attend de bénéficier d'une solution technique plus stable, qui permettra de gagner un temps précieux pour l'analyse et la mise en valeur de la richesse des données.

 

A suivre de très près donc : à vous de paramétrer une veille... Sur la veille LinkedIn !

Steve

Bouton renvoyant vers la page LinkedIn d'Atchik


Chacun pourra le constater, la période inaugurée en mars avec le confinement généralisé face au Coronavirus donne lieu à de profonds bouleversements. Au-delà de la crise sanitaire, l’ensemble de l’économie et des mécanismes de communication a dû muter, accélérant à marche forcée la transition numérique. L’importance des conversations en ligne, de la présence des marques sur les médias sociaux et le digital en général et, de fait, le besoin de maîtriser sa réputation en ligne ou « e-réputation » s'est révélée à tous, y compris aux plus réfractaires. Dans ce grand mouvement, le Covid-19 a-t-il joué sur la définition de l'e-réputation, de ses enjeux et des terrains de son expression ?

 

personne exposée aux médias, illustration notoriété e-réputation def définition enjeux crise sanitaire

 

Comment se définit habituellement l’e-réputation ? Chacun l’aura compris, il s’agit de la réputation en ligne, autrement dit de la notoriété de l’objet étudié : marque, personnalité, produit, service, association, institution ou autre qui aurait des enjeux d’image. L’image, justement, constitue la part qualitative de cette e-réputation ; pour la quantité de mentions, d’allusions et de références sur le web social et le reste des internets qui comptent, on étudiera la visibilité.

 

L’e-réputation reste une affaire de qualité et de quantité

 

Avant de voir ce qui évolue, commençons par rappeler les fondamentaux. Car ces notions d’image (qualité) et de visibilité ou volume (quantité) orientent considérablement la gestion de l’e-réputation et le travail de veille et d’analyse indispensable pour aller plus en profondeur.

Par exemple :

  • On peut avoir une bonne image mais une faible visibilité, auquel cas on attribuera le diagnostic d’un déficit de visibilité qui impliquera de mener des actions en conséquence pour augmenter l’exposition (campagnes de publication sur les réseaux sociaux, actions SEO, ouverture de nouveaux comptes sociaux, sponsorisation etc.).
  • On peut avoir une très forte visibilité mais une mauvaise image. Si cela est lié à une actualité ou une action particulière, on parlera de bad buzz ; si le déficit d’appréciation positive est chronique, il s’agira plus globalement d’un problème d’image qui impliquera une transformation en profondeur, certainement bien au-delà de la communication.

Ce n’est pas clair ? En combinant image et visibilité, nous obtenons les quatre scénarios élémentaires pour évaluer la réputation en ligne et esquisser les premières actions à mener sur les réseaux sociaux, les sites, le référencement et les relations presse :

 
def e-réputation : définition de l'e-réputation avec schéma image, visibilité, quantité, qualité à l'issue d'un audit de veille e-rep
 

Si ces conclusions émanent en général d’un audit d’e-réputation, travail d’analyse appelé également état des lieux de la présence en ligne, l’alerting et la veille e-réputation en continu mis en place pour surveiller au jour le jour les retombées presse, les avis en ligne ou encore les retours d’expérience et plaintes de clients sur les réseaux sociaux vont découler de cet état des lieux. La performance de ce dispositif dépendra de la pertinence du postulat de départ. Voici pourquoi, au passage, nous avons mis en place la solution Visuaktiv, qui permet d'adapter le dispositif aux besoins, au secteur et à l'échelle de chaque entreprise.

 

E-réputation et veille réputationnelle dans "le monde d’après"

 

Une fois ce cadre posé, comment appréhender les récentes évolutions forcées menant à un besoin accru de présence en ligne ? Au sortir d’une période forcément plus numérique, qui a fait du digital notre lien unique avec l’extérieur et le seul débouché commercial de secteurs économiques entiers, que retenir dans l’évolution de l’e-réputation ? Si de nombreuses conclusions ne peuvent pas encore être tirées, de grands axes se dégagent tout de même :

 

Un renforcement du besoin de soigner son SAV en ligne

A l'issue de plusieurs semaines durant lesquelles personne n’a pu se déplacer, inutile de rappeler que les réseaux sociaux et les services en ligne ont constitué le seul moyen pour les consommateurs et clients des marques de faire entendre leur voix. Or que se passe-t-il lorsqu’un client mécontent ne trouve pas non plus satisfaction ou même écoute à l’énoncé de son problème ? La relation client constitue la première pierre de l’e-réputation et avant même le confinement, une entreprise sur deux avait peur de se faire submerger sur les réseaux sociaux.

 

Une présence plus forte sur les réseaux sociaux

… Et sur les internets en général : Selon les opérateurs, le flux sur la bande passante d'internet a augmenté de 10 à 30 % en France. L'usage des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram ou Tik Tok s'est fortement accentué durant la période : à lui seul, Whatsapp a progressé de 40%. Et si les conversations audio ou vidéo ont forcément porté la hausse, comme en témoignent les succès de Zoom, Hangouts ou Teams pour le contexte professionnel, le dark social que représente ici Whatsapp ne doit pas être pris à la légère car de nombreuses informations y circulent avant de devenir visibles au plus grand nombre. Nous avions consacré un billet au dark social plus pertinent encore aujourd’hui, dans ce nouveau contexte.

Par ailleurs, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une caisse de résonance plus forte encore qu’avant le confinement. Là encore, de nouvelles habitudes ont été prises : entre la transition numérique et la transition écologique, il y a fort à parier que l’ère des prospectus papier soit révolue et que les réseaux sociaux permettront de pousser la bonne information aux bonnes personnes. Avec, évidemment, le souci de ne pas reporter la pollution, fût-elle visuelle ou énergétique, sur ces espaces en ligne.

 

Un enjeu fort autour de la communication sanitaire et santé

Là aussi, nous avions consacré un article à la communication en ligne dans le secteur de la santé en janvier dernier et aujourd’hui, après des semaines d’informations contradictoires et de revirements, le secteur aura fort à faire pour naviguer entre fiabilité, visibilité et évitements de l’effet big pharma. Un défi conséquent.

Et au-delà des professionnels de santé, l’hygiène et la sécurité sanitaire concernent désormais tout le monde de près. Comment faire revenir physiquement les clients si la communication digitale ne rassure pas sur les conditions d’accueil ? Il s’agit là d’une véritable mutation, appelée à durer et à se régénérer d’elle-même. gageons que nous aurons pérennisé les gestes barrières à la prochaine grippe cet hiver, si nous ne sommes pas reconfinés d’ici-là...

 

Une nouvelle dimension de la marque employeur

Une entreprise ne protège pas bien ses collaborateurs ? L’exposition des employés au mépris de leur santé ne passe plus auprès de l’opinion et des consommateurs. Si, auparavant, les règles de santé et de protection restaient floues, y compris parfois pour les employés eux-mêmes, la sanction est aujourd’hui immédiate et le besoin d’identifier les dysfonctionnements rapidement très fort. Voici pourquoi une veille e-réputation, au-delà de la simple surveillance de l’image, contribue efficacement et très concrètement à l’amélioration de l’organisation d’une entreprise dans son ensemble, la poussant vers plus de réactivité et, in fine, plus de bienveillance.

 

La fin du bullshit ?

Rien n’est moins sûr car la bête est coriace 😃 Toutefois, l’exercice d’esprit critique a été récemment stimulé par les débats sur les règles sanitaires, les masques, la chloroquine… Si l'on ajoute un besoin permanent de fact-checking, rentré dans les mœurs de beaucoup d'internautes, et des réactions de plus en plus prudentes face à la communication d’entreprise, tout laisse à penser que le vent tourne. Le mouvement Black Lives Matter a ainsi permis une analyse au peigne fin des prises de parole de chaque acteur économique sur la question, de la grande distribution au luxe en passant par les services, et de déceler les contradictions entre paroles et actes.

Dans un monde où chacun connaît le sens du mot greenwashing, où la santé de tous a été mise à l’épreuve des rumeurs et où les combats sociétaux ne savent plus se satisfaire de déclarations, il y a fort à parier que l’e-réputation ne retrouve de la vigueur que par le respect du logos au sens grec du terme. La force du discours, ainsi, trouve ses racines dans l’ancrage dans les faits et le réel, la parole est manifestation de la volonté de faire. C’est l’art de la pensée verbale juste.

 

Face à l’émotion construite, ce retour de la logique et des faits dans la communication, impliquant davantage de sincérité, pourrait favoriser la réputation des entreprises transparentes, prêtes à assumer leurs faiblesses pour faire amende honorable et donner à suivre l’évolution à leurs publics. Et si c’était ça aussi "le monde d’après" ?

 

Steve
 

PS : parce qu’une bonne "def" de l’e-réputation ne saurait se passer de linguistique, parlons de « l’e-réputation » plutôt que de « la e-réputation » si tout le monde en est d’accord : le terme n’étant déjà pas des plus gracieux au départ, essayons de préserver nos yeux et oreilles du capital restant en lui accordant au moins le respect dû à une voyelle en début de mot. Les contre-exemples sont légion mais sérieusement, qui voudrait continuer à se tordre la langue pour défendre « sa e-réputation » alors que « son e-réputation » demande moins d’efforts ? Bref, merci pour votre attention 😅

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