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Produit sujet à polémique, prise de parole maladroite d’un collaborateur, retombées liées à la guerre en Ukraine : personne ne peut se garantir à l'abri d'une implication forte ou d'un « bad buzz » sur les divers espaces du web social. Facebook, Twitter, Instagram, TikTok ou Telegram sont des outils de communication amplifiant grandement la diffusion de l’information : il est donc primordial de les écouter. Plutôt que de subir, il vaut mieux avoir anticipé et mis en place un dispositif de veille et gestion de crise e-réputation afin de pouvoir agir le plus efficacement possible. Si chaque crise a ses spécificités, il reste quand même possible de s’y préparer. Alors, lorsque son image de marque est engagée, comment réagir ?
De nombreuses marques ont souffert d’une mauvaise image en ligne à un moment donné de leur existence. Il y a quelques temps, Décathlon ou plus récemment Nestlé, avant d'annoncer son retrait de Russie, ont vu leur réputation dégradée par la diffusion sur les réseaux sociaux d’éléments sujets à polémique, ayant même mené à des appels au boycott. Et ce ne sont évidemment pas les seules entreprises à avoir vécu un tel épisode : on se souvient notamment d’H&M et de son sweat « Coolest monkey in the jungle » ou du spot de promotion de Dolce & Gabbana en Chine qui avaient été jugés racistes.
Qu’un bad buzz surgisse à travers les réseaux sociaux ou qu’ils n’en soient que vecteur de transmission, il est fortement conseillé de les investir, de les suivre, afin d’être capable de détecter un potentiel départ de feu : c’est là que la veille, dans ses dimensions de social listening et social media monitoring, entre en jeu.
Dans le meilleur des cas, si un plan de gestion de crise a été défini en amont et qu'une veille régulière est déjà effectuée, le pire devrait plus facilement être évité. La surveillance constante de l'activité en ligne permettra à la structure mise en cause d’être prévenue dès lors que l’information à son sujet commencera à être diffusée, ce qui lui laissera le temps d’activer une cellule de crise et de définir un plan d’intervention pour calmer le jeu rapidement.
En période de troubles, une veille quotidienne 7 jours sur 7 est fortement conseillée : elle permettra d’être alerté dès qu’un contenu potentiellement viral ou nécessitant une action est posté dans la presse ou sur les réseaux sociaux. En cas d’incapacité à assurer une surveillance en continu, il est toujours possible de faire appel à des structures expertes du domaine - comme nous - qui pourront prendre le relais.
🔥 A quoi sert la #veille dans la #gestiondecrise ?
🚿 A ne pas avoir à passer pour des héros (et tous les pompiers seront d'accord, c'est beaucoup mieux comme ça).
Via @_workchronicles pic.twitter.com/IW7lo2Y1Iz
— atchik (@atchik) March 10, 2022
La gestion d’une crise peut parfois engager une grosse quantité de travail supplémentaire, surtout qu’il est important d’être présent en continu. Des entreprises spécialisées existent et pourront, en fonction des cas, intervenir à plusieurs niveaux. Si c’est cette option qui est choisie, attention à avoir clairement défini le rôle ainsi que le périmètre d’action de chacun pour que la crise soit gérée le plus efficacement possible. Les parties prenantes gagneront ainsi du temps... Et de l’énergie !
Les spécialistes de l’e-reputation pourront être amenés à transmettre des points d’étape de la situation aux acteurs en interne, contenant des données quantitatives (évolution du nombre de mentions, contenus à forte portée,…) ou qualitatives comme des synthèses ou des tendances d’opinion qui permettront, d’un coup d’œil, de savoir de quelle manière la crise évolue et qui serviront à définir le reste des actions. De nombreux outils de social listening, tels que Talkwalker, Visibrain ou Sysomos permettront, grâce à des « requêtes » précises, de faciliter le travail des analystes. Tout sera donc scanné par les équipes, des médias en ligne aux réseaux en passant par vos espaces propriétaires qui ne sont pas à négliger.
Ils pourront également apporter des préconisations d’intervention comme des prises de parole ou des créations de posts voire intervenir eux-même directement, grâce à des éléments de réponse construits conjointement en amont et apportés aux internautes afin de temporiser la situation et les rassurer quant à la valeur de leur commentaire. Dans le cas de Décathlon par exemple, on voit à quel point l’intervention rapide et pertinente de Yann, le community manager de la marque, a permis à la polémique de s’éteindre rapidement.
Aujourd'hui encore, malgré les différents exemples qui émaillent régulièrement l'actualité, de nombreuses marques et institutions ne se sont pas munis d’une veille préventive et ont tendance à prendre des décisions seulement au pied du mur. Et comme nous l'avons vu, sans visibilité à plus ou moins long terme, difficile d’agir de manière efficace… Alors pour une e-réputation soignée, anticipez !
"TikTok, du futile à l'utile" : c'est sous cet angle que nous avons abordé les intérêts et les enjeux de TikTok lors du deuxième Conv'Call, le rendez-vous d'Atchik sur Twitch. Vous l'avez raté ? Bonne nouvelle, il est disponible en replay ! 🥳
Un joli plateau, c'est avant tout des invités pertinents et ouverts à la conversation (et vous savez à quel point nous aimons les conversations). Pour l'occasion, nous avons été servis avec, aux côtés de Steve Bonet (directeur conseil et communication, Atchik) et moi-même :
Le replay est à découvrir directement sur Twitch (n'hésitez pas à vous abonner pour ne pas rater les prochains).
Il est également disponible de manière permanente ci-dessous, sur Youtube :
Dans le déroulé de la conversation ou selon questions du tchat, ces éléments ont figuré, parmi tant d'autres, au programme de ce stream. Alors, comment gagner des abonnés sur TikTok ? Petit extrait :
Le reste est à retrouver en replay 😉
Bon visionnage !
Chef de projet "Présence en ligne"
La cérémonie des César, ce n'est pas que du cinéma... Surtout depuis l'édition 2020 particulièrement haute en couleurs. Alors que de nombreux sujets brûlants parcourent la société et les réseaux sociaux, l'événement ne constitue-t-il pas un carrefour des thèmes du moment ? Dans le travail de veille des médias sociaux en tout cas, il y a fort à parier que l'environnement de la cérémonie des César vienne ajouter des résultats supplémentaires à quelques thématiques... Que nous proposons de passer en revue avant le grand soir.
Qui n'aime pas le cinéma ? On mesure chaque jour le plaisir de se faire une toile, alors même que les cinémas sont fermés. Difficile de célébrer le cinéma dans ces conditions et, comme beaucoup d'éléments de nos vies depuis un an, l'action autour des César 2021 se déroulera un peu à distance... En particulier sur les réseaux sociaux, dans les commentaires en ligne autour de la cérémonie. Réactions à chaud, relais des meilleures blagues, vidéos à la volée, photos de l'événement... L'agitation autour des César devrait cette année encore mettre Twitter en ébullition, faire vibrer Instagram, Facebook voire LinkedIn pour les professionnels du secteur... Et donner lieu à des streams de commentaires de cérémonie sur Twitch ou à de tout nouveaux salons Clubhouse d'exégèse des remises de prix. Un bon gros travail de veille sur l'événement en perspective, donc. Sauf que...
Sauf que le contexte cristallise à peu près TOUS les sujets de société du moment autour de l'événement. Comment, dès lors, ne pas trouver un intérêt à suivre les répercussions et en imaginer, cette année encore, les retombées ? Petit tour d'horizon des dossiers en question et des sujets de veille potentiels associés.
C'est presque une citation apocryphe des César 2020, alors qu'écrite après : la phrase issue de la tribune de Virginie Despentes a soulevé un véritable mouvement, juste avant le premier confinement, et résonne encore aujourd'hui. Un an après la remise d'un trophée à Roman Polanski, les braises sont toujours vives. Libération de la parole, multiplication des témoignages sur les réseaux sociaux, révélations : les témoignages autour des violences sexuelles, du harcèlement à l'inceste, de "La Familia Grande" à #sciencesporcs, abondent.
Comment, pour ces César 2021, ne pas penser à la fois aux remous de l'an dernier et au chemin parcouru ? Les communautés en ligne ont gardé la parole toute l'année et, par la force du calendrier, l'événement tombe la même semaine que la Journée Internationale des Droits des Femmes. Il est certain que les internets ne vont pas lâcher les causes actuellement défendues et feront vivre les réactions sur les réseaux sociaux durant la cérémonie. Le travail de veille et d'analyse des conversations s'en trouvera, lui, extrêmement enrichi.
On le sait, les salles de cinéma sont fermées. Comme d'autres secteur "non essentiels", le monde de la culture se languit profondément, lorsqu'il ne dépérit tout simplement pas ou ne se mobilise pas avec force. Les occupations de théâtres en cours restent à cet égard une illustration parfaite du climat dans le secteur culturel. On notera d'ailleurs, comme un écho, le joli titre de Libération "On se lève et on se tasse" à propos des concerts-tests pour une éventuelle reprise.
Une cérémonie aussi médiatisée et symbolique que celle des César, avec son lot d'acteurs, de producteurs, d'intermittents et de personnalités engagées constitue-t-il la tribune parfaite pour exprimer ce malaise ? Là encore, entre communication politique, mobilisation sociale et performances artistiques, beaucoup de matière à analyser et commenter devrait découler de la cérémonie.
Les paris sont ouverts (sur Winamax)😏
Après la catastrophique séquence de pression sur les équipes de Canal+ à la suite d'un sketch et du renvoi de Sébastien Thoen, "l'esprit Canal a pris un sérieux taquet". De même que la réputation du groupe, très largement critiqué dans les conversations en ligne et qui a dû donner lieu à une veille de crise pour en mesurer l'impact. Peut-on s'attendre à une explosion de mèmes et de charges dans la salle et sur les réseaux sociaux ? Si la scène et le public présent ne bougent pas, il y a fort à parier que les communautés en ligne ne manqueront pas de le faire remarquer. Là encore, un bien beau terrain de social listening en perspective...
"Je suis heureuse, parfois fâchée. Je m'énerve, je m'embrouille, je m'offusque mais souvent je me réjouis."
Bref, devant les César @foismarina est comme nous tous. Sauf que cette fois, c'est elle qui sera sur la scène ! #César2021 pic.twitter.com/Dv1IwH5DCM
— CANAL+ (@canalplus) March 11, 2021
La diversité et l'égalité des chances restent des sujets particulièrement brûlants avec, notamment, un grand écart entre la ligne éditoriale de CNEWS, du groupe Canal, et l'attendu d'une cérémonie comme celle des César... Il pourrait y avoir des étincelles au milieu du parterre de stars. Face à la possible colère mais aussi aux débordements racistes et xénophobes, comment les pages officielles et les comptes sociaux de toutes celles et ceux qui prévoient de relayer l'événement vont-ils assurer la modération en live ?
Au-delà de tous ces sujets, le covid-19 en lui-même continue de rythmer les vies de tout le monde. Et l'on ne peut s'empêcher de repenser au comportement un peu léger de certaines vedettes face à la pandémie ou aux propos complotistes tels que ceux, récemment, de Victoria Abril. Respect des gestes barrières, port correct du masque, délires complotistes de stars... On parle, ici, de personnes à l'influence majeure, y compris sur les réseaux sociaux. Certaines sorties liées aux César pourraient bien donner lieu à de nouveaux mèmes ou de nouvelles références à suivre à travers les conversations en ligne prochainement. De quoi, là encore, livrer de précieux clés de compréhension en veille e-réputation, sectorielle ou plus largement sociétale.
Il n'en reste pas moins, au bout du bout, que parler de films et d'évasion pourrait nous faire le plus grand bien alors, comme le dit Quentin... 🤩
Connaissez-vous Discord ? Depuis le confinement, plusieurs outils ont trouvé grâce auprès des entreprises et institutions pour organiser le télétravail : Slack, Microsoft Teams, Zoom… Et au-delà de ces solutions de visioconférence et de travail à distance très calibrées, quelques structures ont pensé à un outil qui regroupe l’ensemble des fonctionnalités des solutions existantes sur le marché : Discord.
Discord est un logiciel gratuit de VoIP (Voice over IP) et de messagerie instantanée pensé pour faciliter la communication des joueurs pendant leurs parties de jeux vidéos. Jason Citron est à l’origine de cette idée en 2015, avec comme ambition de vouloir fusionner tous les logiciels de communication qui existaient déjà à l’époque : Skype, TeamSpeak, Mumble. En effet, le principal défaut de ces logiciels concernait les ressources qu’ils puisent pour fonctionner correctement, que ce soit au niveau réseau ou graphique.
C’est en janvier 2016 que la start-up de Jason Citron lève 20 millions de dollars avec trois millions de comptes. En juillet 2019, Discord comptait plus de 250 millions d’utilisateurs.
Sur Discord, tout le monde peut rejoindre un groupe de discussion que l’on appelle “serveur”. La logique d’organisation des serveurs et de leur contenu est à peu près la même que sur Slack : les serveurs correspondent aux équipes, et intègrent tous deux des canaux de discussion.
Mais où réside la différence avec Slack ? Tout simplement dans les salons vocaux. Sur Discord, on peut aussi bien écrire que parler avec les membres d’un salon. Pas de limites en ce qui concerne le nombre de salons vocaux par canal.
Historiquement utilisée par les gamers pour usage personnel, mais aussi par les développeurs, on remarque aujourd’hui que la plateforme attire de nouvelles audiences… Et le confinement du printemps 2020 a forcément accentué cette tendance !
Aujourd’hui, chaque streamer possède son propre serveur Discord attitré. Les membres (et non membres) de la communauté d’un streamer peuvent donc le rejoindre et échanger sur plusieurs canaux selon les préférences du streamer. On retrouve généralement un canal d’échanges, un canal pour trouver des joueurs pour jouer à un jeu, un canal d’entraide, et bien d’autres.
Période de confinement oblige, l’éducation a dû innover pour proposer des cours en ligne : Zoom, Google Hangouts, Blackboard Collaborate… Les plateformes de vidéo-conférence ont été très sollicitées par les écoles et universités pour maintenir les cours. Cependant, certains professeurs préféraient utiliser des outils maîtrisés par les étudiants pour leur permettre de s’adapter au mieux à ces nouveaux moyens : Discord en est l’exemple parfait.
"Salut ! En cette période de confinement, je sais que certains collégiens sont en difficulté pour suivre leurs cours, donc j'ai créé un serveur discord pour qu'ils puissent s'entraider et se faire aider par des lycéens, étudiants, ou même prof !https://t.co/pyLjFyuiuu "
— send your confess (@sendurconfess_2) April 1, 2020
Avoir un prof qui voit 'playing overwatch' sur discord pendant son cours : DONE
— Siohbann (@Siohbann_) September 9, 2020
Les professionnels de l’informatique et les apprenants privilégient également Discord pour créer des communautés et pour pouvoir échanger des conseils, demander de l’aide à la communauté sur un problème spécifique… On retrouve notamment des serveurs comme Python ou The Coding Den.
On pourrait presque croire que Jean-Luc Mélenchon s’apparente de plus en plus à un streamer en combinant Twitch et Discord, mais le “Discord Insoumis” n’est pas une de ses idées de communication décalée. Pourtant, il existe bel et bien un serveur Discord créé indépendamment de la France Insoumise qui rassemble des adhérents du mouvement politique.
Plus globalement, de nombreux groupes politiques du monde entier ont rejoint les serveurs de Discord pour faire entendre leurs voix et propager leurs idées et projets. Pour avoir une idée plus précise des forces en présence, il suffit de consulter la liste des serveurs Discord avec l’étiquette “politique” établie par Disboard ou l’annuaire des serveurs Discord Gilets Jaunes.
D’autres communautés sont abritées ici, à l’image des LGBT dont le serveur Discord regroupe plus de 450 adhérents. Tout le monde peut rejoindre le serveur, à condition de se référer à la charte de modération.
Discord représente une grande porte ouverte pour les organisations extrémistes de tous poils. Par exemple, un serveur sous le nom de “Canadian Super Players”, découvert il y a un peu plus d’un an, cachait une communauté extrémiste de 180 personnes échangeant des points de vue antisémites, organisant des tentatives d’infiltration des partis conservateurs canadiens, etc. Les suprémacistes blancs américains avaient également utilisé Discord pour organiser un rassemblement à Charlottesville, en Virginie, en août 2017. Pour couronner le tout, il semblerait que des groupes de cybercriminels partagent également des données volées, qui font l’objet d’enquêtes du FBI.
La plateforme Discord, qui connaît une croissance continue de ses communautés et de ses serveurs, voit aussi ses échanges s’intensifier. Elle s’apparente donc aujourd’hui à un véritable réseau social mainstream, sur lequel des débordements peuvent parfois faire surface. C’est dans l’optique de créer un lieu d’échange plaisant et sain que les besoins de modération sur Discord sont primordiaux.
A chaque espace communautaire sa propre charte de modération. Nous vous recommandons donc pour chaque serveur Discord créé d’appliquer une charte de modération. Cette dernière, consultable par tous et à tout moment, établit les règles du serveur et permet de justifier une sanction si une des règles n’est pas respectée. Attention, si vous souhaitez mettre à jour votre charte de modération, informez les membres de votre serveur dès son actualisation, ils doivent être tenus au courant de l’évolution de la charte de modération pour éviter tout litige.
De son côté, la charte de modération se compose de trois parties :
On ne pourrait pas vous croire si vous nous disiez que vous ne connaissez Twitch ni d'Adam, ni d'Eve. Attendez, c'est peut être pour ça que vous lisez cet article ! Bon, allez, on vous emmène dans le monde merveilleux de Twitch. Prenez place.
Il n'est pas surprenant d'entendre de plus en plus parler de Twitch ces temps-ci. La plateforme de streaming, populaire chez les jeunes connectés et passionnés de gaming, a vu son utilisation évoluer ces derniers temps. Alors, dans quel intérêt doit-on inclure Twitch dans sa stratégie digitale ? Allez, on vous explique tout !
Twitch, plateforme de streaming officiellement lancée en juin 2011 par Twitch Interactive a connu un vrai décollage après son rachat par Amazon en 2014 pour 970 millions de dollars. Pour les plus anciens, Twitch est à la base issu du site Justin.tv, un site web américain qui proposait un large catalogue de chaînes diffusant du contenu vidéo en direct.
La plateforme de streaming est historiquement connue pour permettre à n’importe quel internaute de diffuser en temps réel sur sa chaîne personnelle sa partie de jeux vidéos, de se filmer en direct pour animer une émission, ou tout simplement pour échanger avec sa communauté, c’est-à-dire avec ses viewers (spectateurs).
Parmi les contenus les plus diffusés, on retrouve des parties de League of Legends, de Fortnite, de Minecraft ou encore Grand Theft Auto V. La catégorie “Discussion” est également une des plus convoitées sur la plateforme, où on peut retrouver les streamers qui discutent en direct avec les personnes regardant leurs viewers.
Le stream est devenu une activité à temps plein pour les streamers qui regroupent beaucoup de personnes sur leurs lives, depuis qu’un système d’abonnement à des chaînes a été mis en place par la plateforme. Ces abonnements, plus communément appelés “subs”, permettent à un viewer de soutenir une ou plusieurs de ses chaînes préférées en payant un abonnement mensuel au prix de 4.99€, 9.99€ ou 24.99€. Les avantages sont multiples : accès à des émoticônes exclusifs propres à chaque chaîne, obtention d’un badge visible dans le chat de la chaîne, possibilité d’échanger avec le streamer si ce dernier décide de limiter les échanges sur le chat aux abonnés de la chaîne, retrait des publicités proposées avant et pendant chaque stream, mais aussi la possibilité d’envoyer un message personnalisé au streamer concerné.
Certains streamers peuvent réunir jusqu’à 25 000 viewers en moyenne sur leurs streams, voire plus. Récemment, on a noté le retour du streamer Sardoche sur League Of Legends, marquant l’histoire de Twitch avec un pic d’audience à plus de 100 000 viewers, et cumulant ainsi plus de 5 millions d’heures vues sur ses streams en un mois.
🏆 Les tops du mois de Juin ! ✊🏿
🥇 Sardoche
🥈 JLTomy
🥉 MinosTV_ pic.twitter.com/mmzZ7Hq9MW— Twitch Stat's 📊 (@Stats_Twitch) July 1, 2020
Mais aujourd'hui, le gaming n'est plus omniprésent sur la plateforme. Des nouveaux usages font leur apparition et de plus en plus d'entités l'incluent dans leur stratégie digitale.
Depuis quelques années déjà, la catégorie dominante reste la diffusion de parties de jeux vidéos et de compétitions esport (compétition de jeux-vidéos à haut niveau). Cependant, la plateforme est dans le viseur d’une nouvelle audience, qui n’a pas vraiment grand chose à voir avec la communauté gaming.
Et oui, quelques politiques ont déjà pris en main Twitch pour s’adresser à une audience plus jeune, même audience qui n’aurait pas forcément le réflexe de s’intéresser à la vie politique d’elle-même.
En France, nous sommes un peu les précurseurs de la politique sur Twitch. Rappelez-vous du “Grand Débathon” le 18 février 2019, un live Twitch organisé par le Youtuber et journaliste Hugo Travers, plus connu sous le nom de Hugo Décrypte. L’objectif était d’organiser un débat en direct, de 9h à 20h (oui, 11 heures de direct) avec comme invités des ministres comme Édouard Philippe, François de Rugy, Jean Michel Blanquer ou Sébastien Lecornu, des Youtubers ainsi que des invités comme des lycéens.
À l’échelle internationale, le monde entier se rappelera du premier live Twitch de Donald Trump, en octobre 2019. L'équipe du Président des États-Unis n'a pas hésité à inclure Twitch dans leur stratégie de communication digitale. Sa chaîne compte aujourd’hui plus de 132 000 abonnés. Une arrivée sur la plateforme qui n’est pas passée inaperçue. Ces enfants sont les principaux animateurs de la chaîne, invitant des personnes à intervenir sur certains sujets bien choisis par l’équipe comme “Catholics for Trump” ou “Black Voices for Trump”. Le Président des États-Unis a également fait son apparition sur sa chaîne lors d’un interview dirigé par son fils, Donald Trump Jr, plus connu sous le nom de Don Trump.
Bien que la chaîne de Donald Trump possède beaucoup d’abonnés, cette dernière ne réunit en moyenne que 148 viewers sur ces dix vidéos, et seuls les émojis sont tolérés dans le chat, impossible de communiquer de manière textuelle… Sans oublier que la chaîne ne cesse de se faire bannir par Twitch.
Récemment, c’est Jean-Luc Mélenchon qui a choisi Twitch comme nouveau moyen de communiquer avec une audience jeune, déclarant : « Les gens qu’il y a [sur Twitch] m’intéressent et sont en première ligne pour comprendre l’univers numérique ». C’est le 16 juillet 2020 que le leader de la France Insoumise lança sa propre émission “#Twitchons !”, réunissant 50 000 viewers.
En ce moment sur #Twitch pour un nouveau numéro de #Twitchons. Suivez le direct et posez vos questions : https://t.co/3R3Nav2Dbk pic.twitter.com/STTEND9PNW
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 16, 2020
Mais la politique sur Twitch peut mener à des polémiques. Le besoin de modération est donc primordial pour assurer les bons échanges et par exemple empêcher les trolls de polluer le chat d’un direct.
Tout récemment, c’est l’Olympique de Marseille qui a choisi de diffuser le match amical SV Heimstetten - OM sur Twitch. Un pari plutôt réussi qui a permis de rassembler 65 000 supporters cumulés lors des deux matchs. Aujourd’hui, la chaîne possède plus de 70 000 abonnés. Là encore, les bénéfices sont pour toutes les parties :
Twitch a également annoncé une collaboration avec le PSG, le Real Madrid, la Juventus Turin et Arsenal, quatre des plus grands clubs de football en Europe. C’est un gros coup dur pour les chaînes de sport payantes, qui se retrouvent en concurrence directe avec une plateforme gratuite et qui vont forcément devoir répondre à ces changements.
Twitch propose un guide de création d’une équipe de modération et préconise un modérateur pour 200 spectateurs sur une chaîne moyenne et recommande d’utiliser la modération automatique ainsi qu’un modérateur pour 600 viewers pour les grandes chaînes. Pour rappel, la modération automatique permet de modérer des messages grâce à des filtres. Par exemple, on peut régler un filtre pour que tous les messages envoyés sur le chat contenant le mot “raciste” soient automatiquement supprimés. Ces filtres doivent donc être utilisés à bon escient et correctement réglés, puisqu’ils peuvent supprimer beaucoup de messages hors de leur contexte, limitant donc l’expression sur un live. C’est pourquoi une intervention humaine est toujours nécessaire, un robot ne pourra mieux faire qu’un humain. Cela fait partie de nos convictions chez Atchik.
Il existe donc plusieurs solutions de modération sur Twitch.
Notez qu’il est toujours mieux de fixer les règles du chat d’entrée de jeu afin de sensibiliser les spectateurs sur leurs droits en termes d’expression sur un stream. Il est pour cela primordial de créer une charte de modération, comme nous l’avons fait pour notre blog, pour que chacun puisse se référer aux règles de prise de parole sur cet espace.
Les modérateurs sur Twitch ne sont pas uniquement là pour jouer les shérifs dans le chat et accepter ou refuser des messages tout le long d’un live. Au même titre qu’un modérateur sur les réseaux sociaux, le modérateur sur Twitch peut participer à une discussion avec les viewers depuis le chat. On remarquera sa présence grâce à une épée blanche sur fond vert clair située juste avant son nom, badge symbolique d’un modérateur d’une chaîne.
Et oui, le modérateur n’est plus ! Son rôle tend de plus en plus vers l’animateur de communautés grâce à sa capacité à interagir avec des viewers et à modérer les messages qui n’ont pas leur place dans le chat. Mieux qu’un shérif, il est garant de la bienveillance sur un stream.
Le troisième composant du trio gagnant des actions sur Twitch concerne bien entendu la veille. Pour rappel, une stratégie digitale s'accompagne TOUJOURS d'une veille. Oubliez donc tout ce que vous savez sur la veille… puisque tout est différent sur la plateforme de streaming.
Pendant un stream, les viewers ont la possibilité d’en “cliper” une partie, cela signifie qu’ils peuvent en conserver une partie et de le partager sur Facebook, Twitter, Reddit, de partager le lien du clip ou de l’intégrer sur son site.
C’est à ce moment là que la veille intervient, non pas sur Twitch mais… sur les espaces où ces clips peuvent être partagés. Un chargé de veille sur Twitch utilise donc Facebook, Twitter et Reddit pour trouver des contenus intéressants pour sa veille. Il suffit pour cela de rechercher des mots-clés en lien avec le résultat recherché et de filtrer les résultats par vidéos.
Prenons l’exemple de Jean-Luc Mélenchon et de son émission “#Twitchons”. La recherche sur Twitter s’orienterait donc sur une requête contenant le hashtag de l’émission ainsi qu’un opérateur booléen pour filtrer les résultats afin d’obtenir les vidéos uniquement.
C’est ainsi que l'obtient des informations nativement publiées sur Twitch. Cependant, cette méthode permet d’analyser en surface ce qu’il se passe sur Twitch. Pour pouvoir obtenir un maximum d’informations, il ne reste qu’à regarder chaque stream en direct et de “cliper” les éléments qui vous intéressent. Cela peut être utile si votre entreprise a conclu un partenariat avec un streamer, puisque votre marque est directement associée à l’image du streamer.
Mais rassurez-vous, si vous n'êtes pas fan de la veille sur Twitter (ça peut arriver), il existe d'autres méthodes. Vous pouvez tout à fait utiliser le moteur de recherche de la plateforme, qui se situe dans le bandeau supérieur du site. Sinon, si vous souhaitez obtenir des résultats plus poussés et plus pertinents, il suffit d'utiliser la recherche Google. Non non, ce n'est pas une blague ! Les opérateurs booléens fonctionnent aussi pour les recherches Google. Par exemple, si vous souhaitez rechercher un stream traitant du Covid-19, il ne vous reste qu'à taper dans votre barre de recherche la requête : "covid-19 OR coronavirus OR SARS COVID site:twitch.tv". Vous vous retrouvez donc avec des résultats de recherche pointants uniquement vers le site de Twitch.
Aujourd’hui, Twitch fait face aux deux géants Facebook et Youtube, qui s’orientent aussi vers le gaming avec Facebook Gaming et Youtube Gaming. Mixer, l’ancien gros concurrent dirigé par Microsoft et racheté par Facebook il y a peu, ayant fermé ses portes, ce qui permet à Twitch de regagner du terrain en faisant signer des contrats d’exclusivité aux streamers afin de faire de l’ombre à ces nouvelles plateformes. C'était d'ailleurs le cas de Ninja, un célèbre streamer américain avec plus de 15 millions d'abonnés et qui avait signé un contrat d'exclusivité avec Mixer pour une somme totale de 50 millions de dollars. Résultats des courses, Ninja peut aujourd'hui revenir sur Twitch étant donné que Mixer a claqué sa porte.
La force de Twitch réside dans sa forte notoriété auprès des connaisseurs, dans la fidélité des viewers aux streamers qui ne changeront pas de plateforme pour aller sur Facebook ou sur Youtube Gaming, sauf si on leur propose un contrat d’exclusivité plus intéressant, comme ce fut le cas de Ninja. Mais avec une croissance exponentielle du nombre de diffuseurs et le nombre d'heures vues sur la plateforme, on ne s'attend pas à voir Twitch disparaître dans les prochaines années.
En bref, Twitch est LE réseau social sur lequel il faut capitaliser si votre entreprise s’adresse à une audience connectée et jeune. Sa facilité d’utilisation et ses avantages font de la plateforme un eldorado pour toute personne ou entité étant en mesure de proposer du contenu vidéo de qualité et interactif.
Dans le cas où vous êtes déjà sur Twitch, mais que votre force de modération n’est pas au point ou que certaines fonctionnalités vous échappent, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous vous accompagnions dans la définition de votre stratégie numérique sur Twitch ! 😉 📺
Valentin
Chef de projet - "Présence en ligne"
Chacun pourra le constater, la période inaugurée en mars avec le confinement généralisé face au Coronavirus donne lieu à de profonds bouleversements. Au-delà de la crise sanitaire, l’ensemble de l’économie et des mécanismes de communication a dû muter, accélérant à marche forcée la transition numérique. L’importance des conversations en ligne, de la présence des marques sur les médias sociaux et le digital en général et, de fait, le besoin de maîtriser sa réputation en ligne ou « e-réputation » s'est révélée à tous, y compris aux plus réfractaires. Dans ce grand mouvement, le Covid-19 a-t-il joué sur la définition de l'e-réputation, de ses enjeux et des terrains de son expression ?
Comment se définit habituellement l’e-réputation ? Chacun l’aura compris, il s’agit de la réputation en ligne, autrement dit de la notoriété de l’objet étudié : marque, personnalité, produit, service, association, institution ou autre qui aurait des enjeux d’image. L’image, justement, constitue la part qualitative de cette e-réputation ; pour la quantité de mentions, d’allusions et de références sur le web social et le reste des internets qui comptent, on étudiera la visibilité.
Avant de voir ce qui évolue, commençons par rappeler les fondamentaux. Car ces notions d’image (qualité) et de visibilité ou volume (quantité) orientent considérablement la gestion de l’e-réputation et le travail de veille et d’analyse indispensable pour aller plus en profondeur.
Par exemple :
Ce n’est pas clair ? En combinant image et visibilité, nous obtenons les quatre scénarios élémentaires pour évaluer la réputation en ligne et esquisser les premières actions à mener sur les réseaux sociaux, les sites, le référencement et les relations presse :
Si ces conclusions émanent en général d’un audit d’e-réputation, travail d’analyse appelé également état des lieux de la présence en ligne, l’alerting et la veille e-réputation en continu mis en place pour surveiller au jour le jour les retombées presse, les avis en ligne ou encore les retours d’expérience et plaintes de clients sur les réseaux sociaux vont découler de cet état des lieux. La performance de ce dispositif dépendra de la pertinence du postulat de départ. Voici pourquoi, au passage, nous avons mis en place la solution Visuaktiv, qui permet d'adapter le dispositif aux besoins, au secteur et à l'échelle de chaque entreprise.
Une fois ce cadre posé, comment appréhender les récentes évolutions forcées menant à un besoin accru de présence en ligne ? Au sortir d’une période forcément plus numérique, qui a fait du digital notre lien unique avec l’extérieur et le seul débouché commercial de secteurs économiques entiers, que retenir dans l’évolution de l’e-réputation ? Si de nombreuses conclusions ne peuvent pas encore être tirées, de grands axes se dégagent tout de même :
Un renforcement du besoin de soigner son SAV en ligne
A l'issue de plusieurs semaines durant lesquelles personne n’a pu se déplacer, inutile de rappeler que les réseaux sociaux et les services en ligne ont constitué le seul moyen pour les consommateurs et clients des marques de faire entendre leur voix. Or que se passe-t-il lorsqu’un client mécontent ne trouve pas non plus satisfaction ou même écoute à l’énoncé de son problème ? La relation client constitue la première pierre de l’e-réputation et avant même le confinement, une entreprise sur deux avait peur de se faire submerger sur les réseaux sociaux.
Une présence plus forte sur les réseaux sociaux
… Et sur les internets en général : Selon les opérateurs, le flux sur la bande passante d'internet a augmenté de 10 à 30 % en France. L'usage des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram ou Tik Tok s'est fortement accentué durant la période : à lui seul, Whatsapp a progressé de 40%. Et si les conversations audio ou vidéo ont forcément porté la hausse, comme en témoignent les succès de Zoom, Hangouts ou Teams pour le contexte professionnel, le dark social que représente ici Whatsapp ne doit pas être pris à la légère car de nombreuses informations y circulent avant de devenir visibles au plus grand nombre. Nous avions consacré un billet au dark social plus pertinent encore aujourd’hui, dans ce nouveau contexte.
Par ailleurs, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une caisse de résonance plus forte encore qu’avant le confinement. Là encore, de nouvelles habitudes ont été prises : entre la transition numérique et la transition écologique, il y a fort à parier que l’ère des prospectus papier soit révolue et que les réseaux sociaux permettront de pousser la bonne information aux bonnes personnes. Avec, évidemment, le souci de ne pas reporter la pollution, fût-elle visuelle ou énergétique, sur ces espaces en ligne.
Un enjeu fort autour de la communication sanitaire et santé
Là aussi, nous avions consacré un article à la communication en ligne dans le secteur de la santé en janvier dernier et aujourd’hui, après des semaines d’informations contradictoires et de revirements, le secteur aura fort à faire pour naviguer entre fiabilité, visibilité et évitements de l’effet big pharma. Un défi conséquent.
Et au-delà des professionnels de santé, l’hygiène et la sécurité sanitaire concernent désormais tout le monde de près. Comment faire revenir physiquement les clients si la communication digitale ne rassure pas sur les conditions d’accueil ? Il s’agit là d’une véritable mutation, appelée à durer et à se régénérer d’elle-même. gageons que nous aurons pérennisé les gestes barrières à la prochaine grippe cet hiver, si nous ne sommes pas reconfinés d’ici-là...
Une nouvelle dimension de la marque employeur
Une entreprise ne protège pas bien ses collaborateurs ? L’exposition des employés au mépris de leur santé ne passe plus auprès de l’opinion et des consommateurs. Si, auparavant, les règles de santé et de protection restaient floues, y compris parfois pour les employés eux-mêmes, la sanction est aujourd’hui immédiate et le besoin d’identifier les dysfonctionnements rapidement très fort. Voici pourquoi une veille e-réputation, au-delà de la simple surveillance de l’image, contribue efficacement et très concrètement à l’amélioration de l’organisation d’une entreprise dans son ensemble, la poussant vers plus de réactivité et, in fine, plus de bienveillance.
La fin du bullshit ?
Rien n’est moins sûr car la bête est coriace 😃 Toutefois, l’exercice d’esprit critique a été récemment stimulé par les débats sur les règles sanitaires, les masques, la chloroquine… Si l'on ajoute un besoin permanent de fact-checking, rentré dans les mœurs de beaucoup d'internautes, et des réactions de plus en plus prudentes face à la communication d’entreprise, tout laisse à penser que le vent tourne. Le mouvement Black Lives Matter a ainsi permis une analyse au peigne fin des prises de parole de chaque acteur économique sur la question, de la grande distribution au luxe en passant par les services, et de déceler les contradictions entre paroles et actes.
Dans un monde où chacun connaît le sens du mot greenwashing, où la santé de tous a été mise à l’épreuve des rumeurs et où les combats sociétaux ne savent plus se satisfaire de déclarations, il y a fort à parier que l’e-réputation ne retrouve de la vigueur que par le respect du logos au sens grec du terme. La force du discours, ainsi, trouve ses racines dans l’ancrage dans les faits et le réel, la parole est manifestation de la volonté de faire. C’est l’art de la pensée verbale juste.
Face à l’émotion construite, ce retour de la logique et des faits dans la communication, impliquant davantage de sincérité, pourrait favoriser la réputation des entreprises transparentes, prêtes à assumer leurs faiblesses pour faire amende honorable et donner à suivre l’évolution à leurs publics. Et si c’était ça aussi "le monde d’après" ?
PS : parce qu’une bonne "def" de l’e-réputation ne saurait se passer de linguistique, parlons de « l’e-réputation » plutôt que de « la e-réputation » si tout le monde en est d’accord : le terme n’étant déjà pas des plus gracieux au départ, essayons de préserver nos yeux et oreilles du capital restant en lui accordant au moins le respect dû à une voyelle en début de mot. Les contre-exemples sont légion mais sérieusement, qui voudrait continuer à se tordre la langue pour défendre « sa e-réputation » alors que « son e-réputation » demande moins d’efforts ? Bref, merci pour votre attention 😅