Même avec de sérieux repères en la matière et quelques pages fétiches qui nous indiquent la voie à suivre, il n'est pas facile de retrouver toute l'information nécessaire au même endroit pour respecter les bonnes tailles d'images des réseaux sociaux. Et comme nous en avions besoin pour bien commencer 2022, nous avons pensé que cela pourrait peut-être vous intéresser aussi 😉
Petit aperçu des tailles d'images des réseaux sociaux en 2022, avec les liens de chaque source pour faciliter le suivi et l'actualisation des données.
Avec la disparition des Fleets, la montée en puissance des Instagram Reels (qui ont changé de nom), Byte... Et l'avènement de TikTok, il nous fallait un endroit pour centraliser toutes les bonnes informations et les mettre à jour pour profiter à plein des différents réseaux sociaux. Autant que cela soit sur le blog, en public, pour que chacun en profite ! Les tailles d'images mais aussi de vidéos pour les principaux réseaux sociaux sont compilées.
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Twitter a mis fin à ses Fleets. Mais pour le reste, comment optimiser ses visuels ?
Taille d'image : 400 x 400 px.
Taille d'image de couverture : 1500 x 500 px
Format préféré : 1024 x 512 px
Ratio 1:1 (carré) recommandé même si le 2:1 reste accepté par Twitter.
Source :: Twitter Business , directement du producteur au consommateur.
Video : 1080×1920px, MP4 valable, durée maximale de 2mn20sec.
Image : 1080×1920px également, en JPEG (JPG) ou PNG.
Source : socialsizes
Ici, on raisonne davantage en termes de ratios mais voici ce qu'en dit Twitter :
"Desktop: chaque ratio entre 2:1 et 1:1 est acceptable. Par exemple, 1200 X 600 (2:1), 1200 X 800 (3:2) ou 1200 X 1200 (1:1). Au-delà de 16:9 (1200 X 1400 par exemple) le ratio sera ramené à 16:9.
Mobile: 16:9 également.
Taille d'image : 800 x 418 pixels (ratio 1.91:1), 800 x 800 pixels pour un ratio 1:1 (carré).
20mb maximum par image.
Chaque ratio entre 2:1 et 1:1 est acceptable. Par exemple, 1200 X 600 (2:1), 1200 X 800 (3:2) ou 1200 X 1200 (1:1).
Max 5MB pour chaque gif.
Malgré un coup de moins bien et quelques ralentissements d'audience, Facebook reste le grand réseau social par excellence et demeure presque incontournable dans une stratégie de publication grand public. Encore faut-il savoir tirer profit de ses exigences en termes de formats...
Les photos de profil et images d'arrière-plan de Facebook doivent être soigneusement choisies pour éviter d'avoir à être changées trop fréquemment.
170 x 170, soit un format 1:1 mais ATTENTION, les photos de profil s'affichent désormais en forme de rond et non plus de carré.
Source : louisem.com.
820 x 312 px (s'affichera en 640 x 312 px sur mobile).
Taille d’image recommandée : 1200 x 628 pixels.
Source : Facebook.
Source : Facebook.
Choisissez des photos ou des vidéos d’une résolution de 1200x628 pixels (ratio d’environ 2:1)
Source : Facebook.
Lire l'article
LinkedIn reste très exigeant en matière de disposition des images... Et notamment des miniatures de liens. Dès lors qu'on a la bonne formule, tout se passe beaucoup mieux pour poster sur le principal réseau social professionnel !
400x400px (ratio 1:1, carré).
1128x191px.
1200x627px.
Donnée tenue à jour selon ce lien LinkedIn.
1040x630, bien que d'autres formats comme 1200x627px (format des minitures de liens), 1040x640px ou un format carré semblent valides à l'usage.
Instagram, c'est l'image avant tout... ce qui explique aussi pourquoi le réseau social visuel par excellence reste un peu plus tolérant sur les formats à utiliser. Encore faut-il respecter quelques règles d'usage 🤳🖼
110x110 px. Le format étant carré, la taille "Facebook" 170x170 px s'applique également.
1080x1350 px
Instagram accepte de varier de 1080x566 (paysage) à 1080x1350 (portrait).
Source :Instagram
170x170 (ratio 1:1, carré)
Source : Falcon Social.
1080 x 1920 pixels.
1200x628px
Meilleure source trouvée : Power Reviews.
Même si 2020 n'a pas été son meilleur cru, Snapchat n'a pas cessé de nous surprendre et n'a jamais arrêté de se réinventer, jusqu'à repartir à l'assaut de TikTok. Là encore, des règles d'usage sont de mise, notamment pour optimiser ses publicités Snapchat.
1080 x 1920px (ratio 9:16)
Logo : 993x284px en png pour gérer la transparence
Image : 360x600px
Source
Tout le monde en a parlé cette année... On ne présente plus TikTok, devenu site le plus visité devant Google en 2021. En revanche, on va continuer à présenter les bons formats d'images et de vidéos pour ne pas risquer des tailles un peu trop sévères dans les contenus 😉
170x170 px.
1080 x 1920px.
Meilleure source identifiée : Sharelov.com
1200x628 px (ou inférieur).
Source : TikTok Ads
Oui mesdames messieurs, on a déjà parlé de Byte et de son succès foudroyant, on vous en reparle ici pour avoir les bonnes tailles.
1110x154px.
590 x 154 px
Ces quelques informations proviennent de la communauté Byte. Toutefois, d'autres membres travaillent à rendre ces informations de formats plus lisibles. A suivre !
Idem, la communauté penche plutôt pour le format carré (1:1) mais les recommandations restent encore très vagues, Byte restant très libre pour le moment.
Bien sûr, nous aurons certainement de quoi ajouter d'autres informations au fur et à mesure des évolutions (Triller etc.). Si une information qui vous semble capitale manque à cette liste, n'hésitez pas à nous en faire part !
Avec l'avènement de Tik Tok, l'ascension de Byte et la férocité moyennement loyale d'Instagram, nombreux sont ceux qui ne donneraient pas cher de la peau de Snapchat, devenu un "vieux jeune" parmi les réseaux sociaux. Ont-ils raison ? Si l'on se pose la question, vous vous doutez bien que ce n'est pas si simple 😉
Petit tour d'horizon des surprises de Snap du moment et à venir.
C'est vrai : nous, les premiers, regardons beaucoup plus ce qui se passe sur Byte, Twitch ou Tik Tok en ce moment que sur Snap... Mais notre veille secteur hebdomadaire regorge de signes qui ne trompent pas et, parmi ceux-ci, l'actualité en hausse de Snapchat qui, peut-être moins exposé que ses concurrents, n'en oublie pas moins d'innover.
En clair, on n'avait presque rien eu à se mettre sous la dent depuis l'annonce du lancement des dynamic product ads, publicités intégrées ayant pour but de prolonger l'expérience e-commerce. Mais déjà, dans ce projet, on sentait un revirement inattendu : pour une fois, Snapchat allait copier sur Instagram... Et non l'inverse, comme l'a si bien documenté Snap lui-même à travers le bien nommé "project Voldemort". Mieux : en testant le balayage vertical, l'application envoie un petit "même pas peur" à... Tik Tok.
En lançant la version bêta de Brand Profiles, Snapchat repart de l'avant et propose de créer une sorte de page de profil pour les marques, fonctionnalité inspirée des profils publics actuels de l'application. Malin et, là encore, légèrement inspiré de Facebook au lancement de ses "pages"... Sauf que l'on attendait pas Snapchat sur ce point et que le message adressé aux annonceurs, au premier rang desquels Dior, qui a testé la fonctionnalité, paraît très clair : "restez chez nous, vous y serez comme chez vous".
(N'hésitez pas à cliquer sur l'image ci-dessous pour avoir toute l'histoire).
Et forcément, après un premier semestre en demi-teinte économiquement parlant, du moins aux yeux des actionnaires, il était nécessaire pour Snapchat de donner à se projeter vers l'avenir. En d'autres termes, se projeter vers la rentabilité, cette épée de Damoclès si familière aux réseaux sociaux et longtemps restée au-dessus de Twitter. D'où l'annonce des "Snapchat Minis", avec l'objectif annoncé de devenir une "super-application" à l'instar de WeChat, très polyvalent et surtout populaire en Asie.
Dès lors, le changement de braquet opéré cette semaine n'est pas si étonnant. Copié jusqu'au ridicule par Instagram, distancé dans le côté "nouvelle appli qui cartonne" par Byte et Tik Tok, Snap.inc devait se réinventer... La deuxième jeunesse, si enviable, apparaissait surtout comme le seul moyen de rester en vie. Et si le réseau social tout jaune devenait un couteau suisse, une véritable plateforme sociale pratique ? Alors que Facebook envisageait de "remplacer Internet" en faisant en sorte que ses utilisateurs n'aient jamais à sortir du site ou de l'appli, Snapchat s'imagine déjà en compagnon idéal, en ami vers lequel tout le monde revient en cas de coup dur ou pour profiter de ses différentes fonctionnalités.
C'est ainsi qu'après Here For You en mars pour soutenir moralement ses utilisateurs, Snapchat lance quatre applications Mini comme annoncé en juin dans une relative discrétion. Et l'enjeu pratique ressort très clairement ! Au menu :
On l'a clairement compris, Snapchat ne tient plus à rester l'appli rigolote remplie de filtres peu essentiels et de complexes potentiels. S'il s'agissait du deuxième album d'un groupe, on aurait parlé à coup sûr de "l'album de la maturité". Gageons que ces fonctionnalités de l'âge adulte ne stopperont pas pour autant la croissance de Snapchat et qu'il faudra continuer à compter avec lui dans le petit royaume du social media... Où Facebook reste roi.
Parce qu'on ne pouvait pas vous laisser partir sans rien, voici quelques pistes permettant de s'y retrouver un peu sur Snapchat et de suivre des tendances, un sujet, des personnalités... Et d'en tirer quelques données exploitables.
Bien sûr, utiliser l'application mobile et suivre des comptes constitue le premier niveau de veille, quasi-essentiel. Discover laisse la place - comme son nom l'indique, hein - à de belles découvertes et, surtout, à un suivi plus resserré des parutions médias sur la plateforme.
Mais là où la version bureau devient intéressante, c'est pour avoir une idée de l'activité :
C'est tout simple : story.snapchat.com affiche les stories publiques durant un mois. Pour accéder au contenu suivi, il suffit de faire une recherche sur cette page et de trouver le bon profil ou la localisation souhaitée ! Une fonctionnalité particulièrement intéressante pour les offices de tourisme, par exemple, surtout en cette période estivale.
Et pour aller plus loin : qui dit page publique sans identifiants de connexion dit traçage des modifications apportées à cette page grâce à des outils de veille adaptés. Selon votre préférence, vous pourrez utiliser ChangeTower, Visualping ou WebSite Watcher selon des modalités que nous avons déjà évoquées pour la veille sur Tik Tok et qui vous permettront, de la même façon, de parvenir à obtenir des statistiques, des graphiques etc.
On le sait, la veille Snapchat est une sorte de Graal du social listening que personne n'a jamais atteint... Bon, ce n'est pas le Graal mais c'est déjà un joli vase ancien que nous partageons là avec vous 😅
Byte décolle. Crédité d'1,3 million d'utilisateurs en mars, le réseau social de vidéos courtes a dépassé les 600 000 téléchargements de son application en une journée, il y a quelques jours. Lancée par le créateur de Vine, l'appli Byte capitalise sur un TikTok mis à mal aux Etats-Unis pour récupérer des inscriptions... Mais peut-elle tenir la distance et s'imposer dans la durée là où Vine avait reculé ? On se penche sur la question.
C'est l'histoire de Byte, un nom qui emprunte aux bits à l'origine de l'informatique. Un nom qui évoque ByteDance, la maison-mère de TikTok... Qui a lui-même calqué son positionnement sur Vine, fondé par... Les créateurs de l'appli Byte.
Si le web social était une série Netflix, les formats vidéos courts pour réseaux sociaux camperaient des personnages revanchards et intrépides à la psychologie complexe. Dès les premiers épisodes de la saison 1, on apprendrait que la jeune appli Byte va marcher sur les traces de son oncle Vine, fier précurseur du fun en vidéo sur les réseaux sociaux. Celui-ci, en disparaissant, aurait préparé sa succession dans le monde du Social Media. Ajoutons Boomerang (le cousin sympa) et le gif animé (le grand-père qui ne vieillit jamais) pour faire monter la sauce et lancer la saison suivante.
La saison 2, en cours de diffusion, mettrait en scène Lasso (le personnage qui meurt à la fin de la 1ère saison), Reels (le second couteau appelé à venger Lasso et à devenir central vers la saison 3), Roposo (le rival indien prêt à se faire une place) pour mettre la pression sur les deux personnages principaux, TikTok et Byte.
Bref, présenter l'appli Byte et son environnement, c'est déjà montrer le niveau de concurrence sur ce créneau et sa position-clé dans le paysage actuel des réseaux sociaux.
Tout est parti d'un constat : en une journée, Byte a dépassé les 600 000 téléchargements alors même que l'appli n'est pas disponible en Inde, jusqu'ici premier marché mondial de TikTok. Une hausse fulgurante pour l'appli lancée en janvier et qui, selon nos observations régulières depuis, stagnait quelque peu.
En juillet, nouveau rebondissement dans le scénario : la pression sur TikTok aux USA aurait, selon Presse-Citron, incité les utilisateurs à se rabattre sur l'appli Byte. Les propos de Mike Pompeo visant à mettre la pression sur la Chine auraient en effet eu le même effet que l'interdiction de TikTok en Inde, qui a de son côté permis au concurrent Roposo de décoller... A hauteur de 500 000 téléchargement PAR HEURE.
Or une autre explication existe et, si elle ne remplace pas totalement cette raison, vient certainement la compléter. Ainsi, après le coup d'éclat de l'Alt TikTok ayant torpillé un meeting de Donald Trump, l'heure du repli à couvert pourrait avoir sonné... Avec un rendez-vous donné sur Byte. C'est en tout cas l'explication (étayée) avancée par Buzzfeed News pour commenter l'actuelle transhumance d'un réseau social à l'autre.
Quelle que soit la raison, la véritable question demeure : ce mouvement est-il appelé à durer ? A s'amplifier ? A créer une guerre de tranchées entre plateformes de vidéos courtes ?
Byte part avec un avantage et un inconvénient qui, tous deux, tiennent dans la même donnée : l'historique de Vine.
En effet :précurseur en son temps, agitateur de fun sur Internet, Vine accompagna fidèlement les tweets du début des années 2010. A cette époque, le service de vidéos de six secondes- racheté par Twitter - a bel et bien possédé cette recette du succès... Puis Vine s'est arrêté en 2016. Pourquoi ? La raison n'a pas été clairement donnée, bien entendu, mais il semble assez clair que l'application, qui avait évolué en véritable réseau social, faisait face à des vents trop contraires :
Byte peut-il s'affranchir de cette même logique ? Si le sort de Snapchat paraît en ce moment assez incertain, celui de Byte va devoir emprunter un nouveau chemin pour que l'appli s'installe pour de bon. Il serait intéressant de voir la plateforme prendre une revanche pour son aîné Vine mais concrètement, les utilisateurs attendent des fonctionnalités nouvelles, du fun... Bref, de l'intérêt. A l'heure des filtres et du play-back généralisé, il va falloir avancer de sérieux arguments. Pour MJ Widomska de YRS TRULY, TikTok offre déjà trop de fonctionnalités à une masse trop critique d'utilisateurs pour être rattrapé par ses concurrents. A moins que le réseau social chinois ne soit banni aux Etats-Unis, ce qui rebattrait considérablement les cartes.
Il n'y a pas de raison que les médias sociaux échappent à la règle, c'est par la veille régulière et l'écoute que l'on s'assure de la cohérence de son offre avec les réelles attentes de ses audiences. Il semblerait que Byte ait bien compris l'intérêt de cette écoute et, mieux encore, de la communication qui en découle :
you'll see some of these features very soon, and all of them will come out in the next few weeks.
thank you for all the feedback on what you want in byte. if you have more ideas, drop em in the replies 👇
— byte (@byte_app) July 9, 2020
Si le sort de Byte dépend en partie des bonnes ou mauvaises fortunes de TikTok dans les prochaines semaines, force est de constater que le petit réseau qui monte a tiré les leçons du passé et s'applique à satisfaire au maximum ses utilisateurs. A suivre et, surtout, à ne pas négliger pour s'adresser à la GenZ... Voire à la génération Y juste au-dessus. Si les Millenials adoptent Byte, il y a fort à parier que le destin basculera définitivement en sa faveur. Et que Vine tiendra sa revanche. Voilà une série qui pourrait se transformer en saga de plusieurs saisons 🎬