Peut-on vraiment identifier des tendances ou, mieux encore, les concevoir à partir de l'écoute des conversations en ligne ? La réponse est oui. Des commentaires laissés sur les comptes sociaux des entreprises aux manifestations spontanées, des comparatifs entre marques aux stories moqueuses ou aux nouvelles attentes des consommateurs, toute la matière est là. Découvrez une piste purement issue du travail de veille sectorielle de nos équipes.
Comment détecter les tendances de demain dans l'agroalimentaire ?
Par l'écoute des médias sociaux, et notamment par l'analyse des commentaires laissés par les internautes. Qu'ils soient laissés sur vos comptes sociaux ou en-dehors, ils révéleront de précieux retours d'expérience et les plaintes les plus récurrentes mais aussi de vraies idées ou, encore, les tendances émergentes de consommation et les changements d'habitudes.
Et si cela vaut pour tous les secteurs, c'est notamment valable dans l'agroalimentaire, où les enjeux sont aussi forts que variés. Pour illustrer le propos, nous revenons cette semaine sur l'intérêt du "vrac" pour les boissons végétales, identifié ces dernières semaines... Et qui donne une piste purement issue du travail de veille sectorielle de nos équipes.
Quelques tours de veille stratégique permettent de consolider quelques notions avant d'étudier de plus près les signaux faibles. Ainsi, le vrac symbolise à lui seul :
🥜 le zéro gaspillage
🥜 la lutte contre le suremballage
🥜 une consommation plus éthique, scénarisée en magasin.
Les boissons végétales, bio ou non, sont de plus en plus plébiscitées mais se confrontent quant à elles à deux reproches récurrents :
🥛La quantité d'eau Vs produit (sic)
🥛L'emballage.
En recoupant les données, en étudiant les réactions dans les commentaires et les interactions, la mise en relief des informations permet à nos équipes de veille de faire ressortir des enseignements précieux comme, ici, l'émergence d'opportunités autour des boissons "en vrac".
D'Instagram à Reddit en passant par Twitter, TikTok et Facebook, consommateurs, influenceurs et producteurs délivrent, chacun à leur manière, une foule de messages... D'une valeur inestimable !
Et si, d'ici un an, vous voyez fleurir ce genre de solutions... C'est que certaines entreprises auront saisi la balle au bond 😉
Toute entreprise présente sur les réseaux sociaux a déjà été sollicitée en message privé (ou DM pour les intimes). Cette partie intégrante du CRM joue même un rôle pivot dans la gestion de la relation client en ligne. Mais à l'inverse, comment une page peut-elle prendre l'initiative de contacter des internautes, clients ou prospects, ou même d'autres pages ? Faut-il nécessairement que la personne ou le compte suive la page pour qu'on puisse lui écrire en privé sur Facebook, Twitter ou LinkedIn ? A chaque réseau social ses règles en matière de messages privés... Et nous allons les passer en revue ensemble 😉
Sur Facebook, les messages privés ont donné naissance, au fil du temps, à une application de messagerie à part entière : Messenger. C'est même devenu, pour les 18-25 ans, la seule véritable raison de conserver un profil Facebook.
L'intérêt de passer par Messenger est avant tout publicitaire : les publicités s'affichant directement sur Messenger auront davantage de chances d'atteindre des publics s'éloignant de Facebook, comme les jeunes.
Dans un second temps, Facebook offre la possibilité de contacter les participants à un événement via Messenger, ce qui est toujours ça de pris...
Tout n'est pas possible sur Messenger au nom d'une page Facebook, loin de là. Est-ce pour éviter le spam ou pour obliger à passer par la case publicité (et donc paiement) ? Toujours est-il que si un internaute ne suit pas votre page, vous ne pourrez pas démarrer de conversation privée avec lui. Impossible, donc, d'envoyer un DM à une influenceuse ou de rentrer en contact en message privé avec un prospect par exemple.
Chez Twitter, les choses sont beaucoup plus simples. La fonction de DM est pleinement intégrée au réseau social et le passage du public au privé se fait de manière très fluide.
Parfois, contacter une personne en privé s'avère particulièrement payant, notamment pour éviter un mécontentement ou une crise. Mais est-ce toujours possible ? Ici, tout dépend... des autorisations données par un internaute. Ce dernier peut choisir de garder ses "DM ouverts" ou non. Et dans ce deuxième cas de figure, les messages privés peuvent être réservés aux seuls abonnés... ou complètement fermés.
Instagram, l’autre plus gros réseau social appartenant à Meta, ne s'éloigne pas de son grand frère. Cela peut même s'avérer un peu confondant tellement les réseaux sociaux sont liés entre eux. On retrouve ainsi au même endroit, dans le Meta Business manager, les commentaires et messages privés de Facebook, Instagram et Messenger.
La subtilité d'Instagram vient justement du fait que son fonctionnement rappelle celui de... Twitter. En effet, la gestion des droits rappelle davantage celle du réseau au petit oiseau que du reste de Meta, avec limitation des accès selon la proximité. En tant que page, donc, les contacts dépendront là aussi des autorisations accordées par chaque utilisateur ou compte professionnel.
LinkedIn ne se laisse pas apprivoiser si facilement. Simple d'utilisation en tant que particulier, il s'avère plus tortueux dès lors que l'on veut gérer une page professionnelle de manière sérieuse.
Et en tant que particulier justement, on a tous fait l'expérience de ces messages privés intempestifs venus d'on-ne-sait-qui pour nous vendre on-ne-sait-quoi sans véritable lien avec nos besoins... Ca, c'est un InMail sponsorisé.
Quelle différence avec les messages privés alors ? Aucune en matière de réception (les deux arrivent au même endroit). Disons simplement que les inMail sont des messages privés "étendus", permettant aux détenteurs de comptes payants (Sales Navigator et autres) d'atteindre davantage de monde.
Mais en tant que page, peut-on contacter une personne qui ne nous suit pas ? Non.
Peut-on contacter une personne qui nous suit ? Non plus.
D'autres questions ?
Ah si : quel intérêt alors d'en parler ? En fait, avec un peu de sponsorisation (publicité encore, donc), les possibilités s'ouvrent un peu... Mais dans ce cas, mieux vaut tout de même confier l'expédition du message privé à un compte plus personnalisé, comme celui de votre commercial par exemple 😊
Twitch a préféré parler de whispers (chuchotements) pour qualifier les "messages privés", "DM" ou "MP" entre deux personnes. Et ça nous va.
Quelle différence ? La facilité, peut-être... Car pour ouvrir une discussion privée avec quelqu'un, il suffit de taper w / [nom de la personne] dans un canal de tchat. Simple, non ?
➡ Retrouvez ici tous nos raccourcis pour la modération et la réponse sur Twitch (oui, la cheat sheet Twitch d'Atchik, à répéter plusieurs fois de suite si vous voulez tester votre élocution).
Le plus simplement du monde !
Dernier arrivé (ou presque) des réseaux sociaux, TikTok a eu le temps de copier sur ses petits camarades pour développer les bonnes fonctionnalités. Et en matière de messages privés, la plateforme chinoise a pris soin de penser à deux fonctions-clés :
Et comme il n'y a pas de "page" à proprement parler, comme sur Twitter, vous pourrez donc envoyer des DM sur TikTok au nom de votre entreprise ou de votre organisme à qui vous y autorisera, tout simplement. De quoi aborder de la meilleure des manière votre relation client ou votre activité de prospection sociale.
Là, c'est plus surprenant... Car si l'on sait que Youtube est avant tout une plateforme de vidéos, on sait aussi que cette branche de Google étend de plus en plus sa dimension de réseau social. Oui mais... Non, pas en matière de DM.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Youtube a fermé ses messages privés en 2019. N'espérez donc plus rien de ce côté-là. Est-ce pour autant une décision définitive ou juste une pause avant refonte à l'avenir ? Difficile à dire aujourd'hui.
Vous savez désormais tout sur les possibilités laissées en tant que page pour contacter des utilisateurs ou d'autres pages sur chaque réseau social, de Facebook à TikTok en passant par Instagram et LinkedIn. Rappelons toutefois queles fonctionnalités évoluent constamment, à l'image des accès DM sur Youtube, il est donc primordial d’effectuer une veille secteur pour ne rien louper. Et ça tombe bien, nous concoctons pour vous et votre boîte mail l’Hebdo du Web Social toutes les semaines, pour ne rien rater des actualités des réseaux sociaux 😉
Toute entreprise présente sur les réseaux sociaux garde constamment un œil sur ses KPIs, tant au niveau de la portée des publications que de l’engagement ou des conversions. Ce deuxième point, l’engagement, n’est pas à négliger car c’est grâce aux interactions de son audience qu’un compte va être poussé par les algorithmes et par conséquent plus exposé. Comment alors plaire aux différents algorithmes des réseaux sociaux ?
Sur Facebook, les algorithmes prennent en compte différentes interactions : les réactions (introduites en 2015), les commentaires ainsi que les partages publics et privés.
Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que les algorithmes de Facebook apprécient les publications recensant des réactions en tout genre. Les réactions “Love”, “Haha” et “Angry” ont toutes la même valeur aux yeux des algorithmes du réseau social. Pas d'inquiétude à avoir si une de vos publications obtient une majorité de réactions “Angry”... Du moins pas pour votre engagement - en matière d'impact sur la société, là, c'est une toute autre histoire.
Mais les algorithmes de Facebook privilégient avant tout les commentaires. En effet, plus un contenu sera commenté, plus il sera mis en avant. Les conversations sont donc au centre de l’attention des algorithmes (ah tiens, on a déjà entendu ça quelque part… 😉).
Les algorithmes de Twitter auront tendance à mettre beaucoup plus en avant les tweets qui recensent des retweets (RT) plutôt que des réponses. La philosophie du réseau social est bien différente de celle de Facebook. C’est pourtant étonnant pour un réseau social fait pour échanger entre internautes (ou entre twittos, si vous êtes un vrai).
Instagram, l’autre plus gros réseau social appartenant à Meta n’a rien de différent avec son grand frère. Ses algorithmes sont similaires à ceux qu’on retrouve sur Facebook, c’est-à-dire qu’ils mettent plus en avant les contenus les plus commentés, c’est en tout cas valable pour les posts. La subtilité réside dans l’interaction des auteurs de posts. Oui, un créateur de contenu qui interagit avec sa communauté dans les commentaires verra ses publications beaucoup plus mises en avant par les algorithmes d’Instagram. Chez Atchik, on trouve cette logique d’interaction avec sa communauté comme étant le moteur de toute présence en ligne, c’est d’ailleurs pour cette raison que l'on prône le community management conversationnel.
LinkedIn, le réseau social professionnel, possède aussi des algorithmes qui décident de mettre un contenu en avant plutôt qu’un autre. Ici, c’est également les commentaires qui ont un plus grand impact sur la visibilité des publications. Il semblerait que le type de réaction ait aussi un impact sur les algorithmes. Ces temps-ci, on a vu beaucoup de personnes demander l’avis de leur réseau, sur le choix d’un logo par exemple, en votant soit avec une réaction ❤️ ou une réaction💡. Un choix anodin ?
TikTok, ce réseau social qui monopolise toute notre attention quand on l'ouvre… n'a pas les mêmes algorithmes que ces concurrents ! En effet, ce sont les partages qui sont mis à l’honneur. Plus une vidéo est partagée, plus les algorithmes l'interprètent comme étant virale. Un mode de fonctionnement assez différent de ce qui existe aujourd'hui mais qui prend tout son sens pour mettre en avant des TikTok sur lesquels les commentaires sont désactivés.
Sur Youtube, on retrouve des algorithmes adaptés aux vidéos. Ces derniers se basent sur le watch time, c’est-à-dire sur la durée de visionnage de chaque vidéo. Si un internaute quitte une vidéo au bout de 10 secondes de visionnage sur 5 mn de vidéo, les algorithmes comprendront que la vidéo n’intéresse pas l’internaute et que les vidéos du même genre devront moins apparaître dans les recommandations de la page d’accueil.
Vous savez désormais tout sur les algorithmes des réseaux sociaux. La plupart d’entre eux se basent donc sur les commentaires pour mettre en avant des contenus. Mais selon le réseau social, cela peut varier, comme c’est le cas avec TikTok ou Youtube. Il reste cependant nécessaire de rappeler que les algorithmes évoluent constamment, il est donc primordial d’effectuer une veille secteur pour ne rien louper. C’est pour cela que nous envoyons l’Hebdo du Web Social toutes les semaines, pour ne rien rater des actualités des réseaux sociaux 😉
Alors que la visibilité pour l'année 2022 qui s'ouvre à nous reste limitée, une petite rétrospective des phénomènes issus des conversations des réseaux sociaux et autres espaces de discussion en ligne pourrait bien nous aider à y voir plus clair. Mèmes, signes d'agacement, tendances fortes... Nous avons pioché dans nos archives de ces derniers mois pour reparcourir, ensemble, mois par mois, quelques mots et expressions qui ont émaillé 2021 et forgent nos conversations en ligne actuelles, à moins de cent jours de l'élection présidentielle. En voiture, nom de Zeus !
C'est comme si les célébrations de la "nouvelle année" 2021 s'étaient retrouvées décalées de quelques semaines partout dans le monde... Les toutes premières semaines de l'année, nous avions observé deux pics de commentaires sur Twitter et sur nos clients médias présents sur Facebook. Après vérification, il se trouve que ces deux augmentations d'occurrences n'étaient pas anecdotiques.
En bref... La situation actuelle fait directement écho à celle de l'an passé à la même date, avec les mêmes "célébrations" des alertes liées à la situation sanitaire.
Bon anniversaire, petit tweet qui avait la vista. https://t.co/NYVZ3RKzf3
— Herr Döktör Z (@BlackMagicZurgo) January 6, 2021
Au fil du temps, c'est indéniable : "la parole" s'est libérée dans les conversations en ligne. Nous avons ainsi observé plusieurs pics de commentaires correspondant non seulement aux diverses révélations au fil du temps à l'époque mais, aussi, aux réactions et aux nouveaux témoignages qu'elles ont entraînés.
Olivier Duhamel, Dominique Boutonnat puis la vague de témoignages #SciencesPorcs : au fil des différentes affaires, les internautes ont utilisé l'expression "la parole" dans leurs réactions pour commenter cette déferlante de révélations.
Alors que la haine en ligne occulte souvent d'autres aspects des réseaux sociaux, cette dimension rappelle l'importance de ces espaces d'expression dans les grands sujets de société.
Alors non, on ne parle pas d'un personnage pour enfants devenus grands... Mais d'une expression devenue politique. Comme souvent, toute bonne expression apparue sur les réseaux sociaux finit par subir une distorsion de son sens principal. Au départ, "Ouin ouin" permet de ne pas écouter les caprices ou histoires personnelles de quelqu'un. Dans un chat, lors d'une partie de jeu en ligne ou sur Facebook, cela peut s'avérer plutôt rigolo, léger... Et permettre à la personne de se ressaisir.
Certes. Mais lorsque l'expression est détournée à des fins politiques, elle réduit souvent la revendication de droits (en général, de minorités ou de victimes dont la parole se libère) à un simple caprice, à une "pleurnicherie". Sur Facebook, Twitter ou Twitch, de nombreux messages conservateurs ou identitaires commencent ainsi par "Ouin ouin" pour décrédibiliser certains témoignages forts. Ce que nous avions largement constaté en mars 2021 même si le phénomène a débuté plus tôt.
Forcément, ce phénomène ne doit pas échapper aux modérateurs qui, s'ils garantissent la liberté d'expression, empêchent également les attaques ad personam (sur les personnes et non plus sur les idées) et le harcèlement en ligne.
Le mois suivant, le terme était même utilisé en titre d'un article de L'ADN sur les comportement négatifs sur les réseaux sociaux.
Quel rapport entre Lionel Messi et votre marque sur les réseaux sociaux ? A priori aucun... Du moins, jusqu'à ce qu'un délire collectif aboutisse à ces ovnis que sont les Pessi.
Dès la fin mars 2021, les Pessi ont envahi la toile. Messages cryptiques, photos de Lionel Messi (mais chauve), raids sur des comptes ciblés pour les inonder de messages... Vous avez sûrement croisé ces profils sur Twitter, Facebook, Instagram ou Twitch. Vous avez, au minimum, dû en entendre parler chez LCI, franceinfo, BFMTV ou Libération. Car les Pessi, ces gentils trolls au départ, prennent parfois une tournure politique et revendicative. Au point d'agacer certaines personnalités.
Pérenne, le phénomène ? Après un moment de gloire au printemps, les Pessi sont rentrés dans le rang... Jusqu'à ce que l'actualité les secoue, du transfert de Leo Messi au PSG au Ballon d'Or du joueur de foot.
Comptez sur nous, en tout cas, pour en surveiller encore les évolutions et en tenir compte dans la gestion des conversations sur vos différents espaces.
Un an après la théorisation formelle du "monde d'après" qui devait émerger de la crise sanitaire, "le monde d'avant" a fait son grand retour... En tant qu'expression. Mais pourquoi ?
On constate un véritable tournant juste avant le 1er mai sur les espaces de commentaires modérés par nos équipes pour plusieurs raisons :
Une expression qui en dit long sur la lassitude de chacun dès cette période, quelles que soient ses idées.
Au coeur du web social, on tombe parfois sur des termes bien particuliers et faits pour durer. C'est le cas avec "ratio", désormais indissociable des actions d'influence et d'astroturfing sur Twitter.
Le principe est simple : si le "ratio" obtient plus de likes que le tweet initial, cela signifie que ce premier tweet est considéré comme impertinent ou inintéressant par les twittos qui y sont confrontés. Un moyen simple et efficace pour une personne de faire perdre tout l'intérêt d'un tweet s'il est largement exposé.
Ptdrrr on vit dans un monde où macron se fait ratio par sonic quand même pic.twitter.com/3rvUB1nd7p
— kayace (@kaayaace) January 5, 2022
Vous aussi vous voyez des rats sur Twitter depuis cet été ? 🐀
On voit passer ce mème depuis juin sur Twitter, à toutes les sauces et dans tous les contextes. En fait, il s'agit tout simplement d'une manière de viser des personnes égoïstes avec un trait d'humour.
La comparaison est assez rude, mais certaines utilisations du mème sont parfois très recherchées et laissent place à l'humour plutôt qu'à la moquerie. Depuis... L'expression a largement fait son chemin en-dehors des réseaux sociaux :
Tema la taille du rat par la porte parole de la France insoumise sur le plateau de #TPMP pic.twitter.com/UzWymZz3B8
— Passe ta Gazouille 🧉 (@Pastagazouille) November 3, 2021
En ces temps de porosité à la désinformation, un mot, une prise de parole peuvent durablement affecter les débats. Alors que personne n'utilisait ces mots auparavant en relation avec la vaccination, l'expression de "thérapie génique" a commencé à fleurir dans les commentaires et sur les réseaux sociaux dès le 9 mars, soit juste après l'intervention de la très controversée Alexandra Henrion-Caude sur CNEWS.
Dans la foulée, des sites complotistes ont pris le relais (QActus - Mouvance QAnon, France Soir), de même que le plus visible Riposte Laïque. Et depuis, bon nombre de commentaires répètent à l'envi ce leitmotiv "ce n'est pas un vaccin, c'est une thérapie génique"... Avec un point d'orgue en août.
Si le propos n'a aucun fondement scientifique, il finit par se banaliser à force d'être lu... Phénomène qui demande une véritable vigilance dans le travail de modération.
Après quelques jours de rentrée scolaire, un enfant a été ramené chez lui pour une "dette de cantine". Ce fait divers, à la fois poignant et témoin d'une situation sociale critique, a très largement fait réagir, et plus encore dans la PQR.
Ici, nous avons étudié les mentions du mot "cantine" quel que soit le sujet... Mais pour témoigner de la vague de réactions, nous aurions pu y ajouter tous les commentaires présents sous les posts abordant le sujet. L'émotion du moment, considérable, a réellement compté dans les conversations en ligne du moment.
Dans une période qui cumule crispation sociale et campagne électorale, on pouvait s'attendre à ce que cette affaire se pérennise comme un symbole... Et qu'elle ne ressorte dans la bouche d'un candidat d'ici le premier tour de la présidentielle.
Quand Facebook et Instagram défaillent... Tout le monde se retrouve sur Twitter. Et pour cause : même Facebook a dû y passer pour communiquer sur sa panne !
Comme reproduit dans notre conversatiomètre qui, cette semaine, reprend les données de Visibrain, le nombre de mentions de "Facebook" a littéralement explosé sur Twitter... Ce qui en dit long sur nos rapports aux différents réseaux et aux usages que nous en faisons.
Oui, on en entend parler partout, tout le temps. Et nos modérateurs en lisent beaucoup. Tout le temps. Mais fin novembre, encore plus que d'habitude.
Car si le niveau de mentions s'avérait déjà très haut à l'origine sur les comptes de réseaux sociaux de médias que nous prenons en charge, les commentaires citant Eric Zemmour ou commentant un sujet y faisant référence ont connu un pic significatif après l'annonce de sa candidature.
Un dernier "coup socialmedia" avant la normalisation ?
A en croire la nature des mots-dièses et autres expressions se retrouvant en tendances Twitter mais aussi la dynamique globale dans les commentaires Facebook, Instagram et Youtube, il se pourrait que le plus haut se soit en effet produit à cette date et que, depuis, le soufflé ne soit retombé malgré les opérations en ligne des militants.
A défaut d'être original, ce premier conversatiomètre de l'année 2022, qui résume la montée en puissance de décembre, a le mérite de la clarté...
... Et sans surprise, la recrudescence de cas de covid 19 avec le nouveau variant n'affole pas que les compteurs de CovidTracker mais aussi ceux de nos plateformes de suivi des #conversations en ligne.
Si l'on constate une pause durant les journées de fête, on voit bien que le sujet prend, jour après jour, une ampleur certaine.
Même avec de sérieux repères en la matière et quelques pages fétiches qui nous indiquent la voie à suivre, il n'est pas facile de retrouver toute l'information nécessaire au même endroit pour respecter les bonnes tailles d'images des réseaux sociaux. Et comme nous en avions besoin pour bien commencer 2022, nous avons pensé que cela pourrait peut-être vous intéresser aussi 😉
Petit aperçu des tailles d'images des réseaux sociaux en 2022, avec les liens de chaque source pour faciliter le suivi et l'actualisation des données.
Avec la disparition des Fleets, la montée en puissance des Instagram Reels (qui ont changé de nom), Byte... Et l'avènement de TikTok, il nous fallait un endroit pour centraliser toutes les bonnes informations et les mettre à jour pour profiter à plein des différents réseaux sociaux. Autant que cela soit sur le blog, en public, pour que chacun en profite ! Les tailles d'images mais aussi de vidéos pour les principaux réseaux sociaux sont compilées.
[lwptoc]
Twitter a mis fin à ses Fleets. Mais pour le reste, comment optimiser ses visuels ?
Taille d'image : 400 x 400 px.
Taille d'image de couverture : 1500 x 500 px
Format préféré : 1024 x 512 px
Ratio 1:1 (carré) recommandé même si le 2:1 reste accepté par Twitter.
Source :: Twitter Business , directement du producteur au consommateur.
Video : 1080×1920px, MP4 valable, durée maximale de 2mn20sec.
Image : 1080×1920px également, en JPEG (JPG) ou PNG.
Source : socialsizes
Ici, on raisonne davantage en termes de ratios mais voici ce qu'en dit Twitter :
"Desktop: chaque ratio entre 2:1 et 1:1 est acceptable. Par exemple, 1200 X 600 (2:1), 1200 X 800 (3:2) ou 1200 X 1200 (1:1). Au-delà de 16:9 (1200 X 1400 par exemple) le ratio sera ramené à 16:9.
Mobile: 16:9 également.
Taille d'image : 800 x 418 pixels (ratio 1.91:1), 800 x 800 pixels pour un ratio 1:1 (carré).
20mb maximum par image.
Chaque ratio entre 2:1 et 1:1 est acceptable. Par exemple, 1200 X 600 (2:1), 1200 X 800 (3:2) ou 1200 X 1200 (1:1).
Max 5MB pour chaque gif.
Malgré un coup de moins bien et quelques ralentissements d'audience, Facebook reste le grand réseau social par excellence et demeure presque incontournable dans une stratégie de publication grand public. Encore faut-il savoir tirer profit de ses exigences en termes de formats...
Les photos de profil et images d'arrière-plan de Facebook doivent être soigneusement choisies pour éviter d'avoir à être changées trop fréquemment.
170 x 170, soit un format 1:1 mais ATTENTION, les photos de profil s'affichent désormais en forme de rond et non plus de carré.
Source : louisem.com.
820 x 312 px (s'affichera en 640 x 312 px sur mobile).
Taille d’image recommandée : 1200 x 628 pixels.
Source : Facebook.
Source : Facebook.
Choisissez des photos ou des vidéos d’une résolution de 1200x628 pixels (ratio d’environ 2:1)
Source : Facebook.
Lire l'article
LinkedIn reste très exigeant en matière de disposition des images... Et notamment des miniatures de liens. Dès lors qu'on a la bonne formule, tout se passe beaucoup mieux pour poster sur le principal réseau social professionnel !
400x400px (ratio 1:1, carré).
1128x191px.
1200x627px.
Donnée tenue à jour selon ce lien LinkedIn.
1040x630, bien que d'autres formats comme 1200x627px (format des minitures de liens), 1040x640px ou un format carré semblent valides à l'usage.
Instagram, c'est l'image avant tout... ce qui explique aussi pourquoi le réseau social visuel par excellence reste un peu plus tolérant sur les formats à utiliser. Encore faut-il respecter quelques règles d'usage 🤳🖼
110x110 px. Le format étant carré, la taille "Facebook" 170x170 px s'applique également.
1080x1350 px
Instagram accepte de varier de 1080x566 (paysage) à 1080x1350 (portrait).
Source :Instagram
170x170 (ratio 1:1, carré)
Source : Falcon Social.
1080 x 1920 pixels.
1200x628px
Meilleure source trouvée : Power Reviews.
Même si 2020 n'a pas été son meilleur cru, Snapchat n'a pas cessé de nous surprendre et n'a jamais arrêté de se réinventer, jusqu'à repartir à l'assaut de TikTok. Là encore, des règles d'usage sont de mise, notamment pour optimiser ses publicités Snapchat.
1080 x 1920px (ratio 9:16)
Logo : 993x284px en png pour gérer la transparence
Image : 360x600px
Source
Tout le monde en a parlé cette année... On ne présente plus TikTok, devenu site le plus visité devant Google en 2021. En revanche, on va continuer à présenter les bons formats d'images et de vidéos pour ne pas risquer des tailles un peu trop sévères dans les contenus 😉
170x170 px.
1080 x 1920px.
Meilleure source identifiée : Sharelov.com
1200x628 px (ou inférieur).
Source : TikTok Ads
Oui mesdames messieurs, on a déjà parlé de Byte et de son succès foudroyant, on vous en reparle ici pour avoir les bonnes tailles.
1110x154px.
590 x 154 px
Ces quelques informations proviennent de la communauté Byte. Toutefois, d'autres membres travaillent à rendre ces informations de formats plus lisibles. A suivre !
Idem, la communauté penche plutôt pour le format carré (1:1) mais les recommandations restent encore très vagues, Byte restant très libre pour le moment.
Bien sûr, nous aurons certainement de quoi ajouter d'autres informations au fur et à mesure des évolutions (Triller etc.). Si une information qui vous semble capitale manque à cette liste, n'hésitez pas à nous en faire part !
Deux ans de développement auront permis d'aboutir à Lokus, le nouvel outil de modération et gestion des conversations en ligne d'Atchik. Puissant, fluide, plus précis dans la détection, le successeur de Safescreen Dashboard fait ressortir toute la valeur des conversations en ligne. Sur toutes les plateformes. Un outil précieux pour une entreprise de modération, de gestion et d'analyse des commentaires comme Atchik mettant la valorisation des conversations en ligne au coeur de son intervention.
Un paradoxe perdure du côté des réseaux sociaux. Alors que le côté social devrait se trouver au centre des préoccupations, Facebook, Youtube, LinkedIn et consorts ne considèrent toujours que trop peu les commentaires en ligne, dans leur modération en tant que plateformes comme dans leurs possibilités de gestion pour les administrateurs de pages et les modérateurs. Quand elles existent, les interfaces de type business manager manquent d'efficacité, d'ergonomie ou tout simplement de données utiles. Or, pour une société comme la nôtre proposant de la modération, du community management ou de la relation client digitale, l'exigence de qualité requiert des outils de gestion des conversation plus complets et mieux adaptés.
C'est pour répondre à ce besoin que les développeurs d'Atchik ont mis au point Lokus, nouvel outil de modération de commentaires, animation, réponse et analyse des conversations en ligne. Bien sûr, l'outil permet de prendre en charge de volumes de messages très importants... Mais, surtout, il met l'intelligence artificielle au service du savoir-faire des équipes. Comment ? En permettant un niveau de tri, de précision de traitement et de réaction inégalé.
Grâce à son système de pré-filtrage, basé sur la sémantique et une maîtrise lexicale hybride entre intelligence artificielle et retours d'expérience, Lokus permet aux modérateurs, community managers et chargés de veille de se concentrer sur l'essentiel : l'analyse et le traitement personnalisé des avis, commentaires et conversations pour :
Les tentatives de Google, Facebook ou Instagram l'ont montré : une machine ne peut pas entièrement remplacer un modérateur. Elle est, en revanche, un outil de modération et d'aiguillage très précieux, voire indispensable aujourd'hui, dans un contexte de demandes d'interactions croissantes et de préoccupations liées à la haine en ligne.
Des institutions comme l'Elysée ou la CNAM aux médias comme RTL ou France 24, en passant par Carrefour ou Bjorg entre autres références, Atchik s'est fait connaître ces dernières années à travers ses services de modération, de veille, de conseil, d'animation et de relation client en ligne . Aujourd'hui, Lokus permet de passer un seuil inédit dans la gestion des conversations. En rendant rapidement disponibles les enseignements-clés et la plus-value du traitement du web social tout en maîtrisant les coûts, quelle que soit la situation.
Quelques fonctionnalités de Lokus |
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– Signalement rapide aux modérateurs des éléments à risque (menaces, propos suicidaires…) ; – Aiguillage des messages basé sur une intelligence artificielle et un savoir-faire reconnu ; – Détection améliorée de tendances, d’évolutions de thématiques et d’émergence de signaux faibles dans les conversations ; – Détection par Lokus des contributeurs d’intérêt (youtubeurs, contributeurs réguliers, influenceurs, élus…) pour personnalisation de la réponse. |
La modération constitue le premier niveau de veille sur les comptes sociaux. Quoi de mieux, donc, qu'un outil de gestion des conversations comme Lokus pour détecter efficacement les tendances et éléments de valeur ?
Avec une capacité de recherche décuplée, Lokus permet de rendre compte du nombre d'infox circulant sur un ou plusieurs comptes selon leur type, de témoigner pour les médias de l'évolution du nombre de signalement de "coquilles" dans les commentaires ou encore d'approfondir l'analyse sémantique autour d'un thème abordé sous une publication.
D'abord, il permet la lutte efficace contre la haine en ligne. Ensuite, il met en valeur les internautes les plus constructifs pour vous. Il permet, dans la foulée, de mener la bonne action sur le bon contenu. Enfin, il facilite la restitution de toutes les informations-clés transitant par les avis et commentaires. Lokus a été construit pour servir la philosophie d'intervention qui guide les équipes d'Atchik depuis toujours.
Pour libérer le potentiel des conversations en ligne.
➡ Contactez-nous pour obtenir une présentation plus détaillée.