août 25, 2021

Dans l'imaginaire collectif en matière de réseaux sociaux, on a le bon, la brute et le truand avec, respectivement, Instagram, Twitter et Facebook. Or, pour assurer la modération sur Instagram et tous les autres réseaux... C'est loin d'être si net. Car si beaucoup d'internautes voient en Twitter un déversoir de haine et en Facebook un ramassis de rumeurs et fake news, beaucoup d'éléments de valeur, à tous niveaux, y transitent... A l'inverse, "Insta" n'est pas exactement l'oie blanche que l'on imagine.

Et la modération sur Instagram, par le réseau lui-même comme par des modérateurs traitant les commentaires et mentions de comptes, s'avère indispensable, à plus forte raison en période de crise sanitaire.

Instagram, ses influenceurs, ses photos mises en scène, ses retouches Photoshop... Les critiques du réseau photo pourraient s'arrêter là. Or, avec la campagne vaccinale et le déploiement du passe sanitaire se dévoilent, plus encore que d'habitude, des travers bien plus regrettables.

 

Vaccin : du new age au... complotisme

Photos de yoga, hashtag bien-être, hashtag développement personnel, énergies, ésotérisme, non à la vaccination... Vous aussi, vous trouvez que le glissement s'est fait assez vite ?

Essayez quelques mots-dièses ci-dessus, vous verrez 😅

Il suffit de parcourir les habituels mots-dièses opposés à la vaccination ou mettant en avant les idées complotistes autour de la gestion de la crise sanitaire pour s'en rendre compte : les contenus relayant des idées dangereuses en matière de santé publique dans des posts Instagram sont légion. Pire : certains comptes en tirent, manifestement, des bénéfices commerciaux en proposant toutes sortes de services farfelus comme, ci-dessous, une "classe de processus corporel" pour "élimination des effets du vaccin".

exemple de contenu Instagram faisant le lien (commercial) entre ésotérisme et antivax en proposant d'éliminer "les effets du vaccin" (cliquez pour agrandir).

 

Plus fort encore : à partir de ce compte persuadé de mettre en évidence à travers la géologie l'existence passée d'arbres géants (en résumé : "les montagnes d'aujourd'hui = les arbres d'hier"), nous ne sommes qu'à un clic d'un site de "réinformation". En effet, on y retrouve un discours explicitement complotiste, relayant des contenus vérifiés maintes et maintes fois (Les Décodeurs, Factuel ou encore Désintox...) :

Exemple de compte de "réinformation" sur Instagram

Exemple de site de "réinformation" avec compte Instagram (cliquez pour agrandir).

 

Pourtant, ces contenus n'ont a priori pas leur place sur Instagram, alors même que Facebook a annoncé y renforcer ses mesures de lutte contre les infox. Or, malgré les signalements, la modération sur Instagram exercée par le réseau lui-même tarde à réagir... Quand elle réagit.

Et bien sûr, l'aubaine commerciale ne s'arrête pas là, Instagram dévoilant ses charmes publicitaires à qui sait bien les utiliser.

 

Un outil promotionnel efficace... même pour les activités illicites

Si Twitter a, notoirement, servi de relais aux dealers pour vendre de la drogue et faire leur commerce sur Snapchat et Whatsapp, à l'abri des poursuites, on assiste à la même mise en scène marketing avec les faux passes sanitaires... Sauf que cette fois, Instagram est en première ligne.

Avec les mêmes ingrédients que pour n'importe quel trafic : publicité en public, usage de tous les hashtags possibles, contact sur Snapchat ou Whatsapp pour les transactions :

exemple post promotionnel arnaque faux passe sanitaire sur instagram

Cliquez pour agrandir

 

Alors bien sûr, il semble logique de penser que sans chercher particulièrement ces contenus ou être abonné à ces comptes, on risque peu de tomber dessus... Sauf que ces annonces prolifèrent désormais dans les commentaires de comptes à grande audience, comme ici sous un post d'E. Macron :

Exemple commentaire publicité pour faux passe sanitaire sous post Instagram Emmanuel Macron

Cliquez pour agrandir

 

Si le premier implique une réaction de la part des modérateurs d'Instagram, le second exige de sociétés de modération comme la nôtre une réactivité impeccable pour éviter que ce type de commentaires ne viennent polluer les conversations en ligne.

 

Modérer Instagram : quelles solutions ?

On l'a déjà dit, la modération assurée par Instagram à travers ses posts laisse passer de nombreux éléments. Toutefois, même si les retraits ne se font pas toujours, il est recommandé de signaler ces contenus pour éviter leur propagation...

Et c'est bien là la seule crainte de certains comptes, organisés en conséquence :

Remarque : le passage en privé n'évite pas le signalement...

 

Or, si l'on peut signaler un compte, notamment pour "arnaque ou fraude", cette option n'est pas disponible en commentaire. Cela, forcément, complique la tâche de signalement et de bannissement d'Instagram de ces comptes. Pour des modérateurs qui, comme nous, prennent en charge les commentaires sous les posts de leurs clients, cela implique une vigilance accrue en la matière, qui passe par :

  • Une sensibilisation efficace des équipes de modération,
  • Une information régulière de nos clients sur ce type d'activités transitant par leurs espaces,
  • Un paramétrage de nos outils régulièrement ajusté pour parfaire la détection.

 

En l'état, et alors que ce type de contenus et de désinformation contribue à de graves dysfonctionnements sanitaires, la modération sur Instagram repose plus que jamais sur trois niveaux d'actions :

  • Le signalement des contenus problématiques par les internautes,
  • Le travail de modération assuré par des équipes comme les nôtres sur les comptes sociaux de nos clients,
  • La modération globale des comptes assurée par Instagram.

 

Bouton renvoyant vers la page LinkedIn d'Atchik

A peine les mesures sanitaires levées pour l'été, le variant Delta, qui progresse dans toute l'Europe, menace déjà la saison... Il n'en fallait pas plus pour relancer les complotistes en tous genres, énième version dans l'Histoire du "je ne sais rien mais je dirai tout". Alors que #NousSachons a aidé beaucoup d'entre nous à traverser cette période de pandémie avec un peu de légèreté, #NousSavons est considérablement venu gâcher la fête ces derniers temps... Et ce n'est pas fini. Explications.
 


 

C'est historique : le 7 juillet, le dièse #NousSavons a pour la première fois dépassé #NousSachons. C'est peut-être un détail pour vous mais pour de nombreux observateurs, amateurs d'humour, debunkers et factckeckers en tous genres, cela veut dire beaucoup :
 

Courbe visibrain atchik #noussachons #noussavons juillet

Réalisé avec Visibrain

 

Avec un pic à 100 000 tweets sur la seule journée du 5 juillet contre quelques centaines tout au plus auparavant, le hashtag #NousSavons a atteint un niveau historique... Et imprévu. L'origine de ce mouvement ? Il semblerait que tout parte d'un tweet de JBAragon, 12K abonnés, farouchement anti-vaccination, dans lequel l'auteur s'attaque un peu à tout en même temps :


 

Depuis lors, les usages de #NousSavons ont trouvé une nouvelle place dans le paysage d'expression de Twitter. D'accord, nous direz-vous... Mais alors, pourquoi est-ce à la fois ironique et significatif ?
 

Une bascule des forces en présence

Quelques jours avant l'allocation d'Emmanuel Macron rendant la vaccination obligatoire pour les soignants et annonçant un futur pass sanitaire, c'est peu de dire que ce type de mouvements contribue à savonner la planche de l'effort vaccinal. Si les rumeurs, fake news et autres complots agitent la toile - et le monde entier tous les jours, avec ou sans internet - depuis le début de la crise sanitaire, l'effort de rationalisation et de remise au centre du discours scientifique a jusqu'ici fait l'objet d'un relais citoyen efficace.

L'un des symboles de ces garde-fous, porté par le compte Complots faciles pour briller en société, reste l'usage du mot-dièse #NousSachons dans un tweet ironique, faussement complotiste. D'ailleurs, le compte Twitter de Debunker des Etoiles, fervent défenseur de l'esprit scientifique et chasseur de fake news sur Youtube, a rapidement lié les deux hashtags, comme les deux visages d'un même Janus. Propos délirants d'un côté, propos délirants pour dénoncer leur absurdité de l'autre :
 


 

On l'a bien compris, #NousSachons se veut une parodie des gens qui "sachent", ou plutôt qui croient (croivent ?) savoir. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un mot d'ordre totalement premier degré vienne effacer cette subtilité originelle, sans aucun recul, devenant ainsi la parodie de sa parodie...

➡ Pour creuser le sujet, vous pouvez retrouver notre explication et la conversation associée sur LinkedIn.
 

La bascule, elle, s'opère à partir du moment où #NousSavons devient plus gros que #NousSachons, dès le 4 juillet. Auparavant, le rapport de force se maintenait sans comparaison :
 

Courbe avant le 4 juillet montrant la prédominance de #NousSachons sur Twitter
 

... Après le pic des 4-5 juillet, reproduit plus haut, nous constatons une nette inversion.
 

Bascule après le 8 juillet avec #NousSavons dominant par rapport à #NousSavons sur Twitter
 

Quelle teneur dans les conversations en ligne ?

Depuis lors, les messages à caractère complotiste ont vécu une certaine libération de la parole. Le dièse #NousSavons agit comme un ralliement, permettant la diffusion de plusieurs autres mots d'ordre plus contextuels comme, ce jeudi 15 juillet, "#passedelahonte" (sic) :
 

exemples tweets #passedelahonte #passdelahonte #noussavons
 

En clair, alors même qu'entrent en collision, au cœur de l'été, le pass sanitaire, la vaccination obligatoire pour le personnel soignant et d'autres éventuelles catégories mais aussi l'inexpugnable montée en puissance du variant delta et la perspective d'une troisième dose de vaccin Pfizer, il apparaît clair que la période s'avère propice à de nouvelles incertitudes... Et à de nombreux fantasmes quant au but de la campagne vaccinale. Aux portes de la campagne électorale pour la prochaine élection présidentielle, le sujet reste à surveiller de près : un travail de fond qui concerne en premier lieu les chargés de veille, les analystes... Mais aussi les modérateurs.
 

Steve

 

Bouton renvoyant vers la page LinkedIn d'Atchik

Chacun pourra le constater, la période inaugurée en mars avec le confinement généralisé face au Coronavirus donne lieu à de profonds bouleversements. Au-delà de la crise sanitaire, l’ensemble de l’économie et des mécanismes de communication a dû muter, accélérant à marche forcée la transition numérique. L’importance des conversations en ligne, de la présence des marques sur les médias sociaux et le digital en général et, de fait, le besoin de maîtriser sa réputation en ligne ou « e-réputation » s'est révélée à tous, y compris aux plus réfractaires. Dans ce grand mouvement, le Covid-19 a-t-il joué sur la définition de l'e-réputation, de ses enjeux et des terrains de son expression ?

 

personne exposée aux médias, illustration notoriété e-réputation def définition enjeux crise sanitaire

 

Comment se définit habituellement l’e-réputation ? Chacun l’aura compris, il s’agit de la réputation en ligne, autrement dit de la notoriété de l’objet étudié : marque, personnalité, produit, service, association, institution ou autre qui aurait des enjeux d’image. L’image, justement, constitue la part qualitative de cette e-réputation ; pour la quantité de mentions, d’allusions et de références sur le web social et le reste des internets qui comptent, on étudiera la visibilité.

 

L’e-réputation reste une affaire de qualité et de quantité

 

Avant de voir ce qui évolue, commençons par rappeler les fondamentaux. Car ces notions d’image (qualité) et de visibilité ou volume (quantité) orientent considérablement la gestion de l’e-réputation et le travail de veille et d’analyse indispensable pour aller plus en profondeur.

Par exemple :

  • On peut avoir une bonne image mais une faible visibilité, auquel cas on attribuera le diagnostic d’un déficit de visibilité qui impliquera de mener des actions en conséquence pour augmenter l’exposition (campagnes de publication sur les réseaux sociaux, actions SEO, ouverture de nouveaux comptes sociaux, sponsorisation etc.).
  • On peut avoir une très forte visibilité mais une mauvaise image. Si cela est lié à une actualité ou une action particulière, on parlera de bad buzz ; si le déficit d’appréciation positive est chronique, il s’agira plus globalement d’un problème d’image qui impliquera une transformation en profondeur, certainement bien au-delà de la communication.

Ce n’est pas clair ? En combinant image et visibilité, nous obtenons les quatre scénarios élémentaires pour évaluer la réputation en ligne et esquisser les premières actions à mener sur les réseaux sociaux, les sites, le référencement et les relations presse :

 
def e-réputation : définition de l'e-réputation avec schéma image, visibilité, quantité, qualité à l'issue d'un audit de veille e-rep
 

Si ces conclusions émanent en général d’un audit d’e-réputation, travail d’analyse appelé également état des lieux de la présence en ligne, l’alerting et la veille e-réputation en continu mis en place pour surveiller au jour le jour les retombées presse, les avis en ligne ou encore les retours d’expérience et plaintes de clients sur les réseaux sociaux vont découler de cet état des lieux. La performance de ce dispositif dépendra de la pertinence du postulat de départ. Voici pourquoi, au passage, nous avons mis en place la solution Visuaktiv, qui permet d'adapter le dispositif aux besoins, au secteur et à l'échelle de chaque entreprise.

 

E-réputation et veille réputationnelle dans "le monde d’après"

 

Une fois ce cadre posé, comment appréhender les récentes évolutions forcées menant à un besoin accru de présence en ligne ? Au sortir d’une période forcément plus numérique, qui a fait du digital notre lien unique avec l’extérieur et le seul débouché commercial de secteurs économiques entiers, que retenir dans l’évolution de l’e-réputation ? Si de nombreuses conclusions ne peuvent pas encore être tirées, de grands axes se dégagent tout de même :

 

Un renforcement du besoin de soigner son SAV en ligne

A l'issue de plusieurs semaines durant lesquelles personne n’a pu se déplacer, inutile de rappeler que les réseaux sociaux et les services en ligne ont constitué le seul moyen pour les consommateurs et clients des marques de faire entendre leur voix. Or que se passe-t-il lorsqu’un client mécontent ne trouve pas non plus satisfaction ou même écoute à l’énoncé de son problème ? La relation client constitue la première pierre de l’e-réputation et avant même le confinement, une entreprise sur deux avait peur de se faire submerger sur les réseaux sociaux.

 

Une présence plus forte sur les réseaux sociaux

… Et sur les internets en général : Selon les opérateurs, le flux sur la bande passante d'internet a augmenté de 10 à 30 % en France. L'usage des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram ou Tik Tok s'est fortement accentué durant la période : à lui seul, Whatsapp a progressé de 40%. Et si les conversations audio ou vidéo ont forcément porté la hausse, comme en témoignent les succès de Zoom, Hangouts ou Teams pour le contexte professionnel, le dark social que représente ici Whatsapp ne doit pas être pris à la légère car de nombreuses informations y circulent avant de devenir visibles au plus grand nombre. Nous avions consacré un billet au dark social plus pertinent encore aujourd’hui, dans ce nouveau contexte.

Par ailleurs, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une caisse de résonance plus forte encore qu’avant le confinement. Là encore, de nouvelles habitudes ont été prises : entre la transition numérique et la transition écologique, il y a fort à parier que l’ère des prospectus papier soit révolue et que les réseaux sociaux permettront de pousser la bonne information aux bonnes personnes. Avec, évidemment, le souci de ne pas reporter la pollution, fût-elle visuelle ou énergétique, sur ces espaces en ligne.

 

Un enjeu fort autour de la communication sanitaire et santé

Là aussi, nous avions consacré un article à la communication en ligne dans le secteur de la santé en janvier dernier et aujourd’hui, après des semaines d’informations contradictoires et de revirements, le secteur aura fort à faire pour naviguer entre fiabilité, visibilité et évitements de l’effet big pharma. Un défi conséquent.

Et au-delà des professionnels de santé, l’hygiène et la sécurité sanitaire concernent désormais tout le monde de près. Comment faire revenir physiquement les clients si la communication digitale ne rassure pas sur les conditions d’accueil ? Il s’agit là d’une véritable mutation, appelée à durer et à se régénérer d’elle-même. gageons que nous aurons pérennisé les gestes barrières à la prochaine grippe cet hiver, si nous ne sommes pas reconfinés d’ici-là...

 

Une nouvelle dimension de la marque employeur

Une entreprise ne protège pas bien ses collaborateurs ? L’exposition des employés au mépris de leur santé ne passe plus auprès de l’opinion et des consommateurs. Si, auparavant, les règles de santé et de protection restaient floues, y compris parfois pour les employés eux-mêmes, la sanction est aujourd’hui immédiate et le besoin d’identifier les dysfonctionnements rapidement très fort. Voici pourquoi une veille e-réputation, au-delà de la simple surveillance de l’image, contribue efficacement et très concrètement à l’amélioration de l’organisation d’une entreprise dans son ensemble, la poussant vers plus de réactivité et, in fine, plus de bienveillance.

 

La fin du bullshit ?

Rien n’est moins sûr car la bête est coriace 😃 Toutefois, l’exercice d’esprit critique a été récemment stimulé par les débats sur les règles sanitaires, les masques, la chloroquine… Si l'on ajoute un besoin permanent de fact-checking, rentré dans les mœurs de beaucoup d'internautes, et des réactions de plus en plus prudentes face à la communication d’entreprise, tout laisse à penser que le vent tourne. Le mouvement Black Lives Matter a ainsi permis une analyse au peigne fin des prises de parole de chaque acteur économique sur la question, de la grande distribution au luxe en passant par les services, et de déceler les contradictions entre paroles et actes.

Dans un monde où chacun connaît le sens du mot greenwashing, où la santé de tous a été mise à l’épreuve des rumeurs et où les combats sociétaux ne savent plus se satisfaire de déclarations, il y a fort à parier que l’e-réputation ne retrouve de la vigueur que par le respect du logos au sens grec du terme. La force du discours, ainsi, trouve ses racines dans l’ancrage dans les faits et le réel, la parole est manifestation de la volonté de faire. C’est l’art de la pensée verbale juste.

 

Face à l’émotion construite, ce retour de la logique et des faits dans la communication, impliquant davantage de sincérité, pourrait favoriser la réputation des entreprises transparentes, prêtes à assumer leurs faiblesses pour faire amende honorable et donner à suivre l’évolution à leurs publics. Et si c’était ça aussi "le monde d’après" ?

 

Steve
 

PS : parce qu’une bonne "def" de l’e-réputation ne saurait se passer de linguistique, parlons de « l’e-réputation » plutôt que de « la e-réputation » si tout le monde en est d’accord : le terme n’étant déjà pas des plus gracieux au départ, essayons de préserver nos yeux et oreilles du capital restant en lui accordant au moins le respect dû à une voyelle en début de mot. Les contre-exemples sont légion mais sérieusement, qui voudrait continuer à se tordre la langue pour défendre « sa e-réputation » alors que « son e-réputation » demande moins d’efforts ? Bref, merci pour votre attention 😅

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