Découvrez Atchik-Booost.com, notre solution pour optimiser la visibilité des petites et moyennes entreprises

Peut-on vraiment identifier des tendances ou, mieux encore, les concevoir à partir de l'écoute des conversations en ligne ? La réponse est oui. Des commentaires laissés sur les comptes sociaux des entreprises aux manifestations spontanées, des comparatifs entre marques aux stories moqueuses ou aux nouvelles attentes des consommateurs, toute la matière est là. Découvrez une piste purement issue du travail de veille sectorielle de nos équipes.
 

Comment détecter les tendances de demain dans l'agroalimentaire ?

Par l'écoute des médias sociaux, et notamment par l'analyse des commentaires laissés par les internautes. Qu'ils soient laissés sur vos comptes sociaux ou en-dehors, ils révéleront de précieux retours d'expérience et les plaintes les plus récurrentes mais aussi de vraies idées ou, encore, les tendances émergentes de consommation et les changements d'habitudes.
 
Et si cela vaut pour tous les secteurs, c'est notamment valable dans l'agroalimentaire, où les enjeux sont aussi forts que variés. Pour illustrer le propos, nous revenons cette semaine sur l'intérêt du "vrac" pour les boissons végétales, identifié ces dernières semaines... Et qui donne une piste purement issue du travail de veille sectorielle de nos équipes.
 

Quelques constats de veille stratégique

Quelques tours de veille stratégique permettent de consolider quelques notions avant d'étudier de plus près les signaux faibles. Ainsi, le vrac symbolise à lui seul :
 

🥜 le zéro gaspillage
🥜 la lutte contre le suremballage
🥜 une consommation plus éthique, scénarisée en magasin.
 

Les boissons végétales, bio ou non, sont de plus en plus plébiscitées mais se confrontent quant à elles à deux reproches récurrents :

 
🥛La quantité d'eau Vs produit (sic)
🥛L'emballage.
 

En recoupant les données, en étudiant les réactions dans les commentaires et les interactions, la mise en relief des informations permet à nos équipes de veille de faire ressortir des enseignements précieux comme, ici, l'émergence d'opportunités autour des boissons "en vrac".
 

D'Instagram à Reddit en passant par Twitter, TikTok et Facebook, consommateurs, influenceurs et producteurs délivrent, chacun à leur manière, une foule de messages... D'une valeur inestimable !
 

Et si, d'ici un an, vous voyez fleurir ce genre de solutions... C'est que certaines entreprises auront saisi la balle au bond 😉

 

décembre 15, 2021

D'un côté, le dark social et des messageries connues pour leurs échanges privés et leurs messages chiffrés de bout en bout. De l'autre, la possibilité de rejoindre des groupes, des "serveurs" ou des "chaînes" thématiques. Peut-on alors imaginer une "veille sur Telegram" ou une "veille Whatsapp" comme on met en place une veille sur Twitter ? Sans aller jusque là, on s'en rapproche... Notamment sur Telegram et Discord. Explications.
 

Illustration de l'article sur la veille des messageries du dark social : Telegram, Signal, Whatsapp et Discord
 

Les messageries de type Whatsapp, Messenger, Telegram, Signal ou Discord sont-elles des réseaux sociaux ? La question se pose depuis longtemps, même si on avait eu l'occasion de passer au crible la dimension socialmedia de Whatsapp dès 2015.

Oui mais au tournant de 2022, les messageries ont diversifié leurs usages : loin de se limiter aux alternatives à Facetime, au téléphone et aux SMS, les Whatsapp et autres Signal permettent, grâce aux groupes, de fédérer de nombreuses personnes par affinités (ah, les Whatsapp de famille 😭) ou par thématique. De nombreuses marques ont ainsi intégré Whatsapp dans leurs stratégies social media.
 

Vers une évolution plus collective du dark social

Côté presse ou médias, formels comme informels - et c'est bien là ce qui nous intéresse -, Telegram offre une vraie souplesse largement plébiscitée, avec un système d'abonnement se rapprochant finalement beaucoup des podcasts ou des flux RSS, avec la modernité du support en plus. Le mouvement, que nous avions décrit sous forme de stratégie social media pour telegram, Whatsapp et consorts dès le début 2021, s'est largement confirmé entre-temps. Et qui dit abonnement dit, forcément, possibilités de veille. Soit pour composer un "corpus" pour réaliser son sourcing de veille, soit pour mettre en place une veille push.

Vous n'êtes pas spécialiste de la veille et cette dernière phrase vous a fait peur ? Pas de panique, le reste devrait vous parler 😉
 

Comment mettre en place une veille sur Telegram ?

Venons-en au fait : Telegram permet, comme peu de réseaux sociaux et même de médias sociaux aujourd'hui, de s'abonner rapidement à des sources, des "chaînes" pour en récupérer l'information. En cela, la messagerie a fini par ressembler davantage à un fil Twitter ou, même, à un compte Feedly, avec sources bien organisées. Là, on commence déjà à parler de veille sur Telegram, non ?

Vous pouvez donc, pour commencer, vous créer un compte Telegram et vous abonner à diverses sources.
 


 

Les médias russes comme RT et Sputnik s'avèrent particulièrement actifs sur ce réseau, pour "contourner la censure des GAFA". Ce n'est donc pas un hasard -  avec l'aspect chiffré, bien sûr - si de nombreux militants, acteurs de la complosphère ou identitaires s'y retrouvent. Evidemment, le fait d'y retrouver des sources plus rares voire exclusives rend la veille d'autant plus pertinente dans certains secteurs.
 

Message de RT France pour inviter à rejoindre Telegram

Sur son site comme sur Twitter, la chaîne russe invite ses audiences à rejoindre le compte Telegram.


 

Certains comptes, à l'instar d'Anonyme Citoyen, s'avèrent par exemple particulièrement au fait des mouvements sociaux, ce qui confère un réel intérêt à la chaîne Telegram associée.
 

chaîne telegram d'Anonyme Citoyen
 

 

Comment se constituer un corpus de veille sur Telegram ?

Si vous n'avez pas la possibilité de faire appel à une équipe de veille et analyse pour vos besoins en veille stratégique ou en veille e-réputation, vous pouvez toujours vous abonner à divers comptes au fil de vos découvertes et, notamment, des annonces faites via Twitter.

Pour aller plus loin, le site Telegram Channels constitue un annuaire non négligeable des meilleures sources classées par catégorie. Une excellente portée d'entrée vers des données structurées.
 

Comment exploiter des données de veille structurées issues de Telegram ?

Pour cela, il faut un outil spécialisé... Or, peu de solutions de veille offrent à la fois, aujourd'hui, la possibilité de s'abonner, de rechercher des données pertinentes au sein des abonnements et d'en restituer la valeur par des graphiques adapatés ou de l'analyse pertinente.

Mais bonne nouvelle : grâce à notre plateforme de gestion des conversations Lokus, nous sommes en mesure de le faire pour vous 😉

➡ Contactez-nous pour tout besoin de veille sur Telegram.
 

Comment organiser une veille sur Whatsapp ou Signal ?

Ici, les contraintes techniques rendent le développement de formats à large audiences plus compliqués, contrairement à Telegram : Whatsapp a ainsi restreint à 256 personnes les audiences de groupes en 2019 pour lutter contre la propagation de fausses informations quand Signal, de son côté, permet 1 000 abonnés. Ce qui est beaucoup pour un groupe d'influence, un collectif ou une entreprise chercheant à créer un "club" d'utilisateurs-trices privilégié-e-s mais peu pour une ONG, un média ou une entreprise chercheant à diffuser largement ses informations.

Ici, le plus simple reste encore de se créer un compte et de rejoindre des groupes, selon les informations préalablement collectées. Toutefois, le potentiel ne s'annonce pas aussi important que sur Telegram en matière de veille et, surtout, les données réellement exploitables s'y font rares... Si l'on n'administre pas le groupe soi-même. Ceci étant dit, nous défendrons toujours la pertinence de lier community management et analyse des conversations car tout part de là 🕵️‍♂️
 

Comment organiser une veille sur Discord ?

Un peu à part dans cet écosystème de messageries, Discord consiste en un ensemble de "serveurs" que l'on peut se créer, à l'instar de groupes ou de "pages" sur Facebook par exemple, pour fédérer diverses communautés, diverses personnes. Et si l'on peut organiser sa modération sur Discord, on peut aussi utiliser le service pour sa veille technologique, professionnelle ou politique car de nombreux acteurs intéressants s'y (re)trouvent.

C'est notamment le cas de Flint ("l'école de robots" de veille qui fait un super boulot), de militants politiques devant s'organiser (à l'instar de La France Insoumise) ou de gamers en tout genre, forcément. Et l'avantage, c'est que la recherche au sein même d'un serveur a été pensée et facilitée, contrairement aux messageries citées ci-dessus.
 

Comment trouver des sources pertinentes pour la veille sur Discord ?

C'est la partie la plus difficile... Mais en passant par quelques sites, par Twitter et, bien sûr car on parle de Discord, par Twitch, vous allez pouvoir vous constituer un corpus de veille suffisamment solide au fil du temps pour en faire une nouvelle source d'informations particulièrement pertinente.

Citons notamment, pour commencer :

  • L'annuaire Discord politique, proche de la mouvance des Gilets Jaunes ;
  • le site DiscordL, qui recense les serveurs les plus populaires et les classe par thématiques ;
  • Et SURTOUT, la fonction "explorer" de Discord, qui donne accès à tous les serveurs publics 😍

barre de recherche explorateur de communautés sur Discord
 

Comment utiliser la barre de recherche Discord pour la veille ?

Rien de plus simple : il suffit de taper le mot ou l'expression désirée dans la barre de recherche et la requête s'effectuera parmi les contenus des serveurs auxquels nous nous somme préalablement abonnés. Mais il y a mieux et chaque chargé de veille pèsera la valeur de cette information : des opérateurs de recherche sont disponibles sur Discord, à la manière des requêtes booléennes :
 

Exemple d'opérateurs de recherche disponibles sur Discord

En clair, malgré le manque de visualisation des données (graphiques et autres petites délices de l'analyse), Discord permet de récupérer et de structurer une quantité très intéressante de contenu pour mener à bien une veille e-réputation, thématique ou sectorielle.

Et s'il vous faut une équipe capable de structurer ces données, de les interpréter et de les restituer efficacement... là encore, contactez-nous 📧
 

Steve


Qu'on le veuille ou non, LinkedIn est devenu incontournable. Ce "cher réseau" a pris une place de premier plan dans bon nombre de vies professionnelles, de la phase de recrutement à la prospection commerciale en passant par la distillation d'annonces stratégiques d'entreprises. Et loin des posts parfois éventés ou (très) consensuels, une multitude d'informations de valeur se révèle dans les publications de profils ou de pages... Mais aussi dans les commentaires. Or, comment en tirer parti alors qu'aucun outil, aujourd'hui, ne permet efficacement de le faire ? On vous partage quelques pistes.

LinkedIn, ses posts d'appel à l'aide, ses histoires plus ou moins vraies à la moralité relative... Mais aussi ses actualités de pointe, ses prises de position novatrices, ses informations stratégiques : toute la richesse du réseau se retrouve dans ces diverses couches, reliées par le fil bien identifié de la posture professionnelle.

Exploiter ces données pour affiner son ciblage, accélérer son activité commerciale ou renforcer son e-réputation font partie du quotidien, en BtoB notamment. Et pourtant, aucun grand outil de veille des réseaux sociaux n'intègre réellement cette plateforme. LinkedIn passe ainsi totalement à travers les mailles du social listening. Pourquoi ? Et comment s'organiser en conséquence ?

 

S'abonner, le premier réflexe de veille

Comme sur Facebook ou tout autre réseau de manière historique, la première démarche de veille consiste, pour recevoir les contenus, à s'abonner. Cela peut être à une page, un profil, un groupe ou un mot-dièse... Mais à la longue, le contenu sélectionné permettra de récupérer les informations pertinentes. A condition, toutefois, de filtrer par "récent" plutôt que par "pertinence", pour contourner le biais de l'algorithme et vous laisser le loisir de trier vous-mêmes 😉

Linkedin veille strategique exemple classement par "récent" plutôt que par "pertinent"

 

Utiliser les requêtes booléennes

Même si une recherche récurrente va vous pousser à garder dans un coin vos requêtes, le moteur de recherche de LinkedIn permet tout de même de trouver du contenu, des liens, des profils... Selon vos besoins. Les requêtes boléennes vont ici se révéler très précieuses pour aller à l'essentiel dans votre veille sur LinkedIn.

Il va sans dire qu'un chargé de veille rompu à ces recherches ira certainement plus vite et plus loin mais avec les bons filtrages et les bons classements, on peut rapidement trouver satisfaction. Nous vous recommandons, toutefois, de faire appel à une équipe de spécialistes pour affiner les requêtes puis agréger, interpréter et restituer ces données. Et cela vaut pour une veille stratégique, avec écoute du secteur, comme pour une veille e-réputation. Car oui, LinkedIn pèse désormais énormément tant dans la prospective et l'intelligence économique que dans la veille e-réputation, tous secteurs confondus.

 

Utiliser les fonctionnalités de veille à disposition (sur LinkedIn et ailleurs)

Peut-être l'aviez-vous oublié... Mais LinkedIn offre son propre système de marque-pages :

Système de marque-page Linkedin, disponible avec le bouton "enregistrer"

D'autres systèmes de conservation des informations existent, du marque-page du navigateur à Evernote ou Pocket en passant par Google Docs ou tout autre lieu pour garder des URL.

Bon, bien sûr, ce n'est pas exactement cela qui vous permettra de dégager des statistiques ou une analyse fine de l'ensemble mais c'est déjà précieux... Et pour unifier ces métriques, justement, vous pouvez par exemple opter pour l'intégration de vos contenus LinkedIn dans l'outil de veille Sindup, grâce à l'extension Sindup pour navigateur ! Avis aux utilisateurs 🙂

 

Le scraping, l'alpha et l'omerta de la veille LinkedIn

Impossible, la veille sur LinkedIn ? Non, bien entendu. Commercialisable ? Ça, c'est une autre histoire. Morale ? Là encore, c'est un autre sujet.

Pour résumer, bien que LinkedIn conserve jalousement ses données, exigeant une connexion pour révéler l'intégralité d'un contenu même public sur sa plateforme, différentes manières de récupérer le texte et les divers médias présents sur une url donnée, d'un post à un profil en passant par un fil, existent. Cela s'appelle, en bon français bien sûr, le scraping.

Moyennant quelques lignes de code et un petit développement, on peut rapidement agréger de la donnée de manière artisanale, quitte à avoir un peu de travail de nettoyage après. Quelques outils comme Visualping, petite extension très pratique de surveillance d'évolution du contenu d'une page donnée, peuvent ainsi connaître un léger détournement de leur usage à ces fins.

capture d'écran de Visualping, outil de détection de changements utile pour une veille LinkedIn

C'est bien beau tout cela, me direz-vous, mais peut-on vraiment le faire impunément ?

En théorie, tout dépend de l'utilisation des données, le respect du RGPD s'imposant pour ce qui nous concerne. Cela complique un peu la tâche et le cadre juridique, bien entendu. Toutefois, une décision de justice très suivie pourrait changer la donne : aux Etats-Unis, la firme hiQ a remporté deux batailles face à LinkedIn après récupération d'informations publiques sur la plateforme, renvoyant l'affaire jusqu'à la Cour Suprême. Frédéric Martinet (Actulligence) évoquait justement l'information lors du salon i-Expo, à l'occasion d'une conférence commune animée par FLA Consultants.

 

Concrètement, qu'est-ce que cela pourrait changer ?

D'abord, LinkedIn n'étant pas propriétaire des contenus publiés par ses utilisateurs, aucune défense d'intérêts ne saurait s'appliquer en l'état. Mais surtout, la volonté de rendre une information "publique" et "accessible au plus grand nombre" par les utilisateurs implique une visibilité maximale, à l'inverse d'une restriction d'accès.

A la lumière de ces évolutions judiciaires (et juridiques), il se pourrait donc que la veille sur LinkedIn se voie, dans un avenir proche, facilitée par quelques outils ayant pris bonne note d'un jugement validant de telles pratiques. Pour l'heure, les spécialistes de la veille gardent à votre service leur savoir-faire et leurs techniques pour répondre au mieux à vos besoins de veille sur LinkedIn. Mais croyez-nous, tout le monde attend de bénéficier d'une solution technique plus stable, qui permettra de gagner un temps précieux pour l'analyse et la mise en valeur de la richesse des données.

 

A suivre de très près donc : à vous de paramétrer une veille... Sur la veille LinkedIn !

Steve

Bouton renvoyant vers la page LinkedIn d'Atchik


Non, vous ne rêvez pas : fin septembre, il était encore possible de se rendre au Parc des Expositions de Paris, Porte de Versailles, pour participer à l'ensemble des salons Digital Workplace / Documation / i-Expo décalés à septembre pour cause de confinement en mars. Rencontrer de vraies personnes dans le respect des gestes barrières pour parler veille, c'était inespéré. Le jeu en a-t-il valu la chandelle ? Plutôt oui, même si nous n'avons pas pu tout voir bien évidemment.

logo documation / i-expo

Cette édition n'avait décidément rien d'ordinaire. Déplacé à septembre au lieu de mars, organisé dans des conditions sanitaires strictes pour un déroulement aux mêmes dates que DMEXCO 2020, l'événement n'a probablement pas pu donner toute sa mesure même si la fréquentation est restée très correcte. Sur les stands, de nombreux échanges ont eu lieu et ce fut, finalement, le gros point fort de cette édition pour nous : la facilité à communiquer et à échanger en direct avec de nombreux acteurs (principalement des solutions outils d'ailleurs).

i-Expo, c'est aussi l'occasion de remettre en perspective les différentes ramifications de la veille et de l'intelligence économique dans un salon beaucoup plus centré veille stratégique, veille concurrentielle et aide à la décision que social media monitoring et e-réputation par exemple. Si de grands acteurs du social listening tels que Talkwalker ou Visibrain n'étaient pas représentés, c'est bien parce que le spectre couvrait davantage l'aide à la décision et les affaires, de la veille des brevets à l'analyse concurrentielle. Pas étonnant, ainsi, d'avoir pu retrouver des acteurs de la veille stratégique comme Sindup ou des spécialistes de l'analyse média à plus grande échelle comme FLA Consultants.

 

i-Expo, un salon pour quel public ?

La question, pourtant centrale, pourrait paraître anodine : qui vient à i-Expo ? Si l'on en croit les divers acteurs ayant animé un stand, on retrouve de nombreux professionnels de la veille et de l'analyse ainsi que des décideurs marketing ou directement Codir. Ce sont ces derniers qui, dans de nombreux cas, sont ciblés par les demandes de rendez-vous et diverses sollicitations et, d'ailleurs, le très bon principe des rendez-vous business vise à attirer cette audience. On pourrait donc s'attendre à ce que les tables rondes et conférences s'adressent à des publics déjà sensibilisés.

Or, si les rendez-vous ont tenu toutes leurs promesses, difficile d'affirmer que toutes les conférences ont permis d'apprendre réellement quelque chose ou de sentir de franches innovations. Bien sûr, nous n'avons pas été en mesure d'assister à tout mais dans certains cas, il a semblé que le public était globalement en attente d'éléments plus consistants. En clair, assister à ces conférences pour choisir une solution outil de veille stratégique peut s'avérer utile ; en attendre des informations sur l'évolution du secteur paraît, à l'inverse, en décalage avec le déroulement de la plupart des prises de parole. Quelques exceptions toutefois sont à relever, à commencer par le discours clair de Mickaël Réault (Sindup) sur la nécessité de plus en plus vitale du "bien s'informer", faisant écho aux échanges sur les dangers des rumeurs et infox d'une autre conférence (voir plus bas).

 

Des interventions permettant un état des lieux

Dans un contexte rare, il est très probable que la dimension promotionnelle (de bonne guerre) de la plupart des interventions se soit renforcée. En d'autres termes, les conférences et ateliers auxquelles nous avons eu la chance d'assister ont souvent permis aux intervenants de décrire leurs solutions, d'un point de vue technique comme philosophique, en soignant leur positionnement propre, leur segment. Ce n'était clairement pas le lieu pour confronter des points de vue mais plutôt pour les agréger.

Un détail a tout de même frappé : la prédominance des outils. À notre connaissance, très peu d'échanges ont mis en scène les chargés de veille, les utilisateurs de ces solutions et les évolutions de techniques, de périmètres ou d'approches du point de vue des usages. Et s'il a été question, côté Digimind, de la difficulté à récupérer les flux des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, leur attention se porte désormais davantage sur les marketplaces, riches en retours d'expériences. Du point de vue des usages, il apparaît que la véritable richesse provient surtout de la confrontation entre ces différentes données. Et si le défi technique pour les agréger peut poser problème, le travail d'enrichissement humain et d'analyse pour y parvenir pèse à plein.

 

i-expo, conférence automatisation de la veille avec Geotrend et Sindup, animée par Jérôme Bondu d'Inter-Ligere

Mickaël Réault (Sindup) durant la conférence "L’intelligence économique et la veille en 2020 : quelles plateformes choisir ? Comment automatiser votre veille ?"

 

Fake news, rumeurs... L'autre enjeu de la veille

Ceci étant posé, nous avons particulièrement aimé dans le contexte d'i-Expo la pertinence de la conférence "L’enjeu de la confiance : comment garantir la fiabilité et la confiance dans l’information à l’heure des fake news, des biais cognitifs et de la désinformation ?" avec une belle variété d'intervenants, des spécialistes de l'Histoire de l'art comme de la sociologie aux débunkers comme le youtubeur Debunker des étoiles.

On y apprend notamment que les plateformes de financement comme Ulule permettent aussi de lancer des projets qui vont amener à revoir l'Histoire, à l'influencer... D'où la nécessité de se mobiliser en amont pour la favorisation de l'esprit critique (ce que nous défendons également dans le travail de modération au quotidien). On y confirme aussi que les fake news, ça rapporte beaucoup d'argent... Et qu'une fausse information est partagée jusqu'à 20 fois plus que son démenti.

Souvent, l'infox tient de l'arnaque sur Internet, pour faire de l'argent facilement en agrégeant les partages et les vues : ce fut par exemple le cas rapporté durant la conférence de jeunes Macédoniens qui créaient des fake news pro-Trump pour gagner jusqu'à 50K$/mois... Et malheureusement, les citoyens n'ont actuellement que peu de recours face au phénomène. Le sujet des infox et rumeurs, évidemment, nous touche de près tant sur le volet e-réputation que dans la conduite de la modération pour le compte de médias.

 

La suite... En mars 2021 ?

En résumé, Documation / i-Expo, où nous reviendrons avec plaisir pour de nouvelles rencontres, a permis dans une période particulièrement délicate de rencontrer divers acteurs techniques de la veille stratégique et informationnelle dans de bonnes conditions, avec une ouverture des conférences à des publics peu ou pas au fait des offres en présence et des enjeux du secteur. Pour des chargés de veille purs et durs toutefois, les prises de parole auxquelles nous avons eu la chance d'assister ont montré une qualité assez disparate. Peut-être serait-il utile de hiérarchiser les ateliers et conférences en fonction des degrés d'expertise, afin de ne pas repartir de zéro sur tous les sujets et permettre à chacun d'y trouver son compte et de participer plus activement à l'enrichissement des thématiques.

 

Prochaine édition prévue les 24, 25 et 26 mars 2021.

Steve

Nombreuses ont été les occasions de mettre à l'honneur le secteur de la santé cette année, en pleine épidémie de Covid-19, et de souligner les forts enjeux de présence en ligne qui s'annonçaient dès le début de l'année. Moins nombreuses ont été les opportunités de mettre en lumière les défis d'un nouveau genre que doivent relever les enseignes, les marques et tout le secteur de l'agroalimentaire, face à un marché en pleine mutation et à de nouvelles exigences en matière de consommation. Et si la présence sur les réseaux sociaux reste indispensable, la nature de ces prises de parole et interpellations a nécessairement évolué ces derniers mois... Avec quels effets ?

 
consommation-agro-alimentaire-laitier-distribution-moderation-veille-cm-presence-en-ligne-web-social-insights

 

Confinement, achats en ligne, exigences de qualité et de traçabilité, risques de pénurie  personne ne fait mystère des grandes problématiques que rencontrent aussi bien le secteur laitier que les acteurs de l'agro-alimentaire et même les distributeurs. Comment nouer et maintenir le lien avec les consommateurs ? Leur apporter confiance et satisfaction ? Ou encore, comment répondre à leurs problématiques et faciliter leurs démarches ? Ces enjeux se posent clairement et, au-delà des défis à relever, le web social regorge d'opportunités qu'il faut savoir (et pouvoir) exploiter.

 

La satisfaction client au cœur de la présence en ligne

Sans satisfaction, point de salut. Dans un monde où un client sur deux pourrait renoncer à son achat faute de réponse rapide, il devient évident de soigner l'interface avec les consommateurs que représentent les réseaux sociaux... Mais aussi de s'appliquer à personnaliser la relation. Et si la pression sur le niveau de service à apporter effraie 38% des sociétés d'e-commerce, elle grimpe encore dans d'autres secteur : 58% chez les banques/assurances et 63% dans le tourisme, selon le Journal du Net.

Avec le confinement et, plus globalement, la crise sanitaire, il est d'ores et déjà certain que les profondes mutations à l’œuvre sont appelées à durer : dans l'usage du numérique tout d'abord, où la relation client en ligne est définitivement entrée dans les mœurs. Dans l'exigence de qualité ensuite, où les démarches en ligne, "augmentées" ou "phygitales" comme autour de l'application Yuka ou de la banque d'informations Open Food Facts ont permis dans le même temps d'augmenter le rapport entre le consommateur et le produit : contraints de vivre différemment le temps passé en magasin, les consommateurs ont développé de nouvelles habitudes conformes à leurs exigences.

Face à ces nouvelles données, l'exigence de satisfaction client et de soin dans les réponses aux commentaires des consommateurs n'en est que plus grande... Et c'est tant mieux ! Loin de constituer une embûche, il s'agit là de redonner ses lettres de noblesse aux mots "réseau" et "social" et d'engager de réelles conversations, de défendre l'identité et les efforts de sa marque et de nouer une intimité avec les consommateurs pour, au final, aboutir à une relation plus durable, plus chaleureuse et constamment nourrie des retours d'expérience des consommateurs.

 

De la marque de confiance à la marque d'affection

Car c'est là le véritable nœud de la présence en ligne : plutôt que d'accueillir avec frilosité des retours clients, les considérer comme autant de possibilités de dialogues, d'explications ou d'amélioration des produits et services proposés conduit à une vision différente. Alors que tout le monde recherche les sacro-saints insights aux quatre coins du web, pourquoi ne pas commencer par écouter ses clients ? La démarche, saine et logique, peine pourtant parfois à s'incarner si, au-delà de la réponse, apportée, aucun retour n'est fait pour prendre en compte ces doléances et retours d'expérience à un niveau plus élevé.

Répondre à un client, soigner les échanges et faire des espaces de discussions des lieux d'expression agréables et sains, c'est déjà une démarche qualité dans le prolongement des efforts consentis dans la production et la distribution des produits. Ces efforts permettent de faciliter les prises de parole apaisées et de qualité pour, en retour, en tirer davantage de valeur mais aussi de relation de confiance avec les internautes. Au-delà de la modération, nécessaire, et du service client, central, cette écoute pose la première pierre de la veille propriétaire.

Et si cette écoute se généralise à l'ensemble du web social, des retombées presse aux discussions des réseaux sociaux, cette veille e-réputation permettra non seulement de prévenir les crises et les anticiper mais aussi et, surtout, de prendre le pouls des attentes des consommateurs et des axes d'amélioration qui se dégagent de leurs retours d'expérience. Amélioration constante, proactivité, innovation : les graines du succès futur sont déjà là !

 

De l'importance d'une veille stratégique

Avec une démarche si avancée, la mise en place d'une veille stratégique pour pousser la logique au bout devient tout aussi évidente que simple. En couvrant l'e-réputation, la veille permet déjà d'installer les jalons d'une veille sectorielle complémentaire, aboutissant à une analyse stratégique complète. Et si les services ont peur, en interne, d'être débordés, des outils comme Sindup proposent, avec le soutien de nos équipes, des solutions intégrées pour permettre les meilleures synergies possibles.

Dans une année qui a vu la transition numérique s'effectuer à un rythme encore jamais connu, et alors que la corrélation entre les attentes des consommateurs et les moyens de les faire connaître n'a jamais paru si concrète, les actions, écoutes et analyses du web social apparaissent plus que jamais au cœur de l'avenir des acteurs de l'agro-alimentaire. Nécessité de soigner l'origine des ingrédients, impératifs éthiques, facilitation de l'e-commerce, image de marque... Tous les ingrédients d'un bon produit sont là !

 

Steve

Qui n’a jamais entendu parler des modérateurs ? Vous savez, ces femmes et hommes de l’ombre qui font en sorte que les espaces de commentaires soient sûrs et bienveillants ? La modération est souvent sous-estimée voire dénigrée, de par les mauvaises expériences vécues par les modérateurs à l’étranger, chez Facebook, Youtube et consorts d’une part mais aussi par leur assimilation à des censeurs, casquette qu’ils se refusent justement à porter. Or, bien « utilisé » (avec tout notre respect), le modérateur peut avoir un rôle clé pour son client puisqu’il est le premier à être capable de détecter les tendances émergentes dans les commentaires en ligne. Alors, le modérateur ne serait-il finalement pas le premier niveau du chargé de veille ?

 

moderation veille detection billet atchik blog e-reputation valeur commentaires

 

Modérer : accepter, refuser… détecter.

Bien loin de la vision que l’on peut s’en faire dans l’imaginaire collectif (nous ne sommes pas des vampires, c’est promis), le modérateur a un rôle central dans la réputation en ligne de sa structure.
Bien entendu, son objectif premier est de faire appliquer la charte de modération établie sur chacun des espaces qu’il surveille et, donc, de refuser un message qui serait insultant, diffamant, discriminant ou polluant. Mais détrompez-vous, son intervention ne s’arrête pas là ! Son œil acéré digne des plus grands pilotes de ligne lui permet également, grâce aux milliers de contributions lues quotidiennement, de détecter les tendances populaires émergentes et de pouvoir en tirer les premières leçons, bien avant les journalistes, les sociologues ou les chargés de veille. La modération est donc devenue, outre sa fonction première de « nettoyer le web », un outil stratégique pour bon nombre de structures à l’heure où internet est LE biais privilégié dans l’initiation d’un mouvement ou le partage d’une conviction.

On se souvient par exemple tous du mouvement des Gilets Jaunes qui a débuté sur les réseaux sociaux et dont les appels étaient déjà visibles dans les commentaires depuis longtemps, ou encore du mouvement #MeToo, véritable tremblement de terre dans le cinéma hollywoodien.
D’ailleurs, si vous souhaitez aller plus loin dans l’analyse des commentaires en ligne, rendez-vous avec notre conversatiomètre sur nos différents réseaux sociaux !

 

La modération, premier rempart de votre e-réputation

Reprenons d’abord les bases avec une petite définition. L’e-réputation se résume à ce qui se dit d’une personne/structure à 3 niveaux : le dark social, invisible en termes de social listening mais pourtant très influent sur l’image en ligne ; le web social, soit tous les forums, blogs, articles et réseaux sociaux qui mentionnent la personne physique ou morale concernée ; et enfin, les espaces propriétaires (site web, réseaux sociaux…).

Et c’est sur ces derniers que le modérateur pourra intervenir : outre le fait de conserver les espaces sûrs, sa connaissance précise des problématiques liées à son client fera de lui un atout majeur dans l’identification de signaux faibles ou de sujets sensibles émergents : c’est donc non seulement un travail de « ménage » mais aussi d’alerting que le modérateur réalise !
Il sera ainsi votre premier filet de sécurité afin de prévenir une crise et pourra ensuite passer le relai au chargé de veille qui suivra de plus près les thématiques identifiées et sera en mesure de produire une analyse plus poussée du phénomène.


Il ne faut donc surtout pas sous-estimer la modération et la reléguer au second plan de votre stratégie de communication en ligne, c’est au contraire primordial !

 

Vous l’aurez compris, le rôle du modérateur n’est pas à prendre à la légère : une personne de confiance et au fait de l’actualité de son employeur est indispensable et ajoutera une réelle plus-value à votre stratégie digitale. On ne pourra donc que trop vous conseiller de sélectionner votre modérateur avec soin et sans préjugés quant à ses fonctions, bien plus précieuses qu’on ne peut l’imaginer 😉

 

Barbara

crossmenuchevron-down linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram