Deux ans de développement auront permis d'aboutir à Lokus, le nouvel outil de modération et gestion des conversations en ligne d'Atchik. Puissant, fluide, plus précis dans la détection, le successeur de Safescreen Dashboard fait ressortir toute la valeur des conversations en ligne. Sur toutes les plateformes. Un outil précieux pour une entreprise de modération, de gestion et d'analyse des commentaires comme Atchik mettant la valorisation des conversations en ligne au coeur de son intervention.
Un paradoxe perdure du côté des réseaux sociaux. Alors que le côté social devrait se trouver au centre des préoccupations, Facebook, Youtube, LinkedIn et consorts ne considèrent toujours que trop peu les commentaires en ligne, dans leur modération en tant que plateformes comme dans leurs possibilités de gestion pour les administrateurs de pages et les modérateurs. Quand elles existent, les interfaces de type business manager manquent d'efficacité, d'ergonomie ou tout simplement de données utiles. Or, pour une société comme la nôtre proposant de la modération, du community management ou de la relation client digitale, l'exigence de qualité requiert des outils de gestion des conversation plus complets et mieux adaptés.
C'est pour répondre à ce besoin que les développeurs d'Atchik ont mis au point Lokus, nouvel outil de modération de commentaires, animation, réponse et analyse des conversations en ligne. Bien sûr, l'outil permet de prendre en charge de volumes de messages très importants... Mais, surtout, il met l'intelligence artificielle au service du savoir-faire des équipes. Comment ? En permettant un niveau de tri, de précision de traitement et de réaction inégalé.
Grâce à son système de pré-filtrage, basé sur la sémantique et une maîtrise lexicale hybride entre intelligence artificielle et retours d'expérience, Lokus permet aux modérateurs, community managers et chargés de veille de se concentrer sur l'essentiel : l'analyse et le traitement personnalisé des avis, commentaires et conversations pour :
Les tentatives de Google, Facebook ou Instagram l'ont montré : une machine ne peut pas entièrement remplacer un modérateur. Elle est, en revanche, un outil de modération et d'aiguillage très précieux, voire indispensable aujourd'hui, dans un contexte de demandes d'interactions croissantes et de préoccupations liées à la haine en ligne.
Des institutions comme l'Elysée ou la CNAM aux médias comme RTL ou France 24, en passant par Carrefour ou Bjorg entre autres références, Atchik s'est fait connaître ces dernières années à travers ses services de modération, de veille, de conseil, d'animation et de relation client en ligne . Aujourd'hui, Lokus permet de passer un seuil inédit dans la gestion des conversations. En rendant rapidement disponibles les enseignements-clés et la plus-value du traitement du web social tout en maîtrisant les coûts, quelle que soit la situation.
Quelques fonctionnalités de Lokus |
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– Signalement rapide aux modérateurs des éléments à risque (menaces, propos suicidaires…) ; – Aiguillage des messages basé sur une intelligence artificielle et un savoir-faire reconnu ; – Détection améliorée de tendances, d’évolutions de thématiques et d’émergence de signaux faibles dans les conversations ; – Détection par Lokus des contributeurs d’intérêt (youtubeurs, contributeurs réguliers, influenceurs, élus…) pour personnalisation de la réponse. |
La modération constitue le premier niveau de veille sur les comptes sociaux. Quoi de mieux, donc, qu'un outil de gestion des conversations comme Lokus pour détecter efficacement les tendances et éléments de valeur ?
Avec une capacité de recherche décuplée, Lokus permet de rendre compte du nombre d'infox circulant sur un ou plusieurs comptes selon leur type, de témoigner pour les médias de l'évolution du nombre de signalement de "coquilles" dans les commentaires ou encore d'approfondir l'analyse sémantique autour d'un thème abordé sous une publication.
D'abord, il permet la lutte efficace contre la haine en ligne. Ensuite, il met en valeur les internautes les plus constructifs pour vous. Il permet, dans la foulée, de mener la bonne action sur le bon contenu. Enfin, il facilite la restitution de toutes les informations-clés transitant par les avis et commentaires. Lokus a été construit pour servir la philosophie d'intervention qui guide les équipes d'Atchik depuis toujours.
Pour libérer le potentiel des conversations en ligne.
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Certains commentaires vous choquent sur les réseaux sociaux ? S'ils ne proviennent pas de discussions privées ou entre amis, peut-être émanent-ils de pages qui manquent de modérateurs... Car sous les articles de médias ou dans les espaces de commentaires de comptes sociaux bien administrés, les équipes de modération assurent la qualité des échanges... Et leur caractère licite. Il y a donc des commentaires que, sous certains espaces, vous ne devriez (presque) jamais voir : on en fait le tour ici.
Pour vous, les internets forment une jungle où le danger rôde partout ? Si c'est l'impression que beaucoup d'échanges peuvent donner, la haine en ligne ne représente que 10% des contenus des conversations du web social... Et sur tous les comptes sociaux bien administrés, des équipes de modérateurs assurent la pertinence des commentaires. Car oui, en-dehors du travail "global" effectué par Facebook, Twitter, Instagram et consorts, des sociétés de modération comme la nôtre garantissent la conformité des commentaires à la loi et à la charte de modération. Mais alors, quels commentaires, lorsqu'un espace bénéficie d'une modération de qualité, ne se retrouvent jamais en ligne ? On vous a retenu les dix cas les plus emblématiques.
Cela peut paraître évident, non ? Qu'il s'agisse de propos insultants ou injurieux envers la personne citée dans un post ou article, envers l'auteur / la rédaction ou envers un autre internaute, l'agression verbale constitue déjà en soi... Une agression.
Donc, c'est non.
Bien sûr, dans des cas de chambrage ou d'ironie, dans des contextes bien particuliers, "modération" va rimer avec "pondération" pour garder de la vie dans les contributions : et c'est bien pour cela que l'arbitrage humain reste indispensable. Mais les commentaires ayant pour seul but une agression, seule ou avec effet cumulatif, ne sauraient rester en ligne.
Même chose : si une personne pense que l'ajout de "Méchancon", "le président Macrotte" ou "Jean Casse-Tête" sert son propos... Il se trompe. Le sobriquet, qui vise à ridiculiser la personne en déformant son nom, relève de l'injure.
Très souvent, le sobriquet vient en renfort lorsque les arguments viennent à manquer... En clair, une contribution qui parle des "merdias", des "journalopes" ou des "politichiens" manque, la plupart du temps, de fond. Si vous tombez dessus, c'est assez facile à vérifier 😅
Les gens qui disent "BFMerde TV" sont-ils les mêmes qui parlent de "Face de bouc" ?
— Mickaël Frison (@mkfrison) June 18, 2019
Faut-il vraiment préciser pourquoi ? Toute discimination d'une personne ou d'un groupe de personnes sur la base de son origine, de son orientation sexuelle, de ses croyances... Constitue un délit au regard de la loi.
A lire : Modération des commentaires des médias : quelles solutions ?
Plutôt logique, non ? Ici, le modérateur protège l'identité et les données personnelles de tout un chacun, qu'il s'agisse d'une personne dont les coordonnées sont rendues publiques ou... De l'internaute en personne. Il n'est pas rare, en effet, de trouver encore des gens laissant leur numéro de téléphone, leur adresse e-mail voire... Leur numéro de carte bancaire (sic) dans les commentaires en ligne.
Lire 50 fois le même message ? Ce n'est agréable pour personne. Pour éviter cet engorgement, qui ressemble à du tapage, les modérateurs et outils paramétrés en conséquence vont filtrer les doublons, triplons, centuplons...
Là encore, la modération joue un rôle de protection. Confrontée à un message sensible, elle se doit moralement et légalement de réagir, pour ne pas laisser de situation de non-assistance à personne en danger.
Si les menaces interpersonnelles avec mise en danger de la vie d'autrui existent, les pensées suicidaires font malheureusement partie, elles aussi, des contributions appréhendées par les modérateurs... Sauf que dans ce cas précis, mieux vaut parfois laisser le message en ligne afin que la personne en détresse puisse recevoir du soutien de la communauté. Tout en procédant, bien sûr, aux signalements nécessaires à la prise en charge de la personne.
Là encore, il paraît assez évident de ne pas permettre aux trafics en tous genres et aux réseaux criminels de prospérer, à quelque niveau que ce soit. Et si, de plus en plus, nous constatons une visibilité des trafics de drogue sur les réseaux sociaux, les sociétés de modération comme la nôtre n'y peuvent rien puisque ces messages ne sont pas laissés en commentaires de posts ou d'articles de comptes sur lesquels nous intervenons.
Toutes les arnaques contenues dans les commentaires connaissent le même sort : dehors. Si l'on vous propose le "retour de l'être aimé", le "gain d'argent facile" ou la "réparation à distance de votre ordinateur par la pensée"... C'est que vous ne vous trouvez pas sur un espace (bien) modéré 😅
Imaginons : en parcourant tranquillement les commentaires sous le dernier post Instagram de Lacoste, un obscur compte Lacoste_ooficiel propose des polos à moitié prix... Douteux, non ? On peut imaginer que la marque n'aura pas tellement envie de laisser faire.
Variante : un titre de presse, qui vit de ses abonnements, impose une limite d'accès gratuit, au-delà de laquelle il faudra payer pour consulter les articles. On imagine facilement que le commentaire qui explique comment contourner le paywall n'aura pas sa place, n'est-ce pas...
Idem pour le lien de téléchargement pirate d'un film sur un compte de VOD etc.
Là encore, la loi s'applique. Dans l'espace public, la diffamation n'a pas sa place, portant atteinte à l'honneur. Autant dire qu'un été comme celui-ci, cumulant Euro de football, Tour de France et Jeux Olympiques ne laisse pas trop respirer les modérateurs entre deux affirmations de dopage sans fondement juridique, par exemple... Et on ne vous raconte pas ce qu'on trouve dans les propos complotistes (enfin si, on vous raconte).
La #modération, avec quelques épreuves de spécialité :
🔵 en temps de crise sanitaire
🔵 en période électorale
🔵 en période électorale durant une crise sanitaire
Etc. https://t.co/7N2G7uqHTb— atchik (@atchik) July 29, 2021
Bon, il arrive que certaines chartes de modération les autorisent mais comme chacun sait, PARLER EN MAJUSCULES REVIENT A CRIER ET C'EST TRES DESAGREABLE. En général... Un message a plus de chances de passer quand son auteur déverrouille le capslock 😉