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Toute entreprise présente sur les réseaux sociaux a déjà été sollicitée en message privé (ou DM pour les intimes). Cette partie intégrante du CRM joue même un rôle pivot dans la gestion de la relation client en ligne. Mais à l'inverse, comment une page peut-elle prendre l'initiative de contacter des internautes, clients ou prospects, ou même d'autres pages ? Faut-il nécessairement que la personne ou le compte suive la page pour qu'on puisse lui écrire en privé sur Facebook, Twitter ou LinkedIn ? A chaque réseau social ses règles en matière de messages privés... Et nous allons les passer en revue ensemble 😉

 

Tableau récapitulatif des fonctionnalités et autorisations d'envoi de messages privés en tant que page sur les réseaux sociaux

 

Messenger : les messages privés de Facebook

Sur Facebook, les messages privés ont donné naissance, au fil du temps, à une application de messagerie à part entière : Messenger. C'est même devenu, pour les 18-25 ans, la seule véritable raison de conserver un profil Facebook.

 

Quelles grandes fonctions de Messenger pour une page Facebook ?

L'intérêt de passer par Messenger est avant tout publicitaire : les publicités s'affichant directement sur Messenger auront davantage de chances d'atteindre des publics s'éloignant de Facebook, comme les jeunes.

Dans un second temps, Facebook offre la possibilité de contacter les participants à un événement via Messenger, ce qui est toujours ça de pris...

Les limites de Messenger pour les pages

Tout n'est pas possible sur Messenger au nom d'une page Facebook, loin de là. Est-ce pour éviter le spam ou pour obliger à passer par la case publicité (et donc paiement) ? Toujours est-il que si un internaute ne suit pas votre page, vous ne pourrez pas démarrer de conversation privée avec lui. Impossible, donc, d'envoyer un DM à une influenceuse ou de rentrer en contact en message privé avec un prospect par exemple.

 

 

DM Twitter : comment les utiliser ?

Chez Twitter, les choses sont beaucoup plus simples. La fonction de DM est pleinement intégrée au réseau social et le passage du public au privé se fait de manière très fluide.


 

Les grandes fonctions des DM Twitter pour les pages

Parfois, contacter une personne en privé s'avère particulièrement payant, notamment pour éviter un mécontentement ou une crise. Mais est-ce toujours possible ? Ici, tout dépend... des autorisations données par un internaute. Ce dernier peut choisir de garder ses "DM ouverts" ou non. Et dans ce deuxième cas de figure, les messages privés peuvent être réservés aux seuls abonnés... ou complètement fermés.

 

DM Instagram : comment éviter les doublons avec Messenger ?

Instagram, l’autre plus gros réseau social appartenant à Meta, ne s'éloigne pas de son grand frère. Cela peut même s'avérer un peu confondant tellement les réseaux sociaux sont liés entre eux. On retrouve ainsi au même endroit, dans le Meta Business manager, les commentaires et messages privés de Facebook, Instagram et Messenger.

Capture guide démarrage envoi MP Twitter
 

Les particularités des DM Instagram

La subtilité d'Instagram vient justement du fait que son fonctionnement rappelle celui de... Twitter. En effet, la gestion des droits rappelle davantage celle du réseau au petit oiseau que du reste de Meta, avec limitation des accès selon la proximité. En tant que page, donc, les contacts dépendront là aussi des autorisations accordées par chaque utilisateur ou compte professionnel.

 

Exemple de page de paramètres de gestion des droits pour les messages privés Instagram

 

Messages privés LinkedIn... Et InMail : quelles différences ?

LinkedIn ne se laisse pas apprivoiser si facilement. Simple d'utilisation en tant que particulier, il s'avère plus tortueux dès lors que l'on veut gérer une page professionnelle de manière sérieuse.

Et en tant que particulier justement, on a tous fait l'expérience de ces messages privés intempestifs venus d'on-ne-sait-qui pour nous vendre on-ne-sait-quoi sans véritable lien avec nos besoins... Ca, c'est un InMail sponsorisé.

Quelle différence avec les messages privés alors ? Aucune en matière de réception (les deux arrivent au même endroit). Disons simplement que les inMail sont des messages privés "étendus", permettant aux détenteurs de comptes payants (Sales Navigator et autres) d'atteindre davantage de monde.

Mais en tant que page, peut-on contacter une personne qui ne nous suit pas ? Non.

Peut-on contacter une personne qui nous suit ? Non plus.

D'autres questions ?

Ah si : quel intérêt alors d'en parler ? En fait, avec un peu de sponsorisation (publicité encore, donc), les possibilités s'ouvrent un peu... Mais dans ce cas, mieux vaut tout de même confier l'expédition du message privé à un compte plus personnalisé, comme celui de votre commercial par exemple 😊

Sur Twitch, dites "chuchotements", pas MP

Twitch a préféré parler de whispers (chuchotements) pour qualifier les "messages privés", "DM" ou "MP" entre deux personnes. Et ça nous va.

Quelle différence ? La facilité, peut-être... Car pour ouvrir une discussion privée avec quelqu'un, il suffit de taper w / [nom de la personne] dans un canal de tchat. Simple, non ?

 

➡ Retrouvez ici tous nos raccourcis pour la modération et la réponse sur Twitch (oui, la cheat sheet Twitch d'Atchik, à répéter plusieurs fois de suite si vous voulez tester votre élocution).
 

Comment aborder les DM sur TikTok ?

Le plus simplement du monde !

Dernier arrivé (ou presque) des réseaux sociaux, TikTok a eu le temps de copier sur ses petits camarades pour développer les bonnes fonctionnalités. Et en matière de messages privés, la plateforme chinoise a pris soin de penser à deux fonctions-clés :

  • Limiter l'accès aux DM aux utilisateurs de plus de 16 ans ;
  • Permettre aux utilisateurs de choisir qui peut leur envoyer des messages privés.

Et comme il n'y a pas de "page" à proprement parler, comme sur Twitter, vous pourrez donc envoyer des DM sur TikTok au nom de votre entreprise ou de votre organisme à qui vous y autorisera, tout simplement. De quoi aborder de la meilleure des manière votre relation client ou votre activité de prospection sociale.

 

Et les messages privés sur Youtube ?

Là, c'est plus surprenant... Car si l'on sait que Youtube est avant tout une plateforme de vidéos, on sait aussi que cette branche de Google étend de plus en plus sa dimension de réseau social. Oui mais... Non, pas en matière de DM.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Youtube a fermé ses messages privés en 2019. N'espérez donc plus rien de ce côté-là. Est-ce pour autant une décision définitive ou juste une pause avant refonte à l'avenir ? Difficile à dire aujourd'hui.

 
 
Vous savez désormais tout sur les possibilités laissées en tant que page pour contacter des utilisateurs ou d'autres pages sur chaque réseau social, de Facebook à TikTok en passant par Instagram et LinkedIn. Rappelons toutefois queles fonctionnalités évoluent constamment, à l'image des accès DM sur Youtube, il est donc primordial d’effectuer une veille secteur pour ne rien louper. Et ça tombe bien, nous concoctons pour vous et votre boîte mail l’Hebdo du Web Social toutes les semaines, pour ne rien rater des actualités des réseaux sociaux 😉

 

Steve

Toute entreprise présente sur les réseaux sociaux garde constamment un œil sur ses KPIs, tant au niveau de la portée des publications que de l’engagement ou des conversions. Ce deuxième point, l’engagement, n’est pas à négliger car c’est grâce aux interactions de son audience qu’un compte va être poussé par les algorithmes et par conséquent plus exposé. Comment alors plaire aux différents algorithmes des réseaux sociaux ?

 

 

Les algorithmes de Facebook

Sur Facebook, les algorithmes prennent en compte différentes interactions : les réactions (introduites en 2015), les commentaires ainsi que les partages publics et privés.

Réactions sur Facebook

Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que les algorithmes de Facebook apprécient les publications recensant des réactions en tout genre. Les réactions “Love”, “Haha” et “Angry” ont toutes la même valeur aux yeux des algorithmes du réseau social. Pas d'inquiétude à avoir si une de vos publications obtient une majorité de réactions “Angry”... Du moins pas pour votre engagement - en matière d'impact sur la société, là, c'est une toute autre histoire.

"Angry reacts are ok"

Mais les algorithmes de Facebook privilégient avant tout les commentaires. En effet, plus un contenu sera commenté, plus il sera mis en avant. Les conversations sont donc au centre de l’attention des algorithmes (ah tiens, on a déjà entendu ça quelque part… 😉).

 

Les algorithmes de Twitter

Les algorithmes de Twitter auront tendance à mettre beaucoup plus en avant les tweets qui recensent des retweets (RT) plutôt que des réponses. La philosophie du réseau social est bien différente de celle de Facebook. C’est pourtant étonnant pour un réseau social fait pour échanger entre internautes (ou entre twittos, si vous êtes un vrai).

"L'algo de Twitter - Likes - Retweets"

 

Les algorithmes d’Instagram

Instagram, l’autre plus gros réseau social appartenant à Meta n’a rien de différent avec son grand frère. Ses algorithmes sont similaires à ceux qu’on retrouve sur Facebook, c’est-à-dire qu’ils mettent plus en avant les contenus les plus commentés, c’est en tout cas valable pour les posts. La subtilité réside dans l’interaction des auteurs de posts. Oui, un créateur de contenu qui interagit avec sa communauté dans les commentaires verra ses publications beaucoup plus mises en avant par les algorithmes d’Instagram. Chez Atchik, on trouve cette logique d’interaction avec sa communauté comme étant le moteur de toute présence en ligne, c’est d’ailleurs pour cette raison que l'on prône le community management conversationnel.

 

Les algorithmes de LinkedIn

LinkedIn, le réseau social professionnel, possède aussi des algorithmes qui décident de mettre un contenu en avant plutôt qu’un autre. Ici, c’est également les commentaires qui ont un plus grand impact sur la visibilité des publications. Il semblerait que le type de réaction ait aussi un impact sur les algorithmes. Ces temps-ci, on a vu beaucoup de personnes demander l’avis de leur réseau, sur le choix d’un logo par exemple, en votant soit avec une réaction ❤️ ou une réaction💡. Un choix anodin ?

Réactions de LinkedIn

Les algorithmes de TikTok

TikTok, ce réseau social qui monopolise toute notre attention quand on l'ouvre… n'a pas les mêmes algorithmes que ces concurrents ! En effet, ce sont les partages qui sont mis à l’honneur. Plus une vidéo est partagée, plus les algorithmes l'interprètent comme étant virale. Un mode de fonctionnement assez différent de ce qui existe aujourd'hui mais qui prend tout son sens pour mettre en avant des TikTok sur lesquels les commentaires sont désactivés.

TikTok algorithms - Comments - Shares

 

Les algorithmes de Youtube

Sur Youtube, on retrouve des algorithmes adaptés aux vidéos. Ces derniers se basent sur le watch time, c’est-à-dire sur la durée de visionnage de chaque vidéo. Si un internaute quitte une vidéo au bout de 10 secondes de visionnage sur 5 mn de vidéo, les algorithmes comprendront que la vidéo n’intéresse pas l’internaute et que les vidéos du même genre devront moins apparaître dans les recommandations de la page d’accueil.

"En entier la vidéo tu regarderas"
 
 
Vous savez désormais tout sur les algorithmes des réseaux sociaux. La plupart d’entre eux se basent donc sur les commentaires pour mettre en avant des contenus. Mais selon le réseau social, cela peut varier, comme c’est le cas avec TikTok ou Youtube. Il reste cependant nécessaire de rappeler que les algorithmes évoluent constamment, il est donc primordial d’effectuer une veille secteur pour ne rien louper. C’est pour cela que nous envoyons l’Hebdo du Web Social toutes les semaines, pour ne rien rater des actualités des réseaux sociaux 😉

 

Valentin

janvier 19, 2022

Désormais paru au Journal Officiel, le décret (n°2022-32) visant à mieux lutter contre la "haine en ligne" impose de nouvelles obligations - de modération entre autres - aux plateformes hébergeant des contenus d'internautes tels que des commentaires. Concrètement, que vont changer ces nouvelles dispositions et pourront-elles avoir un impact sur votre gestion de la présence en ligne ? Haine en ligne, Arcom, pression sur les GAFAM... C'est le moment de faire le point.

 

Haine en ligne, ARCOM : tous concernés par la modération de contenu ?

La lutte contre les contenus haineux et illicites, qui passe par la modération, se précise. Rôle de l'ARCOM, durée de validité de l'application du texte, seuils : les contours apparaissent plus nettement et, avec eux, les possibles impacts sur la gestion des conversations en ligne.

 

Un décret "d'attente" avant le Digital Services Act

Commençons par le commencement.

Ces dispositifs de lutte contre la haine en ligne (les "contenus en ligne haineux et illicites") ont vocation à laisser la place, une fois la transposition assurée en droit français, au Digital Services Act à l'échelle européenne. Véritable travail de création d'un environnement en ligne européen sans passe-droit, le texte permettra d'encadrer les très grands acteurs des internets et du web social (comprenez : les GAFAM) en garantissant la protection des utilisateurs.

Ainsi, le décret est appelé à devenir caduc une fois le DSA en vigueur, au plus tard le 31 décembre 2023.

 

Deux palliers de lutte contre la haine en ligne pour les plateformes

Si le décret vise assez clairement les GAFAM, il se veut un minimum graduel et fait donc la différence entre des acteurs importants et des acteurs décrits comme "systémiques".

 

Au-delà de 10 millions de visiteurs uniques mensuels

Comme l'explique clairement le communiqué du ministère de la Culture :

Les opérateurs dont l’audience dépasse un seuil de 10 millions de visiteurs uniques mensuels seront soumis à un socle d’obligations portant notamment sur la coopération avec les services répressifs, sur la mise en place de dispositifs de notification des contenus haineux illicites et de traitement de ces notifications, et sur la transparence concernant la modération de ces contenus.

Or, la "transparence concernant la modération de ces contenus" nous intéresse particulièrement. D'abord, parce qu'elle englobe largement tous les UGC, les contenus générés par les utilisateurs. Ensuite, parce qu'elle pose des questions pratiques. Comment va-t-elle se mettre en place ? Sur quels critères ? Nous y reviendrons.

 

Au-delà de 15 millions de visiteurs uniques mensuels : les "acteurs de taille systémique"

Le texte prévoit un deuxième pallier de mesures. Destiné aux plateformes telles que les réseaux sociaux dominants et grands hébergeurs d'avis en ligne, il se veut plus structurant.

Ces acteurs disposent d'une taille reconnue comme "systémique". A ce titre, ils se verront appliquer une couche supplémentaire d'obligation, plus ciblée encore et plus volontariste. Concrètement, "ils devront évaluer les risques de dissémination de contenus haineux illicites sur leurs services et prendre des mesures pour lutter contre cette dissémination, tout en veillant à préserver la liberté d’expression".

Qui sera évidemment concerné ? TikTok, Facebook (avec Whatsapp et Instagram), Twitter, Google, Snapchat, LinkedIn, Twitch... Mais aussi Netflix, Amazon, CDiscount, AliBaba, Pinterest, Reddit ou Orange.
Et puis, il y a les moins évidents. Ceux qui l'on ne range pas parmi les plateformes. Et si l'on en croit le dernier rapport Médiamétrie la SNCF, Doctolib ou Solocal Group dépassent bien les 15 millions de visiteurs par mois. Au total, les 50 plus grands groupes identifiés par médiamétrie franchissent ce seuil.

Bien. Mais... Comment fixer le cadre d'évaluation et faire en sorte que chacun applique de manière harmonieuse ces principes ? C'est là qu'entre en scène l'ARCOM, nouvelle autorité de régulation.

 

L'ARCOM, nouvelle autorité de lutte contre la haine en ligne

logo de l'Arcom

L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, ou ARCOM, s'impose comme le nouvel acteur public de régulation. Né de la fusion entre le CSA et Hadopi, l'organisme se prépare donc à agir comme un "CSA des internets". Il permet ainsi à la puissance publique de s'appliquer sur un territoire jusqu'ici délicat, sans juste milieu entre action judiciaire et modération.

Et en ce qui concerne ce décret, c'est donc bien à l'ARCOM que revient le suivi, l'arbitrage... Et les éventuelles sanctions en cas d'abus des plateformes, qu'elles soient de streaming ou réseaux sociaux.

Ainsi, L'ARCOM peut mettre en demeure les sites de se conformer, sous peine de sanctions économiques. Et ces dernières peuvent s'élever jusqu'à "1% du chiffre d'affaires mondial total" des plateformes. De quoi inciter les GAFAM à revoir leurs dispositifs existants.

 

Mais concrètement, pour vous et la modération de vos espaces ?

Concrètement ? Si les plateformes sont tenues à une meilleures régulation des contenus et conversations en ligne qu'elles hébergent, il n'est pas dit que les options offertes aux propriétaires de pages ou de comptes d'entreprises pour faciliter la modération des contenus ne s'en trouve modifiées.

Vous pourrez donc être concernés à deux titres :

  • Si votre groupe atteint 10 millions de visites par mois, voire 15 millions pour le pallier suivant ;
  • Si votre marque, entreprise ou entité dispose d'un compte social à l'audience significative sur l'un de ces sites.

 

Dans le deuxième cas, il vous faudra donc vous équiper en conséquence, comme maintenant. Et, pourquoi pas, externaliser la modération voire l'animation des espaces pour en tirer le meilleur parti.

En revanche, il se pourrait bien que certains profils se fassent plus rares dans vos espaces, à l'instar des trolls politiques, des faux-comptes de pression... voire des profils faisant l'apologie du terrorisme, comme on en croise hélas sur certains espaces. Ces éléments particulièrement sensibles, si l'on suit la logique juridique du décret, devraient se voir opposer le nouveau travail des plateformes pour lutter contre la haine en ligne.

Pour l'instant, les effets à attendre de ces nouvelles dispositions restent nécessairement flous. Il nous faudra attendre l'application des textes pour en juger. Et juger du traitement de la haine en ligne par l'ARCOM. Toutefois, comptez sur nous pour y veiller et, le cas échéant, vous faire part de modifications ou d'ajustements qui pourraient survenir dans les prochaines semaines.

En attendant... La modération aux deux niveaux que sont les plateformes et les comptes sociaux reste centrale dans la lutte contre la haine en ligne. Et pour vos espaces, rien ne vaut l'activité de modération que vous engagez pour protéger votre e-réputation : sur cet aspect-là, vos choix restent déterminants !

 
Steve

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