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septembre 22, 2021

S'il y a bien une notion qui compte pour prétendre à une modération de qualité, c'est l'expertise. Celles des modérateurs bien entendu mais, plus globalement, celle d'une équipe qui sait s'appuyer sur les bonnes pratiques et les bons outils pour entretenir au mieux les conversations en ligne. Car il ne suffit pas de saupoudrer de technologie un espace pour prétendre assurer la modération : entre respect de la liberté d'expression et respect de la charte de modération, tout est question de dosage... Et d'expérience. Suivez le guide !

Illustration batman modération

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Il en va de même pour des algorithmes aveugles ou des filtres mal maîtrisés. Alors que les outils, entre de bonnes mains, peuvent faire des miracles, on pourrait difficilement concevoir que la liberté d'expression soit entièrement confiée à une machine, sans quoi le risque de censure ou de faille deviendrait trop important. C'est, d'ailleurs, la mésaventure que connaît Facebook, entre autres, face aux enjeux de modération, dès qu'un algorithme est modifié.

Alors, comment trouver le bon dosage ? Revenons en quelques points sur les fondamentaux.

 

La modération automatique : un premier niveau

Comme vous le savez, certains réseaux sociaux disposent de filtres automatiques intégrés. A l'image de Facebook, qui met à disposition une liste de termes à bloquer, les champs lexicaux et sémantiques donnent un premier niveau d'intervention.

A une échelle professionnelle, ces filtres peuvent contenir davantage de nuance. On retrouve notamment une granularité plus fine dans la modération sur Twitch ou dans quelques solutions du marché. Mais concrètement, aussi belle soit la promesse, la solution 100% automatique ne peut s'avérer 100% satisfaisante.

En effet, comment permettre à une machine de détecter l'ambiguité dans un message tout en lui laissant la capacité de décider de son sort derrière ? Voici pourquoi, chez Atchik, tout notre travail de développement a conduit à une solution de modération boostée à l'intelligence artificielle... Et aux retours humains.

 

Contenus critiques : une intervention humaine indispensable

Plutôt que de substituer l'outil à l'homme, considérons la modération automatique pour ce qu'elle est : un outil.

Au minimum, il est donc possible de :

  • faire reposer l'essentiel du travail de filtrage sur un système performant de modération automatique ;
  • Permettre à des modérateurs ou responsables des espaces d'expression de recevoir et passer en revue des alertes sur des éléments susceptibles de contenir une menace ou un péril imminent.

Nous proposons ce type de formule. Simple, fluide, léger, le système permet de protéger un espace efficacement... Sans risquer de passer à côté d'un élément très sensible tel qu'une menace envers une personne, des propos suicidaires ou toute autre revendication critique.

Toutefois, l'intérêt de la modération de contenu reste, au-delà du filtrage pur et simple, de pouvoir intervenir efficacement dans les conversations, d'engager les bonnes actions et de dégager toute la valeur des interactions. Et c'est là que se rejoignent, précisément, l'expérience d'une équipe et la performance des outils à disposition.

 

La modération mixte, le meilleur de l'outil et du savoir-faire

A l'image du système d'alerte évoqué plus haut, la modération automatique doit de toute façon s'appuyer sur une relecture humaine, ne serait-ce que pour les cas les plus graves. C'est, ici, un minimum.

Mais qu'en est-il de la richesse des conversations ? Comment dégager des informations-clés des espaces de commentaires pour améliorer la relation client, les offres ou la communication ? Comment interagir au mieux avec les communautés ?

C'est là que l'automatisation doit servir, avant tout, d'aiguillage. Et que la modération mixte apporte le meilleur de toutes les solutions.

En pensant notre outil de modération comme un système d'aiguillage, nous permettons à nos équipes de :

  • Laisser l'outil accepter ou refuser automatiquement les messages sans valeur ajoutée ou sans ambiguité ("Bonjour à tous", "Merci pour votre réponse", "Va te #### espèce de ****"...) ;
  • Recevoir, avec un pré-filtrage précis et une politique de modération adaptée, les commentaires à réviser ou analyser ;
  • Appliquer la bonne action : modérer mais aussi répondre, interagir, liker, partager, transmettre à un service déterminé, analyser pour en dégager une tendance particulière, signaler pour usage par un service, une rédaction ou un community manager...

schéma modération automatique, signalement, modération humaine, réponse, veille, chez Atchik

 

En clair, il en va de la modération et, plus globalement, de la gestion des conversations en ligne comme du reste : avec les bons outils, on peut réellement laisser le savoir-faire s'exprimer. Et, en l'occurrence, révéler toute la richesse des contenus de vos espaces.

Cependant, dans la configuration actuelle du web social, les outils ne parviennent pas, aussi bons soient-ils, à couvrir la totalité des espaces à modérer ou sur lesquels interagir... C'est là que le savoir-faire de la modération manuelle reste indispensable !

 

La modération 100% manuelle : nécessaire là où les outils ne vont pas

Quoi ? Nous sommes en 2021 et les outils ne sont pas capables d'aller partout ?

Plus exactement, les outils ne sont pas autorisés à aller partout. Si certains réseaux sociaux sont bien balisés, à l'instar de Facebook, Instagram, Twitter ou LinkedIn, d'autres restent plus difficile à appréhender depuis un outil externe.

Prenons le cas de TikTok : difficile de proposer une intégration à un outil de modération alors même que le réseau ne dispose pas d'API... Il convient donc de modérer en natif, directement sur la plateforme. D'ailleurs, l'appli star de ByteDance a bien saisi les enjeux de cette modération puisque, comme on vous le disait récemment, TikTok a rendu possible la modération par paquets... Afin de faciliter le travail des modérateurs sur TikTok.

Idem pour la modération des groupes Facebook : l'architecture rend l'automatisation difficile... Et pour le coup, compte-tenu de la particularité de ces espaces, c'est probablement une bonne nouvelle&nbsp!

Enfin, si l'on cherche à vous vendre une modération automatique coûteuse sur Twitch, sachez que pour l'heure, l'interface offerte en natif reste bien plus intéressante (y compris pour installer des filtres automatiques) et... Gratuite. Autant faire appel à de vrais modérateurs pour ajuster ces filtres et animer les échanges, non ?

 

Et quoi qu'il arrive, quelle que soit votre problématique de gestion des commentaires et avis en ligne, quel que soit votre volume de conversations à traiter, animer ou analyser... Le mieux reste de nous contacter 📳😉

Steve

Bouton renvoyant vers la page LinkedIn d'Atchik

Certains commentaires vous choquent sur les réseaux sociaux ? S'ils ne proviennent pas de discussions privées ou entre amis, peut-être émanent-ils de pages qui manquent de modérateurs... Car sous les articles de médias ou dans les espaces de commentaires de comptes sociaux bien administrés, les équipes de modération assurent la qualité des échanges... Et leur caractère licite. Il y a donc des commentaires que, sous certains espaces, vous ne devriez (presque) jamais voir : on en fait le tour ici.

 


 
Pour vous, les internets forment une jungle où le danger rôde partout ? Si c'est l'impression que beaucoup d'échanges peuvent donner, la haine en ligne ne représente que 10% des contenus des conversations du web social... Et sur tous les comptes sociaux bien administrés, des équipes de modérateurs assurent la pertinence des commentaires. Car oui, en-dehors du travail "global" effectué par Facebook, Twitter, Instagram et consorts, des sociétés de modération comme la nôtre garantissent la conformité des commentaires à la loi et à la charte de modération. Mais alors, quels commentaires, lorsqu'un espace bénéficie d'une modération de qualité, ne se retrouvent jamais en ligne ? On vous a retenu les dix cas les plus emblématiques.

 

Les insultes

Cela peut paraître évident, non ? Qu'il s'agisse de propos insultants ou injurieux envers la personne citée dans un post ou article, envers l'auteur / la rédaction ou envers un autre internaute, l'agression verbale constitue déjà en soi... Une agression.

Donc, c'est non.

Bien sûr, dans des cas de chambrage ou d'ironie, dans des contextes bien particuliers, "modération" va rimer avec "pondération" pour garder de la vie dans les contributions : et c'est bien pour cela que l'arbitrage humain reste indispensable. Mais les commentaires ayant pour seul but une agression, seule ou avec effet cumulatif, ne sauraient rester en ligne.

 

Les sobriquets

Même chose : si une personne pense que l'ajout de "Méchancon", "le président Macrotte" ou "Jean Casse-Tête" sert son propos... Il se trompe. Le sobriquet, qui vise à ridiculiser la personne en déformant son nom, relève de l'injure.

Très souvent, le sobriquet vient en renfort lorsque les arguments viennent à manquer... En clair, une contribution qui parle des "merdias", des "journalopes" ou des "politichiens" manque, la plupart du temps, de fond. Si vous tombez dessus, c'est assez facile à vérifier 😅

 

Les propos racistes, xénophobes, sexistes, antisémites

Faut-il vraiment préciser pourquoi ? Toute discimination d'une personne ou d'un groupe de personnes sur la base de son origine, de son orientation sexuelle, de ses croyances... Constitue un délit au regard de la loi.

 

A lire : Modération des commentaires des médias : quelles solutions ?

 

Les coordonnées et données personnelles

Plutôt logique, non ? Ici, le modérateur protège l'identité et les données personnelles de tout un chacun, qu'il s'agisse d'une personne dont les coordonnées sont rendues publiques ou... De l'internaute en personne. Il n'est pas rare, en effet, de trouver encore des gens laissant leur numéro de téléphone, leur adresse e-mail voire... Leur numéro de carte bancaire (sic) dans les commentaires en ligne.

 

Le multipostage (flood)

Lire 50 fois le même message ? Ce n'est agréable pour personne. Pour éviter cet engorgement, qui ressemble à du tapage, les modérateurs et outils paramétrés en conséquence vont filtrer les doublons, triplons, centuplons...

 

Les menaces et mises en danger de personnes

Là encore, la modération joue un rôle de protection. Confrontée à un message sensible, elle se doit moralement et légalement de réagir, pour ne pas laisser de situation de non-assistance à personne en danger.

Si les menaces interpersonnelles avec mise en danger de la vie d'autrui existent, les pensées suicidaires font malheureusement partie, elles aussi, des contributions appréhendées par les modérateurs... Sauf que dans ce cas précis, mieux vaut parfois laisser le message en ligne afin que la personne en détresse puisse recevoir du soutien de la communauté. Tout en procédant, bien sûr, aux signalements nécessaires à la prise en charge de la personne.

 

Les activités illicites

Là encore, il paraît assez évident de ne pas permettre aux trafics en tous genres et aux réseaux criminels de prospérer, à quelque niveau que ce soit. Et si, de plus en plus, nous constatons une visibilité des trafics de drogue sur les réseaux sociaux, les sociétés de modération comme la nôtre n'y peuvent rien puisque ces messages ne sont pas laissés en commentaires de posts ou d'articles de comptes sur lesquels nous intervenons.

 

Les spams / scams / marabouts

Toutes les arnaques contenues dans les commentaires connaissent le même sort : dehors. Si l'on vous propose le "retour de l'être aimé", le "gain d'argent facile" ou la "réparation à distance de votre ordinateur par la pensée"... C'est que vous ne vous trouvez pas sur un espace (bien) modéré 😅

 

Les imitations de pages /comptes officiels

Imaginons : en parcourant tranquillement les commentaires sous le dernier post Instagram de Lacoste, un obscur compte Lacoste_ooficiel propose des polos à moitié prix... Douteux, non ? On peut imaginer que la marque n'aura pas tellement envie de laisser faire.

Variante : un titre de presse, qui vit de ses abonnements, impose une limite d'accès gratuit, au-delà de laquelle il faudra payer pour consulter les articles. On imagine facilement que le commentaire qui explique comment contourner le paywall n'aura pas sa place, n'est-ce pas...
Idem pour le lien de téléchargement pirate d'un film sur un compte de VOD etc.

 

La diffamation et la calomnie

Là encore, la loi s'applique. Dans l'espace public, la diffamation n'a pas sa place, portant atteinte à l'honneur. Autant dire qu'un été comme celui-ci, cumulant Euro de football, Tour de France et Jeux Olympiques ne laisse pas trop respirer les modérateurs entre deux affirmations de dopage sans fondement juridique, par exemple... Et on ne vous raconte pas ce qu'on trouve dans les propos complotistes (enfin si, on vous raconte).

 

Bonus : les messages en majuscules

Bon, il arrive que certaines chartes de modération les autorisent mais comme chacun sait, PARLER EN MAJUSCULES REVIENT A CRIER ET C'EST TRES DESAGREABLE. En général... Un message a plus de chances de passer quand son auteur déverrouille le capslock 😉

 

Steve
 

Bouton renvoyant vers la page LinkedIn d'Atchik

mai 5, 2021

L'activité de modération des commentaires sur les réseaux sociaux et autres espaces du web social paraît simple : traiter les conversations en ligne pour retirer les contenus à risque et mettre en valeur ceux qui le méritent. Pourtant, ce service en apparence si limpide englobe diverses réalités. Et parmi celles-ci, le secteur, le type d'activité de l'espace à modérer, changent la donne. Ainsi, une entreprise de modération comme Atchik, spécialiste des conversations en ligne, intervient-elle de la même manière dans les espaces de commentaires d'un média, d'une entreprise, d'une ONG ou d'une institution ? La réponse est bien évidemment non : reste à voir, ensemble, quelles différences conduisent à penser sur mesure ces interventions.

 

Derrière l'activité de modération se cache une grande diversité de situations. Un "modérateur Facebook" par exemple, tel que décrit par le sociologue Antonio Casilli, ne fera pas la même chose, et encore moins dans les mêmes conditions, que l'un de nos modérateurs. Ce dernier intervient bien sur Facebook mais uniquement sur les pages de nos clients, selon la charte de modération en vigueur sur la page et non les conditions propres à Facebook. Et il en va de même pour Instagram, Twitch, Youtube, LinkedIn, Twitter et tous les espaces de discussion administrés par ce client, des réseaux sociaux aux commentaires et avis en ligne sur son propre site web.

Il s'agit donc, pour une société de modération comme la nôtre, d'intervenir au nom de nos clients, sur leurs espaces sociaux. Jusqu'ici, tout est clair. Or, modérer les commentaires d'une page institutionnelle ne revêt pas les mêmes enjeux que la modération pour les médias, par exemple. Et c'est précisément là que l'expertise de nos spécialistes des conversations en ligne s'avère décisive, afin de valoriser au mieux les différentes contributions.

 

Modérer pour des annonceurs : en première ligne de la relation client

La réalité des "annonceurs" dépend très fortement du secteur, de la taille de l'entreprise, du modèle économique ou encore de la cible d'audience. Dans le domaine de la santé ou de l'agro-alimentaire, par exemple, les formes de discussions, la nature des commentaires sont nécessairement appelées à différer.

Toutefois, par rapport à des médias, des personnalités ou des institutions, certaines distinctions opèrent, à commencer par le type d'interaction.

Dans la très grande majorité des cas, les contenus portés par des annonceurs sur les réseaux sociaux possèdent une dimension publicitaire ou, plus largement encore, promotionnelle. Les interactions à traiter proviennent ainsi en grande majorité de consommateurs, potentiels ou avérés. C'est là une première distinction qui, nécessairement, induit de devoir appréhender des avis clients, des retours d'expérience et des commentaires à traiter dans une logique de SAV.

Miniature de l'article "Avis clients : 5 conseils pour les appréhe... by Steve Bonet Steve BonetYesterday 16:11 "Avis clients : 5 conseils pour les appréhender"

 

Des enjeux forts de community management conversationnel

Dès lors, la modération ne peut pas simplement jouer un rôle de filtre pour écarter les commentaires indésirables. Elle doit, pour être profitable :

  • Ecouter les différentes communautés, quel que soit le volume de conversations, pour en comprendre les mécanismes et agir efficacement ;
  • Analyser et détecter les contenus dignes d'intérêt tels que des retours d'expérience pour les valoriser et en tirer des enseignements stratégiques ;
  • Traiter (community management conversationnel) en y répondant ou rediriger les cas clients vers le bon service.

La modération, pour les annonceurs, reste ainsi très solidaire du reste de l'activité de community management conversationnel. C'est, en l'état actuel, un élément différenciant d'une intervention pour les médias par exemple.

 

La modération pour les médias : un service en trois dimensions

Bien sûr, un média a tout intérêt à interagir avec ses communautés, c'est-à-dire ses lecteurs. Toutefois, avec des volumes de conversations souvent très importants, il est impossible de prendre part à toutes les discussions. La part de la modération reste ainsi bien plus importante que les autres activités de CM conversationnel, de la gestion de la relation client (les abonnés) à l'animation de communautés, par des réponses comme des likes ou mentions d'internautes.

Retrouvez ici notre livre blanc consacré à la valorisation des commentaires pour les médias.

Le volume de commentaires distingue donc, déjà, la modération pour les médias. Aujourd'hui, le rythme de publication de posts par un média sur les réseaux sociaux (souvent toutes les 15mn sur Facebook, encore plus sur Twitter) induit forcément de hauts volumes de commentaires, sur différents sujets.

Ce point dévoile une différence fondamentale : contrairement à un annonceur qui, lui, témoigne quasi-uniquement de son secteur d'activité, un média va partager tous ses articles. Et à chaque rubrique son thème, sa communauté de lecteurs, son langage... Et son degré de haine en ligne.

 

Dans les commentaires, cinquante nuances de presse

Le média, dans la modération de ses commentaires, est en proie à une triple réalité :

  • Les retours d'expérience de ses propres clients : les lecteurs ;
  • Les retours sur le sujet abordé dans chaque article (qu'il soit lu ou non - c'est une autre histoire) ;
  • Sa propre action de caisse de résonance, qui va attirer de nombreux groupes d'action ou personnes voulant de faire entendre.

La modération va donc s'avérer incontournable pour démêler les lignes de force à l'oeuvre dans les espaces de commentaires, véritables terrains stratégiques... Surtout à l'approche d'échéances électorales.

➡ Retrouvez notre article consacré à la modération de commentaires pour les médias.

Dans un deuxième temps, elle va aussi impliquer de vrais retours d'expérience sur la réception des sujets, les attentes des lecteurs ou les besoins d'éclaircissement. Elle va jouer un rôle de médiation avec la rédaction, impliquant de signaler divers contenus. Les témoignages dignes d'intérêt ou les signalements de "coquilles" disposent dès lors d'une grande valeur.

Enfin, la modération se doit de signaler tout problème de type "SAV" sur des questions d'abonnement, de réception de fréquence ou autre accès au service, afin de garantir la meilleure "expérience client".

modération France Médias Monde miniature

 

➡ Retrouvez ici un cas concret de modération à forte valeur ajoutée avec notre intervention pour France Médias Monde.

 

Les institutions, une dimension citoyenne inévitable

Si les médias agissent comme une caisse de rénonance pour faire entendre certaines causes ou idées politiques, que dire des pages d'intitutions ? Du rôle de la fonction publique aux grands mouvements de société, de nombreuses pages institutionnelles se font en permanence le réceptacle de revendications.

Or, le rôle premier de ces pages est d'informer le grand public sur les grandes actions menées. Il est aussi d'aiguiller les citoyens dans leurs démarches et de les tenir au courant de la vie institutionnelle et sociétale. Justement, n'y aurait-il pas plusieurs types de pages institutionnelles ?

On peut en distinguer deux, qui vont conduire à des pratiques différentes :

  • Les institutions avec une logique de "guichet" telles que la CNAM et les CPAM ou des services préfectoraux, avec cette dimension de réponse à des cas concrets ;
  • Les institutions plus régaliennes, devant permettre à la fois d'informer sur l'action publique mais également de recueillir des doléances sans nécessairement interagir ou répondre à chaque message.

Dans certains cas, comme celui d'un ministère, les deux aspects se trouveront indissociables. Cette réalité ressort parfaitement des expériences décrites par le responsable de la communication numérique du ministère des Sports par exemple.

Un besoin constant de réactivité

Ensuite, selon l'actualité, ces pages peuvent connaître de très fortes variations de volumes. Il s'agit d'un point à ne pas négliger pour appréhender au mieux la modération de ces espaces et la sécurité des internautes.

Enfin, pour ne citer qu'un dernier point parmi tant d'autres, la vigilance vis-à-vis de contenus haineux reste de mise. Tout message représentant une menace ou un péril imminent se doit ainsi de faire l'objet d'une procédure adaptée.


En clair, diverses notions s'imbriquent pour donner lieu à des réalités d'intervention en modération bien distinctes. Un même individu peut être à la fois lecteur, spectateur, citoyen et consommateur... Et ces différentes facettes immpliquent un service de modération à la hauteur. Car au-delà des outils de modération ou des systèmes permettant une automatisation des tâches, c'est bien l'expertise humaine qui permet de tirer intelligemment et durablement toute la valeur des interactions du web social.

 

Bouton renvoyant vers le post LinkedIn d'Atchik sur la modération des médias, institutions et annonceurs sur les réseaux sociaux

avril 24, 2021

Comment tirer le meilleur des conversations en ligne ? Pour les médias, l'enjeu est de taille, notamment pour exploiter les nombreux témoignages qui parviennent en commentaires. Notre retour chiffré sur la modération opérée au premier trimestre 2021 pour France Médias Monde éclaire sur les possibilités.

Les conversations en ligne prennent une part toujours plus importante dans l'animation du web social. En 2020, l'activité d'Atchik a ainsi augmenté de 40%. Dans leur étude auprès de mille professionnels de la communication et du marketing, Talkwalker et Trustpilot rapportent également que "82% des participants estiment que la pandémie a bouleversé leur perception des conversations des consommateurs". Avant même d'engager la conversation dans les commentaires sur les réseaux sociaux, ce qui s'avère déterminant, la qualité de l'activité de modération va permettre de rendre toute leur valeur, tout leur intérêt aux espaces de discussion... Mais aussi de détecter tous les contenus de valeur.

La modération de France Médias Monde : 7/7J et en quatre langues

Prenons le cas de France Médias Monde, groupe chargé de l'audiovisuel international français, pour qui nous assurons la modération sur les réseaux sociaux. RFI et France 24 par exemple font partie de France Médias Monde. Ces canaux, en plusieurs langues et sur divers réseaux sociaux, représentent des volumes considérables de messages qui parviennent de toute la francophonie et, au-delà, du monde entier.

Comment, dès lors, faire face tout en assurant une qualité de service à tout instant ? Nos équipes, en s'appuyant sur une solution logicielle propriétaire :

🟢 Ecoutent, analysent et traitent chaque jour des milliers de contenus...
🟢 En tirent de précieuses informations, restituées aux rédactions de FRANCE 24 et RFI - Radio France Internationale.

Découvrez ci-dessous notre rapport chiffré portant sur l'activité des trois premiers mois de l'année 2021 :

Et pour aller plus loin : retrouvez notre livre blanc consacré à la valorisation des espaces de discussion des médias.

 

Bouton qui renvoie vers l'étude de cas de France Medias Monde par Atchik

 

Depuis des années maintenant et plus encore depuis le confinement, les messageries telles que Whatsapp, Telegram et Signal (ou même Facebook Messenger) ont pleinement intégré nos vies et bousculent nos relations sociales. Nous avons eu l'occasion de nous étendre sur ce côté privé des médias sociaux, appelé parfois Dark social car non accessible à tous. A l'heure des hybrides comme Snapchat mais aussi du grand retour des newsletters, qui ne sont finalement qu'un accès sur abonnement à du contenu privé (par messagerie mail), les messageries sont-elles un peu devenues des réseaux sociaux comme les autres ? Petit tour d'horizon des cas d'usage.

Article messageries pour les marques Whatsapp Signal Telegram Messenger

Commençons par le commencement. Dans la gestion des conversations avec nos amis et divers contacts, les messageries sont devenues incontournables. Au point que Sophia Aram, dans sa chronique du 22 février sur France Inter, appréhende avec humour le retour à la normale... Et les conversations physiques :

"L’autre truc qui risque d’être compliqué, c’est que l’option mise en sourdine du groupe ne peut pas être appliquée dans un dîner à table… C’est regrettable, mais c’est comme ça."

Whatsapp, Telegram et la star du moment, Signal, ont ainsi de nombreux avantages et font partie de notre quotidien au même titre que le téléphone, les SMS ou les réseaux sociaux. Cet état de fait, évidemment, n'a pas échappé aux communicants et aux marketeux de tous poils. Avec quels résultats ?

Un nouveau terrain de jeu pour les médias

Ils ont investi les réseaux sociaux, repensé l'usage des groupes Facebook, remis les newsletters et les podcasts au goût du jour et lorgnent sur Clubhouse avec envie... Aujourd'hui, les médias et sites de presse ne négligent aucun débouché d'expression en ligne. Et forcément, des solutions comme Telegram ou Signal leur conviennent parfaitement. On ne vous fait pas un dessin, Barbara Chazelle de la formidable équipe de Méta-Médias, service de prospective de France Télévisions, le résume parfaitement.



 

Telegram, nouveau canal d'information

Le résultat ? De nombreux médias se lancent, des traditionnels aux alternatifs en passant, forcément, par les dérivés complotistes... On se souvient d'ailleurs d'une remarque sur les chaînes de mails et leur capacité à modeler une opinion. Par messagerie, la mécanique reste la même, l'information provenant d'une liste fermée et donc de confiance. La force de frappe des messageries en la matière est telle que l'élection de Jair Bolsonaro au Brésil a fortement été influencée par les fausses informations circulant sur Whatsapp, en 2018.

Aujourd'hui, Telegram a été largement adoptée par divers médias, qui poussent leurs interactions sur ce canal, à l'image de Streetpress dans ses newsletters :

Streetpress sur Telegram

Publication maîtrisée, sentiment de privilège dans la réception du contenu, absence de spam (contrairement aux boîtes mails...) et conversations en ligne accessibles grâce à un chat : la formule, pour l'instant, semble idéale pour les médias ! Et pour les entreprises ?

 

Whatsapp ou Signal, des canaux SAV plebiscités par les entreprises

Longtemps, les arbres SMS ont caché la forêt des messageries en France. Comme on vous l'expliquait déjà en 2015, de nombreux pays aux forfaits téléphoniques bien moins accessibles, à l'instar du Brésil, ont rapidement basculé sur Whatsapp pour leurs échanges familiaux, amicaux... Mais aussi pour les contacts professionnels et la relation client, à tous les niveaux. Aujourd'hui, en France, la stratégie de mix des solutions social media conduit forcément à considérer aussi ces applications comme de véritables canaux de service client et de service après-vente... Voire de publicité.

Et cela tombe bien : en ce moment, le magazine LSA Conso publie un dossier sur l'emploi de Whatsapp dans la relation client par diverses enseignes avec, notamment, les exemples largement documentés de Lidl en Irlande ou de l'un de nos clients, Carrefour, qui fait office de précurseur en Europe en important des pratiques généralisées dans sa branche... Brésilienne.

 
Pour aller plus loin ➡ Consommation : le grand virage de la qualité sur les réseaux sociaux

 

Un atout dans la relation client

En clair, la proximité renforcée des marques, notamment des distributeurs, avec les clients, permet une meilleure fluidité de service et un renforcement de la confiance. Le tout avec un sentiment de sécurité, encore accru par Telegram et surtout Signal, champion du chiffrage des conversations de bout en bout. Whatsapp devra-t-il, d'ailleurs, montrer patte blanche rapidement en termes de respect de la confidentialité pour ne pas se faire distancer ? Pour l'heure, de nombreux utilisateurs ont rejoint Signal en espérant y trouver un meilleur respect de leur privauté des données... A suivre de près.

Côté suivi client, nous pouvons en attester : ces messageries possèdent tout ce qu'il faut pour qu'une équipe comme la nôtre intervienne en community management conversationnel. Facilité de recherche et de suivi, connexion simple et, désormais, interfaces pour bureau... Il n'est pas plus difficile de mettre en place une gestion de la relation client solide sur ces messageries privées que sur les traditionnels réseaux sociaux !

Une question sur nos services ? Obtenez un devis rapidement

 

Et comme partout... Attention aux arnaques

Scam, arnaques... Comme sur tout moyen de contact privé, les fraudes font florès sur ces messageries alors si vous recevez un message de ce type ou l'apercevez sur les réseaux sociaux, dans les commentaires... Passez votre chemin ou mieux encore, n'hésitez pas à le signaler à la plateforme !

Exemple typique de scam qui circule sur les réseaux sociaux pour rediriger sur Whatsapp

Comment éviter que de tels messages envahissent vos propres espaces et n'empêchent vos communautés de se sentir en sécurité dans vos espaces de conversation ? En ayant recours, là encore, à une modération efficace.

Modaktiv : révélez le meilleur de vos conversations en ligne

 
Steve

février 17, 2021

Au fil des années, le marketing d'influence s'est affirmé comme un levier majeur d'acquisition sur les réseaux sociaux... Jusqu'à en devenir encombrant. A tel point que, pour 2019, tout le monde sentait bien poindre la fin de l'influence telle qu'elle s'était développée : plus question de laisser sa marque se faire incendier après un placement de produit trop hasardeux. Qu'en est-il aujourd'hui, entre nouveau paysage des réseaux sociaux et révolution des usages post-crise sanitaire ? Retour sur une dimension social media plus que jamais stratégique.


 
- "Miroir, miroir, dis-moi qui est le plus influent sur les réseaux sociaux".
- "Je veux bien mais, au, fond, qu'appelles-tu réellement influence ?".

 

Bon, la marâtre de Blanche-Neige aurait de toute façon fait une piètre influenceuse Instagram (quoique) mais au fond, le miroir permet de mettre le doigt sur le véritable problème de fond : comment définit-on aujourd'hui l'influence de manière homogène ? Avides de définitions à vous partager régulièrement, notamment sur LinkedIn, nous nous sommes penchés sur une question qui revêt aujourd'hui une véritable dimension stratégique.

 

L'influence, de l'eldorado à l'heure du rabot

Il y a encore quelques années, la stratégie d'influence n'allait pas d'elle-même... Et puis, en plus de Facebook, Twitter et Youtube, sont arrivées de véritables machines de guerre marketing : Instagram en premier lieu, avec sa toute puissance visuelle, allait révolutionner la force de l'image dans les campagnes réseaux sociaux. En deuxième vague, Snapchat puis, désormais, TikTok, ont confirmé ce rapport si puissant entre un influenceur, sa communauté, son identité visuelle et sa capacité à mobiliser. Enfin, à mobiliser... A condition de respecter un minimum sa communauté et de ne pas tomber dans la désormais célèbre fake influence.

L’influence se limite-t-elle à une jolie photo d’un “grand” influenceur avec trois hashtags et un tag de la marque ? Nous sommes persuadés que vous connaissez très bien la réponse, mais il se pourrait bien que certains professionnels pensent encore cela.

Ainsi se résume la problématique actuelle dans le très bon livre blanc d'Hivency consacré à l'influence. Après une ruée vers les plus grosses communautés, à n'importe quel prix et sous n'importe quel prétexte, le contexte actuel semble ramener un peu de raison et d'authenticité dans les rapports entre marques, influenceurs/euses et internautes. L'écoute des commentaires montre que ces derniers, clairement, en ont rapidement eu assez d'être pris pour des pigeons : chacun a donc dû réajuster en conséquence.

Pour rappel, petite définition du marketing d'influence avant de poursuivre :

Définition marketing d'influence

 

Le retour du vrai

« Moins de promesses, plus de factuel : bienvenue dans l'ère de la com' par la preuve. »

Dans sa dernière infolettre, Kéliane Martenon ne pouvait taper plus juste pour ce début d'année 2021. Rincé par une crise sanitaire sans fin et par une transition numérique accélérée, le monde attend plus et mieux des rapports en ligne. Les réseaux sociaux, en tête, doivent faire valoir leur double nature de "réseau" et de "social", permettant à la fois respect, égalité de traitement et empathie. Impossible, donc, d'imaginer une campagne d'influence qui transformerait un instagrameur ou une streameuse Twitch en simple panneau publicitaire... Non ?

En théorie, tout le monde pourrait trouver cela logique ; en pratique, certains continuent à définir l'influence comme le poids de la communauté dans un secteur donné. Et pour cause, certaines marques ou agences, parfois spécialisées dans la promotion d'influenceurs, s'intéressent à la taille et à la précision de la cible, non à l'authenticité. Une pure définition commerciale se rapprochant, finalement, de la gestion de publicités LinkedIn ou Facebook avec définition préalable du ciblage avant diffusion. Sans tomber dans le jugement (quoique) (en fait, si, complètement), cette définition décrit bien mieux la structuration de l'entité qui y fait appel que ce qu'est réellement devenu l'influence aujourd'hui.
 

 

Une influence au-delà du social media marketing

L'influence doit-elle forcément passer par une campagne en amont, un appel à un influenceur pour un objet précis ? Certainement pas. Devons-nous restreindre l'impact sur une communauté à une vue marketing des phénomènes ? Non plus.

Deux exemples :

 

Samuel Etienne

Influenceur presse ? Twitch ? France Télévisions ?

Avec son stream La matinée est Tienne, le présentateur de QPUC et de la matinale de franceinfo a surpris son monde et s'est hissé, en moins de deux mois, au sommet des streams français sur Twitch. Un succès tel que le premier stream de France TV sur Twitch, que nous avons jugé important de détailler, a atteint le top5 mondial en janvier. Pour autant, qu'est-ce qui anime... L'animateur ? La passion. Rien d'autre.

A-t-il fait davantage pour la démocratisation de Twitch que leLive et de nombreux streameurs historiques ? Certainement. Et dans le même temps, a-t-il tenté d'importer des codes de la télévision sur Twitch ? Pas du tout, et c'est bien là sa recette : l'authenticité et la disponibilité (FC bienveillance, jusqu'au bout).

A l'inverse, peut-il être considéré comme un influenceur médias traditionnels sur Twitch ? Tout autant, car il a réussi à donner le goût des revues de presse et de la rigueur journalistique à des publics parfois méfiants des sources d'information classiques. Pour autant, est-il rémunéré pour faire vendre de la presse ? Non plus. Ici, l'autorité de l'influence repose sur la qualité de contenu et l'attachement des communautés. Et il y a très, très peu de chances pour que Samuel Etienne n'en vienne un jour à monétiser son influence pour jouer l'homme-sandwich.

 

 

Elon Musk

Entre gros lot, gros lourd, gros troll (et gros lol)

Qui ne connaît pas l'homme le plus riche du monde ? Entre facéties et innovations démesurées, le fondateur de Tesla, Hyperloop et SpaceX utilise régulièrement son influence sur Twitter pour réellement peser sur le cours des choses.

Récemment, ses sorties les plus remarquées ont, en quelques tweets, contribué à :

  • Valoriser le bitcoin (et les Dogecoin) à un niveau alors inédit, avant de crédibiliser le bitcoin par l'achat massif de la cryptomonnaie du côté de Tesla. De nombreuses voix se sont élevées contre cette influence relevant, à ce niveau, de la "manipulation" ;
  • Descendre en flèche les fonds spéculatifs impliqués dans la prédation de GameStop, en un tweet d'un seul mot :

 

 

Ce faisant, il a relayé une opération Reddit d'une ampleur jamais vue et a sans nul doute contribué à son succès, inversant pour la première fois un rapport de force financier de ce type.

Peut-on parler de campagne d'influence ? Pas au sens traditionnel ; pourtant, à l'image de l'utilisation de Twitter par Donald Trump (et des conséquences de cette mauvaise influence), il est certain que la mobilisation de la force de frappe des réseaux sociaux à destination d'audiences précises relève bien de ce que l'on peut encore appeler l'influence social media.

 

Et donc, comment définir l'influence ?

A la lumière de ces différents éléments, nous avons donc opté pour une définition mise à jour, qui tient compte à la fois de cet impératif d'authenticité et de la prise en compte des diverses formes, bien au-delà du marketing d'influence :


Est-ce que cela correspond à votre vision, votre expérience de l'influence telle qu'elle se pratique actuellement ? Et vous, comment auriez-vous décrit l'influence social media en 2021 ? S'il y a bien une dimension que nous aimons sur le web social, c'est bien la richesse des conversations alors surtout, n'hésitez pas à nous en parler 😉

 

Steve
 

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