Découvrez Atchik-Booost.com, notre solution pour optimiser la visibilité des petites et moyennes entreprises

mars 1, 2019

Comme annoncé par une internaute ayant découvert la fonctionnalité et par plusieurs sites spécialisés ayant repris l’info, Twitter est en train de tester une fonction de modération des réponses à la suite d’un tweet. (suite…)

janvier 30, 2019

L'époque où la cagnotte représentait les gains potentiels du loto ou les pots communs pour des fêtes et des mariages de proches paraît bien lointaine... Tout cela, pourtant, existait encore en 2018. En ce début d'année, la cagnotte s'est mutée en puissant outil de mobilisation lorsqu'elle ne s'utilise pas en arme politique. La cagnotte, mise à jour musclée de la pétition ?

Nous le constatons, les réseaux sociaux ne sont pas un phénomène coupé de la réalité ou simple annexe de la vie réelle : ils sont pleinement intégrés à nos vies en tant que forme d'expression et caisse de résonance des événements du quotidien. Au cœur du débat public, le mot s'utilise aussi très largement dans les commentaires d'internautes pour décrédibiliser une personne, relativiser une situation ou inspirer la mobilisation. Les mentions du terme "cagnotte" depuis le 1er janvier représentent déjà le quadruple de toutes les mentions de 2018 cumulées sur les espaces de nos clients médias.

Et si nous constatons un pic début janvier avec la cagnotte de soutien au "boxeur de flics" Christophe Dettinger, le vrai phénomène réside dans l'emploi, depuis, sur de nombreux autres articles.

Ci-dessous, l'évolution de l'usage du mot dans les commentaires en ligne (source : groupement des résultats dans les commentaires de pages Facebook de trois grands médias français) :


Le "point cagnotte", nouveau Godwin des conversations en ligne ?

Depuis trois semaines, la cagnotte est à l'expression de l'opinion ce que l'émoji est à l'expression du sentiment en ligne : pas un sujet d'actualité n'échappe à l'allusion par ironie, provocation, soutien ou sens critique. Même les infox ou fake news réussissent à générer des cagnottes... Et inversement !

Nous avons pu constater à de nombreuses reprises la récupération de l'instrument qu'est devenue la cagnotte : dans le soutien aux forces de l'ordre tout d'abord... Puis dans l'aide aux pompiers et autres gardiens de la paix ou encore aux recherches d'Emiliano Sala... Avant de devenir un vrai réflexe de commentaire en réaction à une foule de sujets.

Tout, en ce mois de janvier, se juge potentiellement dans les commentaires du web à l'aune de la cagnotte. "Le sujet d'actualité auquel je réagis mériterait-il d'en ouvrir une ou non ?" : c'est la question sous-jacente d'un volume encore inouï de contributions, comme ci-dessous :

exemple commentaire cagnotte 2

On peut imaginer que l'ouverture d'une "contre-cagnotte" par Renaud Muselier, président de la Région PACA, a permis d'entériner le phénomène en tant qu'instrument politique, comme le pressentait Romain Pigenel, ex-directeur adjoint chargé du numérique à l'Elysée, actuellement chez Futurs, sur Twitter il y a quelques jours :


Aujourd'hui, le mot "cagnotte" semble avoir irrémédiablement changé de sens. Une tendance appelée à s'inscrire dans la durée ou un simple phénomène comme savent en produire les réseaux sociaux ? Malgré les soubresauts de l'actualité de cette fin de mois, la tendance persiste pour le moment. A suivre !

Steve

duckhunt

On le sait bien, les internautes ne manquent pas de créativité pour exposer leurs idées et autres argumentations lors de débats fleuris sur la toile. Clé de voute de ces échanges qui peuvent être musclés, surtout quand la politique au sens large est abordée, les surnoms et autres « nouvelles  appellations » des principaux acteurs qui font l’actualité sont légion. Si l’humour, souvent gras et sans complaisance, est de mise, la problématique engendrée en terme de gestion de commentaires en ligne est, quant à elle, bien réelle. Passée la vague électorale, il est temps de revenir sur le phénomène avant que les hostilités ne reprennent à la rentrée.

Du simple « bashing » ...

myriam el khomri

Véritable star des pseudos hasardeux : Myriam El Khomri

Le sobriquet est une arme redoutable dans les écrits comme en société. Combien sommes-nous à volontairement déformer le nom d’un individu ou collaborateur qu’on n’apprécie guère ? Avec un peu (ou pas) d’imagination, le champ des possibles est vaste dans cet arrangement sur-mesure de patronymes.  Ainsi, il n’a pas été rare de croiser des « El Koneri » ou « Konneri » sur les réseaux sociaux au sommet du pic d’impopularité de l’ancienne ministre du travail Myriam El Khomri après, notamment, un passage chez Jean-Jacques Bourdin connu de tous. Dans une certaine continuité, et à l’approche des présidentielles, le noyau dur des communément appelés « anti-gauchistes de base » s’est particulièrement distingué à coups de « Maolenchon » ou « Méchancon » pour fustiger la campagne du candidat de la France insoumise.

…Au contournement de la diffamation

Si les conditions générales d’utilisation (ou CGU) de certaines plateformes empêchent tous débordements d’insultes sous-jacentes citées ci-dessus, ce qui entraîne des actions de modération, des cas plus complexes peuvent apparaître. Ainsi, des associations plus ou moins hasardeuses se retrouvent aux confins de la diffamation, sans pour autant y tomber. Parmi les cas les plus récents, les prétendus arrangements entre l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou et Alain Juppé, candidat des Républicains devenu pour l’occasion « Ali Juppé » ont enflammé certains débats. Il en est de même pour le socialiste Benoît « Bilal » Hamon, jugé par la Fachosphère comme trop laxiste sur la question de l’Islam en France. Quid du nouveau Président de la République, nous diriez-vous ? Si « Napoléon » a eu sa côte peu après la fin des élections, « Jupiter » semble désormais avoir le vent en poupe pour qualifier Emmanuel Macron.

De l’importance des filtres de modération

Mélenchon

De « Méluche » à « Maolenchon »…il n’y a souvent qu’un clic d’écart dans les forums.

Dans le petit monde de la modération, derrière le miroir des internets, la traque des « marionlapine », « cazevide », « macronnard » ont pris le relais des chemins tracés par « Le nain », « flamby » ou « moullande ». Afin de ne rien laisser passer entre les mailles du filet pour les clients les plus à cheval sur une modération stricte, les filtres par mots ou expressions constituent les garde-fous par excellence du quotidien des modérateurs. Garants de l’e-réputation des espaces, ceux-ci trient et regroupent ces multiples expressions récoltées au fur et à mesure pour faciliter le travail des modérateurs dans leurs tâches de tri.

…et du modérateur

À machine ou outil performant, il faut encore – et heureusement – un humain derrière. L’entretien de ces mêmes filtres, sans cesse renouvelés dans les remous de l’information ont pour vecteur, d’une part, une grande concentration à toute épreuve dans cette quête aux nouveaux pseudos, et d’autre part une culture solide, communément nommée « culture du modo » afin de cerner au mieux les analogies entre personnalités et situations entrainant cette cohorte de mots… pas toujours doux !

Un travail d’équipe pour baromètre des tendances

En clair, pour faire face à cette arme de discréditation massive qu'est devenu le sobriquet et dont usent et abusent autant les internautes que certains hommes politiques en pleine campagne, l'expertise d'une équipe aguerrie reste la meilleure réponse. Si une modération de qualité permet de faire la part des choses, elle ouvre dans le même temps la voie à une valorisation des commentaires et des tendances qui les traversent. Ces retours du "terrain" permettent de suivre par exemple l'évolution de l'utilisation de tel ou tel sobriquet ou une courbe des attaques dirigées vers un mouvement ou une personnalité dans le temps.

Denis

L'Histoire nous avait habitués à la propagande et à la désinformation : avec l'émergence des fake news et de la "post-vérité", le risque de manipulation de l'opinion a franchi un nouveau cap dans lequel chacun peut jouer un rôle, assumé ou malgré lui. A l'heure de Décodex, l’outil de vérification des informations sur le web lancé par Le Monde, et de la vérification des faits par toutes les rédactions, comment un média ou une marque pourraient-ils négliger l'importance de l'opinion et des idées qui transitent par les commentaires en ligne ? (suite…)

Après une vraie pause, les GIF refont leur apparition au summum – sans plagier une fameuse chanson du groupe 113 – pour donner des couleurs à votre printemps. Entre ici, lecteur, où l'actualité se mue en images mouvantes pour t'en mettre plein les yeux : réalité augmentée, réalité arrangée… Mais réalité animée !

(suite…)

crossmenuchevron-down linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram