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Nous vous en avions déjà parlé : l'expression "Pauvre France" n'est pas une simple plainte, c'est un baromètre. Et plutôt fiable ! Si l'on en juge par les chiffres de l'année passée, chaque pic correspond à une semaine d'actualité particulièrement difficile à aborder pour notre plateau de modération. Durant un an, nous avons compilé pour vous le nombre de "pauvre France". Le résultat ? Une courbe éclairante sur les relations entre les commentaires et leurs articles, donnant une idée précise de l'humeur des internautes.

 

Courbe des pauvre France dans les commentaires en ligne entre octobre 2013 et octobre 2014

 

La ludification, concept qui consiste à considérer que l'abord d'une tâche ou d'un thème donnés est rendu plus facile par le jeu, tient toutes ses promesses sur notre plateau. Et lorsque nous n'organisons pas un bingo de la modération pour rester concentrés sur nos lectures de commentaires en ligne, il nous arrive de jouer à celui qui trouvera le plus de "pauvre France" dans les réactions à modérer. Si si, il y a de quoi faire... A tel point que nous avons recensé, compilé et mis en graphique, sur plus d'une année, les occurrences sur trois médias emblématiques pour lesquels nous assurons une prestation.  !

Le résultat est sans appel : Que s'est-il passé entre le 14 et le 21 octobre 2013 ? Souvenez-vous de l'affaire Léonarda. 481 "pauvre France" entre le 11 et le 18 novembre 2013 ? Il faut dire que c'est à ce moment-là que Christiane Taubira s'est fait traiter de "guenon"... Début janvier 2014 ? N'importe quel modérateur vous rappellera, avec un début de chair de poule, un contexte particulièrement difficile : la multiplication des quenelles en ligne, l'agitation autour des spectacles de Dieudonné et les révélations de Closer au sujet de François Hollande et Julie Gayet.

Le pic du mois de février, lui, renvoie à un faits divers particulièrement commenté - le fameux lancer de chat - et à une visite à François Hollande à Trappes avec Jamel Debbouze. Plus tard, début avril, un nouveau pic à 492 "pauvre France" nous rappelle les Municipales et la nomination de Manuel Valls à Matignon.

En toute logique, Le deuxième Gouvernement Valls devrait lui aussi apparaître dans le graphique... Gagné : les statistiques de la semaine du 25 août au 1er septembre montent en flèche, passant de 285 timides occurrences de l'expression à 512 ! Les chiffres, messieurs dames, les chiffres...

 

Un indicateur fiable de la teneur des commentaires

Au final, cela traduit bien, d'une part, la fonction naturelle d'évacuation des frustrations que revêt souvent l'écriture de commentaires dans les sites de presse mais aussi, assez clairement, un certain mimétisme dans l'expression de cette frustration, dans les mots comme dans le style des internautes. Sans pour autant constituer une communauté homogène de "frustrés",

Enfin, certaines autres dates prêtent un peu plus à sourire. Que s'est-il passé par exemple entre le 21 et le 28 juillet pour que l'on atteigne 471 commentaires, soit un de plus que lors des insultes à Christiane Taubira ? C'était l'été, et vous avez peut-être déjà oublié cette folle semaine qui a poussé les internautes à railler la SNCF et RFF suite aux trains trop larges pour les voies... Et aux tunnels trop bas. Un grand moment d'échec national - ou en tout cas vécu comme tel - et accueilli comme il se doit dans les commentaires en ligne par les deux mots-témoins qui, à l'instar des dièses #facepalm ou #fail, nous signalent assez vite les situations d'autocritique que s'infligent les internautes français. Notons, également, les nombreux "ah, elle est belle la France" ou "elle est pas belle, la france ?" dans le même esprit... Mais, ça, vous le saviez déjà si vous avez jeté un coup d'oeil à notre bingo 😉

 

Steve

De grandes marques qui adoptent une stratégie « zéro Facebook », des voix qui s’élèvent de toutes parts contre la baisse du reach et une plateforme qui continue pendant ce temps d’augmenter ses revenus publicitaires après avoir parfaitement réussi son virage « mobile ». L’actualité du leader des réseaux sociaux manque singulièrement de lisibilité dans cette rentrée. Arrêtons-nous un instant pour se réinterroger sur les valeurs de Facebook en 2014.

 

Facebook reste incontournable

Un ancien président de la République qui fait son retour en politique sur Facebook et se félicite des audiences acquises après ce come-back, cela relance aussitôt le débat sur la vertu des likes. Cliquer sur le bouton ‘J’aime’ d’une page n’est évidemment pas neutre, c’est une marque d’intérêt indéniable pour celle-ci, quelle que soit sa nature. La dénonciation de l’approche quantitative tournée vers la course aux fans est parfois exagérée : elle semble, d’un côté, ignorer la capacité offerte par le réseau de communiquer avec une large audience et, de l’autre, sous-estimer l’effet multiplicateur de sa mécanique virale. Si on peut être influent sans être populaire (dans le cas d’une faible audience auprès d’un public très qualifié) on peut également être populaire sans avoir la moindre influence sur l’opinion (« bien mal acquis ne profite jamais »).

 

Reste que les réseaux sociaux, et Facebook en particulier, ont gagné en quelques années un pouvoir considérable de sensibilisation et de mobilisation massive et instantanée de l’opinion publique. On aurait tort de négliger une telle force de frappe, confirmé récemment encore par une étude du Pew Research Center selon laquelle 30% des Américains s’informent aujourd’hui sur Facebook. Même s’il faut rester conscient au passage que ces nouveaux moyens sont des outils au service de tout le monde, utilisés aussi bien pour lutter contre les dictatures et les régimes autoritaires que pour le recrutement du djihad. Une étude du King’s College de Londres menée en début d’année démontrait déjà le rôle-clé des réseaux sociaux dans le processus de radicalisation des jeunes occidentaux sur la question Syrienne et l’EI.

 

Ajoutons pour finir sur ce point qu’une autre étude récente du Pew Research Center vient également confirmer l’adage selon lequel « qui se ressemble s’assemble » puisque des chercheurs ont constaté que , sous l’effet de cette autocensure, baptisée la « spirale du silence » par les chercheurs : celle-ci nous dissuade de partager nos opinions et préférences avec des gens qui ne nous ressemblent pas.

 

 

Facebook est une plateforme publicitaire

Pour Facebook, c’est déjà le cas. Son positionnement est fixé et sa profitabilité assurée : le réseau sert à collecter des données qu’il monétise auprès des annonceurs en leur proposant de l’ultra-ciblage. Des deux termes, « médias » et « sociaux », les espoirs que le second a nourris semblent aujourd’hui battre de l’aile. C’est bien la logique média qui a pris le dessus. Des prises de parole récentes de spécialistes de cet univers viennent confirmer ces craintes en redoutant « la fin des conversations sur les réseaux sociaux ». Le « earned » tend à redevenir du « paid media ». Désormais pour être vu, il faut payer : la chute inexorable de la visibilité organique ne permet plus le doute.

 

« Le monde est devenu social, il faut entrer dans la conversation », disait un grand patron de presse d’outre-Atlantique il y a quelques années. Et il avait raison. Seules les marques et les entreprises qui développent de véritables stratégies conversationnelles et jouent le jeu du ‘social’ en acceptant de traiter d’égal à égal avec leurs « fans » peuvent espérer un jour convertir leur audience en clientèle. A ce titre, arrêtons de se payer de mots en parlant de communautés Facebook.

 

 

Facebook n’est pas l’Eldorado de vos communautés

Qui plus est, . Passer d’une logique sociale à une logique communautaire suppose une mue profonde pour faire évoluer son partenaire du statut de cible occasionnelle et marchande à celui de prosumer (ou de « prosommateur », c'est-à-dire à la fois producteur et consommateur). C’est le chantier titanesque du marketing du XXI ème siècle qui ne fait que débuter.

 

Nous en sommes aux prémices mais des communautés puissantes existent déjà dans des secteurs aussi divers que le sport, la santé, les jeux vidéo, la cuisine ou la bourse. Pour en mesurer toute la valeur, il n’est pas inutile de se livrer d’abord à une démystification du vocable utilisé aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Prenons la notion d’engagement. La définition fournie par le Larousse nous rappelle qu’il s’agit d’un « acte par lequel l'individu assume les valeurs qu'il a choisies et donne, grâce à ce libre choix, un sens à son existence. » On est loin de nos petits likes, qui paraissent bien insuffisants (mais ne sont pas non plus un obstacle) à qualifier l’engagement au sens plein du terme. Etre engagé réclame un véritable attachement, une identification, un partage de valeurs et une fidélité à toute épreuve envers mes communautés.

 

D’où la question inévitable : Pas sûr. Pour rappel, les cinq premières marques sur Facebook affichent actuellement un taux d’engagement de 0,37% et 98% des consommateurs qui likent la page d’une marque ne la visiteront plus jamais (source : Forrester Research WebTrack). Le défi à relever reste entier.

 

Eric

 

septembre 10, 2014

Ca n'a échappé à personne, la rentrée est un peu mouvementée. Du Gouvernement à la situation internationale en passant par la confusion autour du rythme scolaire, le climat n'est pas serein. Ajoutons à cela une magnifique polémique sur une phrase qu'aurait prononcée le président (la fameuse affaire des "sans-dents") et tous les ingrédients sont réunis pour animer les commentaires sur le net. Evidemment, tous les poncifs sont également de sortie :

bingo modo modération

"Super, je viens de lire un Pauvre France !" ; "Et moi, j'ai une citation d'Audiard !"... Il y a des fois où la modération des commentaires des sites de presse ressemble très fortement à ça. Tandis que l'expression "sans-dents" fait une entrée fracassante dans le cercle fermé des allusions qui veulent tout et rien dire à la fois, l'occasion nous est donnée de revenir sur les expressions et les phrases qui reviennent inlassablement dans les réactions postées par les internautes. Nous avons même pu les regrouper en familles :

Les doutes sur la modération

C'est dit élégamment... Mais dans l'esprit de tous, cela signifie plus clairement "le modo est une ordure". Forcément, la modération est tout de suite jugée partiale, voire orientée... Et nous, on déguste. Exemples :

- Le modo est islamiste/musulman/maghrébin/arabe/étranger (liste non exhaustive)
- Le modo est socialo/gaucho/écolo/homo/UMPS (idem)
- Le modo est pro-FN/raciste/nazi/fasciste (idem)
- Le modo est juif/sioniste (toujours pareil...)
etc.

Le cri au scandale

Ils citent Voltaire à tour de bras, ils dénoncent une censure épouvantable... Et pourtant, ils multiplient les "mais faites-le taire" et les ponctuent d'injures : ce sont nos trolls victimaires habituels, véritables martyres - selon eux - de la liberté d'expression. Leurs postures préférées ?

 

- Et la liberté d'expression ?
- Je vais encore être censuré/et tant pis si je suis censuré
- Reviens Coluche, ils sont devenus fous/Coluche doit se retourner dans sa tombe
etc.

Le sobriquet usé jusqu'à la corde

Là, on aurait pu citer encore plus de cas... Disons que l'on va se contenter de :

- Les merdias
- Moi président
- Sarko le nain/Naboléon
- Flanby (et autres surnoms de François Hollande)
etc.

les références à tout et rien

Il y a des affaires qui ne passent pas... Et que l'on ressort à toutes les sauces.

- Sans-dents
- Le mur des cons
- La quenelle/les allusions à Dieudonné
- Le fils de Taubira en prison (qui, rappelons-le, est une rumeur totalement infondée)
etc.

Les formules de ponctuation

On croit que ça signifie quelque chose mais, en fait, on est davantage dans la virgule que dans le point de vue. Elles vous diront peut-être quelque chose...

- Une citation d'Audiard
- Pauvre France
- Balayez devant votre porte
- Elle est belle la France
etc.

Les sous-entendus subtils

Manière d'adoucir le discours, ces petites formules sont supposées en dire beaucoup avec peu de mots. En général, ils permettent d'accuser sans citer. Lecteurs de faits divers, vous tenez là une mine d'or pour l'emporter au bingo !

- Et qui paye ?/Et c'est nous qu'on paye/Toujours les mêmes qui paient
- On veut des noms/Toujours les mêmes/C'est signé
- Je suis pas raciste, mais...
etc.

L'inclassable

Parce qu'il fait souffrir la géographie comme aucun autre, le "qu'elle retourne sur son île" adressé à Christiane Taubira se devait de figurer en bonne place. Notons aux passage quelques experts de la Guyane - et de la tolérance - qui n'hésitent pas à ajouter "dans sa savane" et autres absurdités. Ridicule à tous les niveaux, donc.

 

Et maintenant, place au jeu !

bingo troll trollface modération loto

Steve

Une fois de plus, le plus grand réseau social du monde a opéré quelques changements : non pas, comme il y a quelques jours, sur l'interface des utilisateurs ou sur les paramètres de confidentialité mais, cette fois, sur l'administration des pages fan. Si les particuliers ne connaissent pas ce back office, il est pourtant essentiel aux CM et aux modérateurs qui voudraient brancher le flux de commentaires de leur(s) page(s) à un outil de gestion externe, ou gérer les rôles attribués à telle ou telle personne (administrateur, éditeur, etc. : à chaque rôle son niveau d'autorisation sur la page), par exemple. En clair, Pas très agréable... Mais habituel.

 

L'alerte a été donnée ce matin par nos développeurs, toujours attentifs au bon fonctionnement des outils :

 

Facebook a fait une mise a jour dans ses "rôles" :
exit le rôle "createur de contenu" et bonjour "Editeur" par exemple

 

On savait déjà le réseau espiègle au point de mettre à jour des fonctionnalités sans prévenir quiconque. Cette fois, l'évolution porte sur les rôles, c'est-à-dire les niveaux d'autorisation attribués à chacun des gestionnaires d'une page. Auparavant, nous avions ceci (en anglais) :

 

Tableau Facebook admin rôles en anglais

 

Désormais, nous avons cela. Attention, quelques petites différences se sont glissées dans le tableau, saurez-vous les retrouver ?

 

Tableau Facebook rôles admin français

 

En clair, les rôles ont changé de nom et gagné une ligne d'attributions... Que tout le monde a. C'était dans le forfait de base, en quelque sorte, mais Facebook a préféré le mentionner. Le résultat ? Les rôles déjà connus changent de nom... Et c'est tout. Enfin, en théorie.

 

En théorie seulement car, comme pour chaque mise à jour Facebook, il est nécessaire de faire le tour du service pour cerner les différentes évolutions. Il faut, en outre, bien vérifier que les attributions déjà distribuées n'ont pas bougé et que tout est conforme aux organigrammes déjà décidés par les entreprises, les associations et autres organismes gestionnaires pour chacune de leurs pages (qui est éditeur, qui est administrateur, modérateur, etc.). Il faut, enfin, faire avec les aléas du réseau : car comme par hasard, les commentaires et publications laissés par les internautes sur Facebook ont connu un problème de transmission jusqu'à ce matin.

 

En résumé, les commentaires des fanpages peuvent être modérés sur un outil externe, grâce à l'API Graph de Facebook et plus particulièrement à sa fonctionalité Real Time Updates : cela permet davantage de réactivité et une modération maison, plus adaptée aux besoins de chaque client. Or, en cas de panne de Facebook, il se peut que "le robinet de commentaires" soit temporairement fermé : aucune réaction n'est perdue mais son temps de transmission est différé. En l'occurrence, cette avarie s'est produite au moment même où Facebook procédait à une mise à jour. Le bon réflexe du géant du web eût été, au moins, d'informer les gestionnaires de pages d'une petite mise à jour pour qu'ils puissent surveiller et anticiper ce changement, ainsi qu'un quelconque problème en relation avec la maintenance sur le site.

 

Une transparence attendue par un million de développeurs

Entendons-nous bien : le problème ne vient pas du fait que le réseau social fasse des mises à jour. Celles-ci font partie de l'entretien nécessaire de la plateforme. Le blog des développeurs, par exemple, n'a pas été mis à jour depuis le 2 avril dernier (capture d'écran du 25 avril) :

 

blog développeurs Facebook pas mis à jour

Facebook ne s'étend pas non plus sur les erreurs sur leurs API même si, depuis quelques heures (correspondant à la dernière mise à jour), on relève une augmentation des soucis signalés :

 

taux d'erreur API facebook

En outre, de nombreux témoignages laissés sur le groupe des développeurs sur Facebook font état de disparitions d'applications en onglets sur leurs pages. Tous ces indicateurs laissent à penser que la mise à jour de la nuit dernière a causé quelques effets indésirables sur lesquels Facebook n'a pas jugé bon de communiquer. Rappelons qu'en 2012, on comptait tout de même un million de développeurs sur les fanpages Facebook ; il y a fort à parier que toutes ces personnes et, derrière, tous les CM, modérateurs et autres entreprises directement concernées auraient pu tirer parti d'une information, même réduite, sur une mise à jour en cours.

 

Le plus grand réseau social a encore de sacrés progrès à faire.

 

Chez Atchik Services, nous nous sommes aussi réveillés ce matin avec cette belle surprise et une petite gueule de bois, nos développeurs ayant dû faire le tour de toutes les pages gérées pour vérifier que l'animation de communautés se déroulait bien. Au final, nous avons noté un problème de transmission de commentaires, de publications (et de tout ce qui touche à l'activité d'une page) et perdu du temps à tout vérifier. Nous avons également créé un ticket d'incident (Bug N° 738043236218053) ce matin, suivi par plus d'une trentaine de personnes à l'heure où nous publions ce billet. Et vous, avez-vous remarqué quelque chose sur votre page ? N'hésitez pas à nous laisser vos témoignages dans les commentaires !

 

Steve

avril 14, 2014

On ne le rappelle que trop rarement : le travail de modérateur exige de nombreuses qualités humaines, de la culture générale au sens de l'ironie en passant par l'impartialité. Ce que l'on sait moins, généralement, c'est que la prestation optimale fournie par nos services est rendue possible par nos outils, spécialement créés pour les tâches à accomplir. Ainsi, notre interface de modération historique, appelée Safescreen, a offert dès le départ aux modérateurs les options nécessaires à la gestion des services. Explications.

 

 

Lokus ; un outil capable de traiter, trier, catégoriser et valoriser des millions de messages, contenus et avis en ligne sur vos espaces.

 

"Accepter", "refuser" : on imagine souvent que le travail du modérateur se limite à ces commandes binaires... Raté. A côté de la décision de publication, de nombreuses commandes permettent la connaissance de la vie d'un service et son administration intelligente. Et lorsque les modérateurs, épaulés par les superviseurs de modération, décident d'exclure temporairement ou définitivement un utilisateur problématique, c'est en parfaite connaissance de cause, selon l'historique des conversations et des débordements. Ainsi, au-delà de la simple fonction Accepter/Refuser, notre interface permet de signaler un message aux superviseurs, de le mettre en attente, d'alerter si besoin le service juridique de nos clients ou de bannir, par exemple, un utilisateur, entre autres fonctionnalités.

 

 

Des outils au service des modérateurs

Chez Atchik, nos développeurs travaillent régulièrement à la création d'outils et à leur amélioration. Ils s'occupent notamment de l'outil Safescreen, qui bénéficie en permanence de mises à jour en fonction des besoins exprimés par les modérateurs et les responsables du plateau. Corrections de bugs, nouvelles fonctionnalités, amélioration des performances et de l'ergonomie : à chaque nouvelle version son lot de bonnes surprises ! Pour eux, le choix d'un outil maison s'impose autant que celui d'une modération 100% "made in France" en terme de qualité de prestation :

 

En développant notre propre interface de modération, nous permettons aux modérateurs de travailler avec un outil sur mesure, cohérent avec les besoins, évolutif et rapidement adaptable. Chaque retour d'un collègue sur des besoins spécifiques nous indique les évolutions à paraître sur la prochaine version de Safescreen.

 

Loin de la répétition, le métier de modérateur revêt plusieurs facettes qui nécessitent, entre autres, de suivre l'actualité ou d'évaluer les sujets à risque sur une communauté donnée. Cette expertise, facilitée par des outils adaptés, peut notamment conduire à modifier le choix de conduite de modération des commentaires d'un article - en a priori ou a posteriori - en fonction de la teneur des réactions, afin de coller au mieux aux besoins et aux risques de débordement. Lorsque l'on vous propose de vivre notre vie de modo, soyez-en sûr, on a vraiment des choses à partager !

 

Refuser un message, d'ailleurs, ne veut pas nécessairement dire que celui-ci a été supprimé : il peut tout aussi bien avoir été masqué, comme cela est possible sur des services comme Facebook, par exemple. Dès lors, le message n'est visible que par l'utilisateur et ses amis. Là encore, on sort du schéma binaire oui/non... A condition que l'outil le permette ! On ne peut donc pas se passer d'un outil performant, qui puisse permettre de rendre compte au mieux au client des actions menées sur son service.

 

La boîte à outils du modo

Safescreen, sans cesse pourvu d'améliorations techniques, a été pensé pour coller au mieux aux besoins des modérateurs et des superviseurs, en articulation avec d'autres outils. En effet, au-delà de l'interface sur laquelle arrivent les messages à modérer, nous pouvons également compter sur notre service de recherche de messages maison appelé Social Content Database permettant, entre autres, de retrouver tous les messages d'un même utilisateur sur une période donnée ou toutes les actions d'un modérateur sur une période voulue. pseudos/ID, messages et dates de publications permettent ainsi de mener à bien une investigation.

 

 

Mais ce n'est pas tout : sur des services extrêmement volumineux comme des t'chats, un modérateur ne peut passer son temps à surveiller un fil tout en ayant un œil sur d'autres plateformes ou sujets. Heureusement, des filtres ont été mis en place pour accepter par défaut les messages ne comportant aucun souci et ne garder que les cas litigieux. Cela permet une plus grande souplesse tout en gardant une modération absolument humaine... Car, vous l'aurez compris, , doté des qualités énoncées en début d'article.

 

Steve

 

février 24, 2014

Les années 90 nous avaient prophétisé "les autoroutes de l'information" ; les années 2010 nous servent sur un plateau les 4x4 voies de la rumeur. Fugaces, rapides, scandaleuses, elles ont tout pour se propager et plaire au plus grand nombre, aidées dans leur progression par des réseaux sociaux incontournables dans la distribution de l'information. Suite de notre volet inaugural de cet automne, ... Avec le retour de quelques classiques. De quoi revoir ses copies avant la possible apparition d'ici 18 mois (quand même) d'un détecteur de fausses informations, selon le projet de chercheurs européens. A vos tablettes !

 

les rumeurs partent bien de quelqu'un, en général sciemment

5 - Une mosquée sur la Tour Eiffel

Ca commence fort mais, finalement, il n'y a rien de nouveau sous la Tour Eiffel. Depuis notre dernière explication de cette folle rumeur, la ferveur n'est pas retombée, entretenue par d'infatigables trolls (toujours les mêmes). Non, il n'y aura pas de mosquée sur la Tour Eiffel, et encore moins sur son toit (sic) ! Il s'agit purement et simplement de la reprise d'un poisson d'avril, qui fonctionne encore mieux qu'un canular du Gorafi. Allez comprendre.

 

4 - La liaison Barack Obama - Beyoncé

Trop beau pour être vrai ? Quelques semaines après la dévastatrice révélation de la liaison François Hollande - Julie Gayet, voici que le locataire de la Maison Blanche aurait, lui aussi, une aventure avec une personnalité. Après avoir fait le tour des possibilités en France, comme le résume ce billet caractéristique (notez au passage la source : une copie d'un mail reçu...), pourquoi ne pas s'attaquer aux USA ? Une dose d'intox, un saupoudrage de glamour et la presse, notamment le Huffington Post Québec, se jettent la tête la première, quitte à relayer une rumeur absolument infondée. Après tout, un article suivi d'un démenti, c'est l'assurance de deux gros coups en matière de clics. Et vues les explications après-coup, une fois les déclarations du paparazzo Pascal Rostain démenties, on se dit que tout le monde a dû faire son plein de clics. La rumeur, elle, est retombée comme un soufflé.

 

3 - L'énième retour de la vignette

On n'ose y croire nous-mêmes... Après avoir fait trois fois le tour de l'Internet (ou des internets, il y a plusieurs écoles), la vignette revient une nouvelle fois en force dans le web social, des commentaires aux tweets. Nous avions déjà tout dit sur cette rumeur du retour de la taxe auto mais il faut croire que ceux qui veulent y croire sont nombreux. Répétons-le : rien à l'horizon en ce qui concerne une remise en place de la vignette.

 

2 - Le mobilier de l’Élysée cassé par Valérie Trierweiler

Il était beau, il était gros, il sentait bon l'énorme show : notre hoax avait tout pour plaire. Comme d'habitude, un site lance une rumeur, se fait reprendre par d'autres jusqu'à ce que l'information soit relayée par un média reconnu et le reste du web suit, sans même chercher à prendre la mesure des chiffres avancés. Heureusement, le site Hoaxbuster veillait à la véracité des faits.
On avait laissé Valérie Trierweiler encore mariée lors de notre série précédente, on la retrouve ici au cœur d'une affaire montée de toutes pièces ; preuve, s'il en fallait une, que les rumeurs s'attaquent à peu près toujours aux mêmes personnes ou groupes de personnes.

 

 

1 - Le concept de "théorie du genre" et son application

Attention, sujet sensible. Non pas que les approches autour du genre n'existent pas ( les Gender Studies en anglais), là n'est pas le propos ; le pseudo complot qui, lui, viserait à nier les différences entre les sexes pour uniformiser les enfants, voire les éduquer à coups de sextoys (façon de parler) dès l'école primaire est, lui, tout à fait grotesque. Il faut dire que la récupération et le maintien de cette chimère du "djendeur" sont bien pratiques pour empêcher toute réforme, au nom du dérèglement de la société. Il n'en est rien, et malgré les nombreux efforts de dégonflement de la baudruche, nombreux sont ceux qui s'accrochent à cette idée reçue.

Du coup, tous les dérivés possibles et imaginables ont déjà été lancés et répétés sur la toile : sextoys en classe, démonstrations de pratiques sexuelles aux enfants en bas âge, négation des sexes (sic), voire promotion active de l'homosexualité (re-sic), comme s'il fallait convertir les enfants à un dogme. Bref, tout y est passé. Loin de calmer les esprits, ces rumeurs ont très probablement visé à mobiliser large dans le sillage des oppositions récentes aux réformes sociétales telles que le Mariage pour Tous. Et si l'opposition de principe est noble,

 

N'oubliez pas :

Bon décryptage !

Steve

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