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mars 31, 2021

S'il y a bien un intitulé qui regroupe des réalités diverses, c'est celui de community manager. Et parmi les spécialisations, le community management conversationnel (ou CM conversationnel) fait appel à diverses compétences pour répondre et interagir avec les internautes... Mais se développe aussi selon les réseaux sociaux et leurs nouveautés ! Quoi de neuf chez Facebook, Twitter et consorts ? On fait le point sur tous ces petits éléments qui changent la gestion des conversations en ligne.

Si l'on parle beaucoup de Twitch ou de Clubhouse en ce début d'année, il ne faudrait pas oublier le flot impressionnant de nouveautés déployées par chaque réseau social historique... Qui tient à garder son avantage ou à récupérer rapidement les meilleures fonctionnalités des petits nouveaux. Twitter, Telegram ou Facebook se lancent ainsi à l'assaut de Clubhouse en annonçant leurs rooms audio.

Mais ce qui nous intéresse ici, c'est l'interaction avec les communautés, la gestion des réponses, la relation client en ligne, l'animation au plus près des commentaires : bref, tout ce qui compose le community management conversationnel. Moins spectaculaires, ces changements n'en sont pas moins cruciaux pour fidéliser des abonnés, rassurer des clients ou apporter les meilleures réponses possibles à son audience. Plongeon dans les dernières annonces.

 

Twitter

Les réactions avec emojis arrivent dans les tweets

On les avait vues arriver dans les messages privés Twitter, c'est désormais en public que les réactions "étendues" s'apprêtent à diversifier la palette d'interactions possibles.

Une révolution ? Pas tellement, puisque Facebook ou LinkedIn permettent une gamme d'émotions et de nuances pour étendre le simple like apporté à un post. Twitter, qui a popularisé le hashtag ou le like à ses débuts, rattrape ici une fonction devenue standard dans le web social.

Cela permet, en tout cas, d'imaginer de nouvelles manières d'appréhender une réponse à un tweet, et donc de pratiquer son community management conversationnel.

Annuler son tweet... Sera bientôt possible

Une petite erreur ? Un regret ? Une coquille ? Qui n'a jamais regretté l'envoi d'un tweet dans les secondes qui suivent ? Tourner 7 fois son tweet avant de le rendre public, c'est un peu ce que préparerait Twitter ici.

Quelle différence, alors, avec la fonction "supprimer ?"
Le tweet que vous "rappelez" n'a, officiellement, jamais existé... Contrairement à celui que vous supprimez dès sa parution. Un détail qui peut paraître anodin, certes, mais qui fait une énorme différence lorsque l'on gère un compte influent. Chaque chargé de veille ou analyste de données le sait également  : les outils de veille peuvent récolter tous les tweets, même avec quelques secondes d'existence. Pouvoir annuler son envoi de tweet permet donc de ne réellement laisser aucune trace.

Et ça... Le compte officiel de l'US Strategic Command en aurait bien eu besoin cette semaine 🙂

Evidemment, dans le cas d'une réponse à un client, cette fonctionnalité éviterait également que la personne reçoive une notification si l'on décide d'annuler l'envoi. De quoi, certainement, éviter certaines situations désagréables.

Besoin d'étoffer votre présence ? Découvrez nos solutions de community management conversationnel.

 

Facebook

On a vu Twitter rattraper Facebook sur les réactions en emojis... C'est désormais à Facebook d'emboîter le pas de Twitter sur une fonctionnalité de gestion d'audience. Depuis quelques temps en effet, Facebook permet de contrôler qui peut commenter ses publications publiques.

L'intérêt ? Eviter, par exemple, une trop grande charge de commentaires en modération pour certains posts sensibles ou, au contraire, promis à un grand succès. Et plus stratégiquement encore, ce contrôle pourrait permettre d'inciter à l'abonnement à une page pour pouvoir participer à un jeu-concours par exemple. Bref, derrière cette option, c'est une vraie mécanique de community management qui se dévoile.

 

 

TikTok

Quoi de neuf sur l'un des réseaux les plus jeunes ? Là encore, une variation de ce qui peut se faire ailleurs, comme sur Instagram par exemple. TikTok déploie ainsi une fonctionnalité de questions/réponses pour faciliter les conversations en ligne avec les abonnés à un compte.

Mais attention, il y a tout de même de vraies innovations ici. Par exemple, la possibilité pour les utilisateurs de manifester leurs interrogations dans les vidéos. En appuyant tout simplement sur une nouvelle icône en forme de message avec à l’intérieur un point d’interrogation, l'élément ressortira en tant que tel.

Pour l'administrateur de compte ou, plus largement, le community manager, cela s'avère très précieux pour repérer rapidement les véritables questions et, ainsi, donner la priorité à ces éléments. De quoi, au passage, en faciliter aussi le suivi et, pourquoi pas, l'intégration à divers outils de CRM.

 


En clair, chaque semaine ou presque apporte son lot de nouveautés et, si le coeur même de la mission de community management conversationnel reste le même, la manière de le pratiquer ou de le scénariser selon les espaces d'intervention varie considérablement... D'où l'intérêt de choisir la bonne intervention.

Steve

Bouton renvoyant vers le post LinkedIn d'Atchik sur le community management conversationnel

février 17, 2021

Au fil des années, le marketing d'influence s'est affirmé comme un levier majeur d'acquisition sur les réseaux sociaux... Jusqu'à en devenir encombrant. A tel point que, pour 2019, tout le monde sentait bien poindre la fin de l'influence telle qu'elle s'était développée : plus question de laisser sa marque se faire incendier après un placement de produit trop hasardeux. Qu'en est-il aujourd'hui, entre nouveau paysage des réseaux sociaux et révolution des usages post-crise sanitaire ? Retour sur une dimension social media plus que jamais stratégique.


 
- "Miroir, miroir, dis-moi qui est le plus influent sur les réseaux sociaux".
- "Je veux bien mais, au, fond, qu'appelles-tu réellement influence ?".

 

Bon, la marâtre de Blanche-Neige aurait de toute façon fait une piètre influenceuse Instagram (quoique) mais au fond, le miroir permet de mettre le doigt sur le véritable problème de fond : comment définit-on aujourd'hui l'influence de manière homogène ? Avides de définitions à vous partager régulièrement, notamment sur LinkedIn, nous nous sommes penchés sur une question qui revêt aujourd'hui une véritable dimension stratégique.

 

L'influence, de l'eldorado à l'heure du rabot

Il y a encore quelques années, la stratégie d'influence n'allait pas d'elle-même... Et puis, en plus de Facebook, Twitter et Youtube, sont arrivées de véritables machines de guerre marketing : Instagram en premier lieu, avec sa toute puissance visuelle, allait révolutionner la force de l'image dans les campagnes réseaux sociaux. En deuxième vague, Snapchat puis, désormais, TikTok, ont confirmé ce rapport si puissant entre un influenceur, sa communauté, son identité visuelle et sa capacité à mobiliser. Enfin, à mobiliser... A condition de respecter un minimum sa communauté et de ne pas tomber dans la désormais célèbre fake influence.

L’influence se limite-t-elle à une jolie photo d’un “grand” influenceur avec trois hashtags et un tag de la marque ? Nous sommes persuadés que vous connaissez très bien la réponse, mais il se pourrait bien que certains professionnels pensent encore cela.

Ainsi se résume la problématique actuelle dans le très bon livre blanc d'Hivency consacré à l'influence. Après une ruée vers les plus grosses communautés, à n'importe quel prix et sous n'importe quel prétexte, le contexte actuel semble ramener un peu de raison et d'authenticité dans les rapports entre marques, influenceurs/euses et internautes. L'écoute des commentaires montre que ces derniers, clairement, en ont rapidement eu assez d'être pris pour des pigeons : chacun a donc dû réajuster en conséquence.

Pour rappel, petite définition du marketing d'influence avant de poursuivre :

Définition marketing d'influence

 

Le retour du vrai

« Moins de promesses, plus de factuel : bienvenue dans l'ère de la com' par la preuve. »

Dans sa dernière infolettre, Kéliane Martenon ne pouvait taper plus juste pour ce début d'année 2021. Rincé par une crise sanitaire sans fin et par une transition numérique accélérée, le monde attend plus et mieux des rapports en ligne. Les réseaux sociaux, en tête, doivent faire valoir leur double nature de "réseau" et de "social", permettant à la fois respect, égalité de traitement et empathie. Impossible, donc, d'imaginer une campagne d'influence qui transformerait un instagrameur ou une streameuse Twitch en simple panneau publicitaire... Non ?

En théorie, tout le monde pourrait trouver cela logique ; en pratique, certains continuent à définir l'influence comme le poids de la communauté dans un secteur donné. Et pour cause, certaines marques ou agences, parfois spécialisées dans la promotion d'influenceurs, s'intéressent à la taille et à la précision de la cible, non à l'authenticité. Une pure définition commerciale se rapprochant, finalement, de la gestion de publicités LinkedIn ou Facebook avec définition préalable du ciblage avant diffusion. Sans tomber dans le jugement (quoique) (en fait, si, complètement), cette définition décrit bien mieux la structuration de l'entité qui y fait appel que ce qu'est réellement devenu l'influence aujourd'hui.
 

 

Une influence au-delà du social media marketing

L'influence doit-elle forcément passer par une campagne en amont, un appel à un influenceur pour un objet précis ? Certainement pas. Devons-nous restreindre l'impact sur une communauté à une vue marketing des phénomènes ? Non plus.

Deux exemples :

 

Samuel Etienne

Influenceur presse ? Twitch ? France Télévisions ?

Avec son stream La matinée est Tienne, le présentateur de QPUC et de la matinale de franceinfo a surpris son monde et s'est hissé, en moins de deux mois, au sommet des streams français sur Twitch. Un succès tel que le premier stream de France TV sur Twitch, que nous avons jugé important de détailler, a atteint le top5 mondial en janvier. Pour autant, qu'est-ce qui anime... L'animateur ? La passion. Rien d'autre.

A-t-il fait davantage pour la démocratisation de Twitch que leLive et de nombreux streameurs historiques ? Certainement. Et dans le même temps, a-t-il tenté d'importer des codes de la télévision sur Twitch ? Pas du tout, et c'est bien là sa recette : l'authenticité et la disponibilité (FC bienveillance, jusqu'au bout).

A l'inverse, peut-il être considéré comme un influenceur médias traditionnels sur Twitch ? Tout autant, car il a réussi à donner le goût des revues de presse et de la rigueur journalistique à des publics parfois méfiants des sources d'information classiques. Pour autant, est-il rémunéré pour faire vendre de la presse ? Non plus. Ici, l'autorité de l'influence repose sur la qualité de contenu et l'attachement des communautés. Et il y a très, très peu de chances pour que Samuel Etienne n'en vienne un jour à monétiser son influence pour jouer l'homme-sandwich.

 

 

Elon Musk

Entre gros lot, gros lourd, gros troll (et gros lol)

Qui ne connaît pas l'homme le plus riche du monde ? Entre facéties et innovations démesurées, le fondateur de Tesla, Hyperloop et SpaceX utilise régulièrement son influence sur Twitter pour réellement peser sur le cours des choses.

Récemment, ses sorties les plus remarquées ont, en quelques tweets, contribué à :

  • Valoriser le bitcoin (et les Dogecoin) à un niveau alors inédit, avant de crédibiliser le bitcoin par l'achat massif de la cryptomonnaie du côté de Tesla. De nombreuses voix se sont élevées contre cette influence relevant, à ce niveau, de la "manipulation" ;
  • Descendre en flèche les fonds spéculatifs impliqués dans la prédation de GameStop, en un tweet d'un seul mot :

 

 

Ce faisant, il a relayé une opération Reddit d'une ampleur jamais vue et a sans nul doute contribué à son succès, inversant pour la première fois un rapport de force financier de ce type.

Peut-on parler de campagne d'influence ? Pas au sens traditionnel ; pourtant, à l'image de l'utilisation de Twitter par Donald Trump (et des conséquences de cette mauvaise influence), il est certain que la mobilisation de la force de frappe des réseaux sociaux à destination d'audiences précises relève bien de ce que l'on peut encore appeler l'influence social media.

 

Et donc, comment définir l'influence ?

A la lumière de ces différents éléments, nous avons donc opté pour une définition mise à jour, qui tient compte à la fois de cet impératif d'authenticité et de la prise en compte des diverses formes, bien au-delà du marketing d'influence :


Est-ce que cela correspond à votre vision, votre expérience de l'influence telle qu'elle se pratique actuellement ? Et vous, comment auriez-vous décrit l'influence social media en 2021 ? S'il y a bien une dimension que nous aimons sur le web social, c'est bien la richesse des conversations alors surtout, n'hésitez pas à nous en parler 😉

 

Steve
 

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