Ce n’est pas une grande nouvelle, les réseaux sociaux sont au coeur de notre quotidien, mais ils sont également devenus des outils incontournables dans la stratégie de développement d’une entreprise. Que vous dirigiez une boutique de vêtements, un journal local ou même une institution, il n’est pas envisageable de tirer un trait sur la puissance des réseaux sociaux.
Or, comment s’y retrouver dans cette jungle et choisir le bon réseau social pour sa stratégie digitale ? Tout dépend de vos priorités et de vos besoins. Petit guide pratique.
Créer un site Internet et soigner son référencement n’est désormais plus suffisant pour promouvoir son activité. L’e-réputation d’une entreprise et sa prise de parole en ligne sont aujourd’hui ses piliers centraux. Certes, il est indispensable de choisir la méthode e-commerce pour vendre ses produits, tout comme il est nécessaire d’être présent sur les réseaux sociaux pour donner de la visibilité à son entreprise. Les buts sont multiples : trouver de nouveaux prospects, les transformer en clients, pour au final fidéliser leurs achats des biens ou services que vous leur proposez.
Le choix du réseau social dépendra du secteur d’activité dans lequel vous opérez. Par exemple, une bijouterie aura plus intérêt à faire découvrir ses nouveaux bijoux en publiant des photos sur Facebook, Instagram ou Pinterest, afin de susciter de l’émotion chez son audience à travers la photographie. L’intérêt du visuel doit être en accord avec le produit que vous vendez.
Le Community Manager a donc pour mission de créer l'interaction avec son audience pour donner de la visibilité aux comptes sociaux qu’il gère, et par conséquent de renforcer la notoriété de l’entreprise en question. Pour la promotion de biens ou services, il privilégiera donc ces trois réseaux sociaux.
Mais la visibilité d’une entreprise sur les réseaux sociaux peut aller encore plus loin grâce à LinkedIn. En effet, le réseau social professionnel - qui revendique tout de même 106 millions d’utilisateurs actifs dans le monde en 2018 - permet à une entreprise de publier des contenus en se positionnant en tant qu’expert dans son domaine, notamment en partageant des actualités de son secteur avec un regard subjectif ou même relayer des offres d’emploi et ainsi trouver de nouveaux talents.
La part publique des réseaux sociaux, et en premier lieu les échanges sur Twitter, apporte beaucoup d'informations sur les goûts, les attentes et les opportunités attendues par les internautes. Pour les entreprises, c'est une mine d'or d'informations qui transforme tout un chacun en prospect potentiel voire, dans le meilleur des cas, en lead qualifié. Une fois le profilage effectué, la prise de contact au fil d'une conversation comme les autres permet d'aborder les probables futurs clients en toute simplicité, sans que cela ne soit vécu comme une agression. Bien mieux que le démarchage téléphonique, non ? 😉
Et au-delà de cette prise de contact, les réseaux sociaux permettent bien évidemment d'interagir avec les communautés déjà constituées, qu'il s'agisse de service après-vente, d'apport d'informations... Ou simplement de maintien du contact !
Il est maintenant courant de passer par les réseaux sociaux pour bénéficier d’un service après-vente rapide. C’est le cas de la Mairie de Paris, qui a choisi de faire confiance à Atchik pour gérer son compte Twitter @Parisjecoute. Ce dernier propose aux Parisiens et aux touristes une assistance sur les facilités de la ville.
Bonjour, cette formalité gratuite est a effectuer au guichet. Les mairies sont ouvertes en semaine entre 12 h et 14 h. Belle journée à vous
— Paris j'écoute (@Parisjecoute) 22 juin 2018
De la même manière, les institutions tendent de plus en plus à choisir la voie des réseaux sociaux. Le guichet traditionnel migre en partie vers un guichet digital, sur une énorme place publique qu’incarnent Facebook ou Twitter. Par exemple, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie a adopté ces deux réseaux sociaux pour partager des contenus mais surtout pour interagir avec son audience, à travers le Customer Relationship Management (CRM).
Et si Twitter reste plus adapté au Service Après-Vente, étant donné que ce réseau social est basé sur la conversation, Facebook n’est pas en reste dans la course au SAV grâce à son application Messenger, permettant d'interagir en message privé avec son client. Il en est de même avec Instagram et sa messagerie Instagram Direct, ou encore Whatsapp.
À savoir que Twitter est le réseau social le plus pratique pour effectuer sa veille digitale, permettant de rechercher des leads et les identifier grâce à un profilage et des recherches ciblées.
Les réseaux sociaux sont indispensables pour pousser l’actualité. Cela dit, il est nécessaire d’adopter la bonne stratégie Social Media afin de rendre ses publications pertinentes et ne pas tomber dans le piège “je publie pour publier”, ni dans le “putaclic”, désigné comme étant par définition un appât à clic.
En choisissant l’exemple de Facebook, vous devez vous souvenir que les algorithmes favorisent les publications qui suscitent le plus de réactions. Autrement dit, plus vous obtenez de likes sur votre publication, plus elle aura de chances d’apparaître en tête de liste dans le fil d'actualité de vos fans. Malgré la contrainte des algorithmes, Facebook reste le réseau social le plus utilisé dans le monde. Il n’est donc pas à négliger par les médias, qui doivent trouver le juste milieu.
À l’inverse, Twitter n’utilise pas d’algorithme pour organiser votre fil d’actualité. Les tweets sont classés du plus récent au plus ancien. De plus, ces derniers sont limités à 280 caractères, ce qui vous oblige à être bref dans vos publications. Twitter permet également la viralité de vos publications, grâce au retweet (plus souvent connu sous l'acronyme “RT”).
Ainsi, le slogan du réseau social “Découvrez en temps réel ce qui se passe partout dans le monde” prend tout son sens : être informé sur l’actualité récente et chaude. D’ailleurs, pour l'anecdote, les utilisateurs des autres réseaux sociaux se rendent souvent sur Twitter lors de bugs sur Facebook, Instagram ou Snapchat :
#facebookdown
My Facebook Ap on my Samsung 9+ keeps automatically closing and crashing. Is there a problem with it?— Julie Mor (@mor_julie) June 16, 2018
En bref, le choix des réseaux sociaux pour mettre en avant votre entreprise doit être en accord avec vos objectifs.
Développer ou renforcer votre branding ? Choisissez Facebook et/ou Instagram.
Mettre en avant vos produits et les faire découvrir à votre communauté ? Publiez sur Instagram et/ou Pinterest.
Créer et soigner votre réseau ? Optez pour Linkedin.
Proposer un Service Après-Vente à vos clients pour ne rien laisser passer ? Adoptez Twitter.
Publier vos billets de blog ou des articles de presse ? Privilégiez Facebook et Twitter.
Si vous n’arrivez toujours pas à trancher, vous pouvez toujours nous contacter afin que nous puissions étudier ensemble votre projet et définir une intervention Social Media avec nos experts en Community Management.
Bon anniversaire GeneraTweet ! Voici un an déjà que notre outil permet gratuitement d'insérer du contenu prêt-à-tweeter dans les articles et les billets de blog. Une innovation impulsée par le New York Times l'été dernier qui, lorsqu'on l'utilise, accroît grandement les possibilités d'interaction du texte.
Avec plus de 1 000 générations de contenu dans sa première année (1 041 pour être tout à fait précis), l'outil a apporté son lot de satisfactions à de nombreuses plateformes qui n'ont pas hésité à l'utiliser. Si les articles parus l'an dernier au moment de sa naissance, comme celui de My Community Manager, ont permis de le faire connaître, sa stabilité et sa simplicité d'utilisation ont convaincu de nombreux rédacteurs de l'adopter.
Un an et une refonte du design plus tard, le 4 avril dernier, l'heure est au premier bilan.
Il est clair que les utilisateurs du GeneraTweet sont des fidèles de l'outil ! Boulevard du Web ou Guillaume Dardier ont utilisé à plusieurs reprises des générations de contenu, de même que Publicis. Il est intéressant de constater, au fur et à mesure des usages, comment chacun s'approprie l'outil et utilise ses possibilités, de l'inclusion dans le corps de texte à la légende photo.
Derrière ce succès présent et, surtout, à venir, une statistique tout à fait parlante issue de l'expérience du New York Times en partenariat avec Twitter : les articles intégrant du contenu prêt-à-tweeter sont partagés 11 fois plus que les autres. De quoi convaincre plus d'un rédacteur d'enrichir son papier de ces petites lignes de texte dynamique ! Au final, GeneraTweet ajoute une nouvelle dimension à l'écriture web puisqu'il apporte au partage social ce que le lien hypertexte a apporté au web : une véritable interaction qui enrichit l'expérience de lecture et la connexion du texte aux médias sociaux.
C'est avec ce souci d'améliorer l'ergonomie et de répondre aux attentes des utilisateurs que se prépare la prochaine mouture de l'outil. Aurélie, développeuse chez Atchik Services, réfléchit actuellement à une évolution de l'outil : une nouvelle version de GeneraTweet est ainsi prévue dans le courant de l'automne. Pour l'instant, plusieurs pistes sont à l'étude pour faciliter encore un peu plus le partage et l'intégration.
En attendant, vos retours, vos questions et vos remarques sont les bienvenus pour contribuer à optimiser l'ensemble. Vous êtes utilisateur régulier ou occasionnel du GeneraTweet ? N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques !
Mesure d'impact, veille concurrentielle... Buzzsumo permet d'analyser efficacement la portée de n'importe quelle page web sur cinq réseaux sociaux parmi les plus significatifs : Twitter, Facebook, Google +, Pinterest et LinkedIn. Aujourd'hui, l'outil s'affirme comme un incontournable de la veille. Signe de sa reconnaissance ? Buzzsumo prépare pour la fin du mois sa déclinaison pro.
L'outil n'est pas nouveau mais certainement sous-estimé. Simple, ergonomique, il permet en un clin d’œil de trouver les URL les plus diffusées sur le net, en volume absolu ou par média social, des dernières 24h aux six derniers mois. Très pratique, ce moteur de recherche dédié fait gagner un temps fou en veille concurrentielle comme en veille thématique ou médiatique en repérant les contenus les plus partagés. Bref, Buzzsumo est plutôt bien conçu... Et gratuit. Si l'inscription est facultative, elle permet tout de même d'aller au-delà de la limite des trois requêtes par jour accordées gracieusement. Mais après tout, qu'est-ce qu'une inscription, hein...
Buzzsumo, c'est aussi une vision sympa de l'aspect constributif : en constatant à quel point les utilisations étaient variées, selon ce qu'en laissaient paraître les internautes sur leurs blogs, les développeurs ont eu l'idée de regrouper ces trucs et astuces dans une grande base de connaissances Buzzsumo, à laquelle chacun peut ajouter sa pierre. Simple, mais il fallait y penser, d'autant plus que cela améliore de facto l'utilité de l'ensemble et les possibilités de déclinaison. Afin de ne laisser aucune zone d'ombre, voici un petit résumé en vidéo (et en anglais) des possibilités de Buzzsumo :
Gratuit, gratuit... C'est en tout cas le modèle poursuivi jusque-là par l'outil. Que peut-on alors attendre de la version pro ? Sauf surprise, celle-ci devrait proposer de nouvelles options moyennant une petite contribution, ce qui semble logique ; dans sa lettre d'information, l'équipe Buzzsumo promet d'ailleurs une réduction à ses membres actuels pour leur éventuel passage en pro. Si les nouvelles sur cette version payante à venir sont pour l'instant assez maigres, nous savons simplement que cette déclinaison "pro" sera dévoilée à la fin du mois, qu'elle ne remplacera pas (ouf !) la version gratuite et qu'elle inclura un dispositif d'alertes de contenu, des rapports d'analyses (les amateurs d'analyses de données en tous genres devraient apprécier) ainsi qu'une recherche étendue à 12 mois, contre 6 dans la version gratuite.
Si les médias sociaux ne sauraient aucunement résumer à eux seuls l'activité du web sur une thématique donnée, ces merveilleux outils que sont Topsy ou Buzzsumo permettent d'en extraire la substantifique moelle de manière efficace, intelligente et intelligible, en dépit des caprices de développement de réseaux comme Facebook, qui ont eu raison récemment du formidable Hyper Alerts. Pour l'heure, la plateforme semble sur la bonne voie pour pérenniser un outil fiable, durable, efficace et intelligent. C'est finalement tout ce qu'un utilisateur souhaite, non ?
Lorsqu'il s'agit d'évoquer l'intérêt de la modération sur les pages Facebook et de leur monétisation, certains acteurs du web avancent à la fois son caractère "indispensable" et sa "faible valeur ajoutée". Un peu bancal, non ? Peut-être, justement, parce que ces termes génériques ne correspondent pas à la réalité de ce terrain. Admettons que vous disposiez d'objets de grande valeur : peut-on dire que le coffre-fort qui les abrite est à "faible valeur ajoutée" ? Il s'agirait bien plus d'un moyen de conservation, d'une forme de "valeur non soustraite". dans notre cas, c'est identique : le travail du CM d’une page Facebook va conserver toute sa valeur grâce à la modération. Explications.
Il y a quelques temps, une étude répondait à une question mythique : combien vaut un fan Facebook ? 174,17 dollars, tel était le résultat de ce calcul qui donne une moyenne et, donc, ne correspond finalement à aucune réalité. Dans le cas d'une page mal entretenue, ce fan ne vaut même plus grand-chose. Et tous les modérateurs le savent, les utilisateurs qui "aiment" votre page ne sont pas tous pour autant des fans. Sinon, nul besoin de modération, CQFD. Bref, la valeur moyenne d'un "fan" est avant tout inhérente à l'environnement d'une page, qui repose tant sur le travail de réponse du gestionnaire de communauté que sur celui de cadrage du modérateur.
L'ambiance, en effet, dépend de la présentation : si tout est en désordre, le nouveau-venu comprendra que la règle en vigueur est ce même désordre. Si l'ambiance est bon enfant, il y a de bonnes chances que celle-ci se communique aux derniers fans arrivés. Et la modération, qui permet de ne pas laisser les messages à caractère illicites ou hors-charte, joue ce rôle essentiel de régulation. Mieux : elle facilite le travail des Community Managers en assurant une veille permanente. Lorsqu'un fan formule une demande, une critique ou une suggestion, le modérateur est à même d'en informer le CM qui pourra répondre plus vite et plus efficacement. Dans certains cas, le modérateur peut même répondre aux questions les plus élémentaires, facilitant ainsi le travail de fond des gestionnaires de communautés.
Même si le CM est un être exceptionnel (bises à tous), il a tout de même besoin de se reposer. Comme tout le monde. Et lorsque vient le week-end, il est agréable de savoir qu'une équipe de modération assure la veille sur la page et envoie un retour d'activité en fin de journée avec l'ensemble des éléments utiles. En cas d'urgence, un coup de téléphone permet d'alerter au plus vite pour ne rien laisser passer... Toutefois, en temps normal, le CM peut profiter de deux vraies nuits de sommeil... ou de fête intensive, selon les tempéraments. En clair, bénéficier d'un vrai week-end.
Allez, disons-le plus clairement : sans un minimum de modération, une grosse page Facebook court à sa perte. Après un an d'efforts pour se refaire une image, parfois dans la douleur, Findus n'a manifestement pas pris conscience de l'impact des commentaires sur une page Facebook... Et forcément, l'ensemble donne au mieux de quoi rire, au pire une véritable impression de négligé :
Note : le post était encore visible en l'état dans la matinée du 25 juin.
Ne croyez pas que l'activité bienfaisante d'une organisation met sa page à l'abri d'une bourrasque de commentaires. Une exposition médiatique délicate, et votre page Facebook peut voler en éclats. Celle d'Action Contre la Faim, alors que Valérie Trierweiler accomplissait sa dernière action de "première dame", en a fait l'expérience :
En revanche, certains CM, bien conscients des enjeux de la modération, trouvent le temps de faire des miracles dans leur relation à la communauté. C'est le cas des bien-connus CM Facebook de Bouygues ou de la SNCF. D'autres, comme chez Audi France, pourraient réellement faire des merveilles en faisant un peu le ménage sur leur page, ne serait-ce qu'au niveau des spams. Quoi qu'il en soit, pour terminer sur une métaphore jardinière, un community management a besoin d'un terrain riche, aéré et bien entretenu pour donner des fruits. Et ce jardinage-là, sur un terrain exigeant et vivant comme Facebook, c'est la modération.