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décembre 8, 2014

Connaissez-vous le métier de modérateur ? C'est en quelque sorte le tampon entre l'internaute et Internet. Vous l'avez remarqué, aujourd'hui sur le web, l'internaute est constamment sollicité. On souhaite qu'il participe, qu'il donne son avis, qu'il s'exprime. L'intention est louable, mais pas sans conséquences. Car tous les jours, inlassablement, le modérateur doit lire un à un les commentaires postés par vous, moi, le voisin, sa cousine... Seul devant son écran, il essuie les plâtres de la toile sans être reconnu à sa juste valeur. , et qui vous permettront peut-être de comprendre un peu mieux son métier, et de le ménager.

 

1. T’es payé pour ça ?

Alexandre Astier Kaamelott
Et bien figurez-vous que oui ! Le modérateur est payé pour son travail. Car c'en est un, et c'est même un métier. Le modérateur est garant de l'espace public, même s'il est virtuel, et doit lire puis accepter ou refuser toutes les contributions des internautes en respectant les lois, les chartes, et tout ça de manière impartiale.

 

2. Tu dois en lire des horreurs !

C'est tout à fait vrai. Vous n'imaginez pas ce que les internautes peuvent poster un peu partout sur la toile. Seulement, ce sont toujours ceux qui disent ça qui sont les premiers à se servir du net comme défouloir, alors les entendre crier au scandale, c'est relativement énervant.

 

3. Et la liberté d’expression ?

Variante : "Je ne comprends pas pourquoi vous modérez, on peut tout dire sur Internet !"
Pas du tout ma bonne dame ! L'Internet est soumis aux mêmes lois que celles du pays. Et vous pourriez tout à fait prendre une amende pour diffamation pour dire en public ce que vous avez écrit sur le net. On laisse les gens prendre la parole, mais il s'agit quand même de ne pas en profiter pour dire n'importe quoi !

 

4. Moi, je re-poste le même message jusqu'à ce que le modérateur me le valide

Non. Ne faites pas ça. Non seulement ça ne marchera pas, mais ça va tous nous faire perdre du temps. Temps que l'on pourrait passer à supprimer ou signaler des messages réellement problématiques, comme des menaces sérieuses, ou des propos suicidaires ou pédophiles. Si vous tenez tant à vous faire entendre, mettez-y les formes, et votre message ne sera plus refusé.

 

5. Ah c'est toi qui as supprimé mon message hier ?

Variante : "Mais tu modères tout internet ?"
Oui carrément, tout le web ! Des commentaires sous les photos de chatons à la page Facebook du FBI, c'est moi qui le fais oui... Non en fait pas du tout. Nous travaillons pour certains clients, sur des projets précis. Donc non, ce n'est pas nous qui avons supprimé votre post sur le forum des fans de coccinelles vivant dans le Tarn. Un jour peut-être.

 

6. Le modo est (insérer critique sur la partialité)

Pas un jour ne se passe sans que l'on lise que les modérateurs sont de gauche, puis de droite, puis Sarkozystes, Hollandistes ou Lepénistes, etc... Si on peut dire, c'est tout l'inverse. Nous sommes justement garants de la neutralité, nous ne laissons pas passer de messages injurieux ou insultants contre n'importe quel parti politique que ce soit.

 

7. Vous travaillez pour le gouvernement ?

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Non. Mais chez AtchikServices, la réponse est : non, mais oui. Voilà, les modérateurs travaillent le plus souvent dans des entreprises privées, qui ne sont donc pas en rapport direct avec le gouvernement. Mais chez AtchikServices, comme vous le savez peut-être, nous sommes en charge de la modération sur les pages Facebook de l’Élysée et de François Hollande.

 

8. Faudrait accélérer, mais garder la même qualité de modération.

Parfois certains articles de presse ou posts sur les réseaux génèrent un nombre de commentaires très supérieur à la moyenne. Chez AtchikServices, on se souvient notamment de l'affaire Mohammed Merah, et plus récemment de Rémi Fraisse. Ce sont des cas de figure imprévisibles qui font beaucoup réagir, et souvent les modérateurs se retrouvent en sous-effectif pour gérer le flux. C'est à ce moment-là que le superviseur arrive en nous disant d'aller beaucoup plus vite mais surtout de bien faire attention...

 

9. On est déjà au courant.

Variante : "Trop old ton truc !"
On entend cette phrase environ tous les jours. Imaginez que vous arrivez au travail à 9 heures en ayant tout juste entendu à la radio que tel ministre avait fait telle déclaration, ou telle starlette avait passé la nuit en garde à vue. Et vous annoncez à la cantonade : "Vous avez entendu que Nabilla ... - Oui on sait." Oui on sait, parce qu'on est là depuis 6 heures, ou 7 heures, et qu'on vient de lire 300 ou 600 commentaires concernant cette info brûlante que vous vouliez nous révéler. Désolés !

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10. C'est la faute à Hollande / à l'immigration / aux Nazis

Le modérateur connaît le Point Godwin, mais pas seulement. On a aussi le point Hollande, le point immigration, etc... Sachez que n'importe quel sujet posté sur le net vous amènera forcément à l'un de ces trois points. Même un post sur les coccinelles.

 

Voilà, avec tout ça le modérateur est énervé, bravo. Quelqu'un pour le remplacer ?

 

Natasha

octobre 7, 2014

Chez Atchik Services, nos activités impliquent plusieurs domaines de compétences. Et quel que soit le nôtre, nous avons tous affaire à d'éternels clichés ou phrases répétées en boucle ; il nous arrive de rencontrer des situations vécues comme énervantes, voire exaspérantes. C'est de cette somme d'expériences qu'est née cette série d'articles contenant les 10 phrases qui énervent un corps de métier.

Les 10 phrases qui énervent un développeur

CBS - NCIS

 

1. Ça marche pas !

Cette phrase est ma préférée. Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai entendue.
Plus vous donnez des informations à votre équipe technique et plus elle pourra reproduire puis résoudre le problème rencontré.

 

2. Mais non, t'as pas besoin de specs pour coder.

Cette phrase peut être également formulée de cette manière : Tu veux pas commencer à coder en attendant que je fasse les specs (spécifications qui n'arriveront jamais bien entendu) ?

3. Tu penses que ça va prendre combien de temps pour faire ça ? Trois jours ? C'est trop, je vais mettre un jour sur le devis !

Cette phrase peut également être formulée de cette manière : T'es sûre pour les six heures sur cette tâche ? Je trouve que ça fait trop, t'es sûre que t'as pas exagéré ?
Le chiffrage est un exercice compliqué car il faut essayer de penser à tous les cas, penser aux éventuels problèmes qui pourraient survenir et tout cela sans sur-évaluer la tâche, la fonctionnalité ou bien le projet. Si vous voulez faire un geste au client, c'est votre droit mais essayez de ne pas remettre en cause le chiffrage de vos équipes techniques :-).

4. C'est facile, cela ne te prendra que 2 minutes !

Sans connaître la complexité de l'environnement, de la plateforme, du langage ou bien du framework, c'est peut être plus facile à dire qu'à faire.

 

5. Tu peux me déplacer l'image un peu plus à gauche ? Deux minutes plus tard : un peu plus à droite. Quatre minutes plus tard : un peu plus en haut. Cinq minutes plus tard : tout compte fait, elle était bien où tu l'avais mise.

Cette phrase est valable également pour les graphistes.

6. On met le site en ligne vendredi à 17h.

you shall not release friday afternoon

S'il y a une règle d'or que les développeurs veulent respecter c'est celle là : JAMAIS de mise en production un vendredi ! Vous connaissez la loi de Murphy ? Alors dites-vous qu'elle a l'habitude de survenir principalement dans deux situations : lors d'une démonstration et lors d'une mise en ligne un vendredi.

7. Le site est terminé, on doit le mettre en ligne demain mais il rame grave et il faudrait modifier ça, ça, ça et ça.

il permet un gain de temps et une meilleure communication dans l'équipe.

8. J'ai un problème avec mon ordinateur, tu peux venir voir ?

Fonctionne aussi avec les téléphones, tablettes, imprimantes, claviers, souris, écrans, e-mails...
Ah oui j'oubliais, si Facebook ou Twitter ne fonctionnent plus temporairement, ce n'est pas la faute du développeur et, à moins qu'il ait le numéro de téléphone de Mark, le problème prendra un peu de temps à être résolu et les sites refonctionneront bien tôt ou tard ^^.

9. Ah ouais t'as trouvé le bug ? Tu mets en ligne le correctif tout de suite alors.

Cette phrase peut également être reformulée comme ceci : Ah ouais t'as trouvé le bug ? J'informe le client que c'est corrigé alors !
Entre le moment ou l'on peut reproduire un bug, trouver un correctif, packager le projet, le déployer sur la pré-production, le tester puis déployer enfin ce fameux correctif en production, il se passe généralement un peu plus de 30 secondes ;-).

Le temps peut paraître long mais toutes ces procédures sont mises en place afin de garantir une bonne stabilité de la plateforme et d'éviter, par exemple, les régressions.

10. Tu peux me chiffrer le temps que cela te prendrait pour développer cette appli/ce site ?

Cette question est très "casse-gueule" car, bien évidemment, le client ne voudra pas le même site ou la même application à l'identique ; il faudra donc prendre le temps de poser les bonnes questions et de marger car il y aura des modifications à réaliser dans tous les cas.

Bonus :

- Je veux un Google mieux que Google !
- Quoi tu pars déjà ?
- Si on est agile on doit pouvoir se passer de process.

Pour conclure :

Malgré toutes ces phrases entendues, chez Atchik Services les développeurs ne sont pas énervés. Cet article constitue une occasion de mettre en avant le fait que l'équipe de développement n'a jamais entendu autant de "merci" de la part des modérateurs, superviseurs, community managers...
Cela fait partie de notre travail de concevoir des outils leur permettant d'effectuer correctement leur travail, de leur faire gagner un temps précieux et d'essayer d'améliorer un petit peu leur quotidien ; et lorsque l'on entend un simple "merci", nous avons gagné notre journée ! 🙂

Aurélie

Mesure d'impact, veille concurrentielle... Buzzsumo permet d'analyser efficacement la portée de n'importe quelle page web sur cinq réseaux sociaux parmi les plus significatifs : Twitter, Facebook, Google +, Pinterest et LinkedIn. Aujourd'hui, l'outil s'affirme comme un incontournable de la veille. Signe de sa reconnaissance ? .

 

L'outil n'est pas nouveau mais certainement sous-estimé. Simple, ergonomique, il permet en un clin d’œil de trouver les URL les plus diffusées sur le net, en volume absolu ou par média social, des dernières 24h aux six derniers mois. Très pratique, ce moteur de recherche dédié fait gagner un temps fou en veille concurrentielle comme en veille thématique ou médiatique en repérant les contenus les plus partagés. Bref, Buzzsumo est plutôt bien conçu... Et gratuit. Si l'inscription est facultative, elle permet tout de même d'aller au-delà de la limite des trois requêtes par jour accordées gracieusement. Mais après tout, qu'est-ce qu'une inscription, hein...

Buzzsumo, c'est aussi une vision sympa de l'aspect constributif : en constatant à quel point les utilisations étaient variées, selon ce qu'en laissaient paraître les internautes sur leurs blogs, les développeurs ont eu l'idée de regrouper ces trucs et astuces dans une grande base de connaissances Buzzsumo, à laquelle chacun peut ajouter sa pierre. Simple, mais il fallait y penser, d'autant plus que cela améliore de facto l'utilité de l'ensemble et les possibilités de déclinaison. Afin de ne laisser aucune zone d'ombre, voici un petit résumé en vidéo (et en anglais) des possibilités de Buzzsumo :

Un passage pro tout en contenu

Gratuit, gratuit... C'est en tout cas le modèle poursuivi jusque-là par l'outil. Que peut-on alors attendre de la version pro ? Sauf surprise, celle-ci devrait proposer de nouvelles options moyennant une petite contribution, ce qui semble logique ; dans sa lettre d'information, l'équipe Buzzsumo promet d'ailleurs une réduction à ses membres actuels pour leur éventuel passage en pro. Si les nouvelles sur cette version payante à venir sont pour l'instant assez maigres, nous savons simplement que cette déclinaison "pro" sera dévoilée à la fin du mois, qu'elle ne remplacera pas (ouf !) la version gratuite et qu'elle inclura un dispositif d'alertes de contenu, des rapports d'analyses (les amateurs d'analyses de données en tous genres devraient apprécier) ainsi qu'une recherche étendue à 12 mois, contre 6 dans la version gratuite.

 

Si les médias sociaux ne sauraient aucunement résumer à eux seuls l'activité du web sur une thématique donnée, ces merveilleux outils que sont Topsy ou Buzzsumo permettent d'en extraire la substantifique moelle de manière efficace, intelligente et intelligible, en dépit des caprices de développement de réseaux comme Facebook, qui ont eu raison récemment du formidable Hyper Alerts. Pour l'heure, la plateforme semble sur la bonne voie pour pérenniser un outil fiable, durable, efficace et intelligent. C'est finalement tout ce qu'un utilisateur souhaite, non ?

 

Steve

juillet 3, 2014

En route nom de Zeus ! Le moment est venu pour nous de vous proposer une analyse made in Atchik des tendances fortes de la rentrée prochaine en matière de social media marketing. Il est vrai qu’entre les différentes évolutions des plateformes chez les grands acteurs du web, les préoccupations des entreprises toujours plus tournées vers le ROI et la volonté des consommateurs de jouir d’un internet véritablement collaboratif, ces dernières années furent riches en enseignements.

retour vers le futur

Deux fortes tendances ressortent de nos observations. Elles concernent notamment le marketing client et les usages des internautes. Décryptage.

 

Internet toujours plus au cœur du marketing client

Les entreprises développent toutes des compétences bicéphales visant à utiliser les réseaux sociaux d’une part comme un canal marketing et d’autre part comme une plateforme de service client. Jusqu’ici rien de nouveau sous le soleil. Cependant, une récente étude réalisée par l’EBG sur l’efficacité des mesures de performance du marketing digital montre que les entreprises y consacrent moins de 20% de leur budget marketing. La raison ? 47 % d’entre elles estiment insatisfaisantes les mesures effectuées sur leur performance en termes d’action digitale. La compréhension des interactions entre canaux (notamment pour les réseaux sociaux) reste un objectif très difficile à atteindre, que ce soit pour une agence prestataire ou l’annonceur. Cette dimension cross canal, couplée à l’incapacité des directions marketing à comprendre les conséquences des actions digitales sur le off-line, plonge notre petit monde dans un scepticisme bien légitime.

 

Comment permettre aux entreprises de mieux connaître leurs clients ? De mieux mesurer leurs performances en termes de marketing digital ? Le « Big Data », cette approche technologique nouvelle visant à traiter et analyser de grandes quantités de données, au-delà des méthodes traditionnelles type « bases de données », pourrait bien être l’outil clé d’une prochaine étape dans la gestion de la relation client. Il est clair que l’information est aujourd’hui le nouvel or noir des entreprises : il s’agit dorénavant de connaitre ses clients, ses partenaires, ses marchés et son environnement. Une meilleure maîtrise des données (concernant notamment la porosité entre le on-line et le off-line) répondra indéniablement aux futurs défis digitaux des directions marketing.

 

Une illustration parfaite de l’application du big data est celle inhérente aux objets connectés. On peut prendre pour exemple la solution Connected Home de chez Worldline (filiale d’Atos en partenariat avec Somfy), qui consiste en un robot vous aidant à domicile à faire des économies d’énergie, mesurer votre pression sanguine, vos performances sportives, surveiller votre bébé… Des données qui ne manqueront assurément pas d’intéresser certains annonceurs. Le côté positif est que vous ferez sûrement des économies d’énergie ; le côté négatif est que si votre pression sanguine est élevée et que votre assurance accède à cette donnée, cela augmentera surement le tarif de votre contrat. Cela peut laisser rêveur ou songeur, au choix.

Vers un internet plus humain ?

Les médias sociaux ont complètement modifié notre rapport à l’information et nos habitudes de consommation. La collaboration entre internautes est devenue la pierre angulaire d’un système qui ressemble de plus en plus aux prémices de ce que l’on pourrait nommer : l’intelligence collective.

couronne gens web
La société se transforme à travers les médias sociaux. L’internet devient créateur de lien social au quotidien. De nombreuses plateformes permettent aujourd’hui d’échanger des biens et services (BlaBlaCar, Troctribu), de recycler (eco-systemes), de lever des fonds pour une cause humanitaire (Kiva), autant de solutions démontrant que les socionautes sont enclins à donner du sens à leurs usages. Alors qu’il y a quelques années la promesse d’un web social basé sur le partage et la collaboration pouvait passer pour de la communication incantatoire, désormais il faut reconnaitre que les médias sociaux remplissent parfaitement leur rôle d’incubateur d’une société mue par de véritables aspirations sociales et environnementales. Certes la dimension immatérielle et collaborative de certains services permet avant tout aux socionautes de faire des économies, mais l’impact de leurs actions reste une préoccupation centrale dans leur prise de décision.

Alors, que penser de tout cela ?

Certains verront dans nos projections l’avènement de Big Brother, c’est un risque non négligeable et nous devrons rester très vigilants face à l’hégémonie de certaines grandes multinationales du web (Google est notre ami non ?). Le big data est un moyen de mieux connaitre ses clients mais la tendance qui consiste à proposer des services toujours plus basés sur des recommandations à l’attention des internautes invalide toute attitude réflexive sur un comportement d’achat. Par exemple, je ne veux pas que Facebook ou Google me propose une pièce de théâtre qui devrait me plaire au vu de mes intérêts. Je veux pouvoir m’inscrire dans une démarche proactive. Je veux m’informer, comparer, choisir avec mon libre arbitre. C’est ça la liberté non ?

Zuckerberg big brother

Quoiqu’il en soit, à Atchik nous préférons voir l’internet de demain comme une opportunité pour l’internaute d’améliorer son expérience utilisateur, son rapport à l’information, son rapport aux autres. Mais également une opportunité pour les entreprises de se développer, faire des économies et se rapprocher de leurs clients. Ces nouveaux usages, appuyés par des outils tels que les objets connectés, les médias sociaux et la collaboration en temps réel redessineront totalement nos habitudes de consommation et nos institutions, faisant d’internet un véritable vecteur de transformation sociétale.

Rémi

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