Connaissez-vous le métier de modérateur ? C'est en quelque sorte le tampon entre l'internaute et Internet. Vous l'avez remarqué, aujourd'hui sur le web, l'internaute est constamment sollicité. On souhaite qu'il participe, qu'il donne son avis, qu'il s'exprime. L'intention est louable, mais pas sans conséquences. Car tous les jours, inlassablement, le modérateur doit lire un à un les commentaires postés par vous, moi, le voisin, sa cousine... Seul devant son écran, il essuie les plâtres de la toile sans être reconnu à sa juste valeur. Voici le top 10 des phrases énervantes qu'un modérateur entend tous les jours, et qui vous permettront peut-être de comprendre un peu mieux son métier, et de le ménager.
Et bien figurez-vous que oui ! Le modérateur est payé pour son travail. Car c'en est un, et c'est même un métier. Le modérateur est garant de l'espace public, même s'il est virtuel, et doit lire puis accepter ou refuser toutes les contributions des internautes en respectant les lois, les chartes, et tout ça de manière impartiale.
C'est tout à fait vrai. Vous n'imaginez pas ce que les internautes peuvent poster un peu partout sur la toile. Seulement, ce sont toujours ceux qui disent ça qui sont les premiers à se servir du net comme défouloir, alors les entendre crier au scandale, c'est relativement énervant.
Variante : "Je ne comprends pas pourquoi vous modérez, on peut tout dire sur Internet !"
Pas du tout ma bonne dame ! L'Internet est soumis aux mêmes lois que celles du pays. Et vous pourriez tout à fait prendre une amende pour diffamation pour dire en public ce que vous avez écrit sur le net. On laisse les gens prendre la parole, mais il s'agit quand même de ne pas en profiter pour dire n'importe quoi !
Non. Ne faites pas ça. Non seulement ça ne marchera pas, mais ça va tous nous faire perdre du temps. Temps que l'on pourrait passer à supprimer ou signaler des messages réellement problématiques, comme des menaces sérieuses, ou des propos suicidaires ou pédophiles. Si vous tenez tant à vous faire entendre, mettez-y les formes, et votre message ne sera plus refusé.
Variante : "Mais tu modères tout internet ?"
Oui carrément, tout le web ! Des commentaires sous les photos de chatons à la page Facebook du FBI, c'est moi qui le fais oui... Non en fait pas du tout. Nous travaillons pour certains clients, sur des projets précis. Donc non, ce n'est pas nous qui avons supprimé votre post sur le forum des fans de coccinelles vivant dans le Tarn. Un jour peut-être.
Pas un jour ne se passe sans que l'on lise que les modérateurs sont de gauche, puis de droite, puis Sarkozystes, Hollandistes ou Lepénistes, etc... Si on peut dire, c'est tout l'inverse. Nous sommes justement garants de la neutralité, nous ne laissons pas passer de messages injurieux ou insultants contre n'importe quel parti politique que ce soit.
Non. Mais chez AtchikServices, la réponse est : non, mais oui. Voilà, les modérateurs travaillent le plus souvent dans des entreprises privées, qui ne sont donc pas en rapport direct avec le gouvernement. Mais chez AtchikServices, comme vous le savez peut-être, nous sommes en charge de la modération sur les pages Facebook de l’Élysée et de François Hollande.
Parfois certains articles de presse ou posts sur les réseaux génèrent un nombre de commentaires très supérieur à la moyenne. Chez AtchikServices, on se souvient notamment de l'affaire Mohammed Merah, et plus récemment de Rémi Fraisse. Ce sont des cas de figure imprévisibles qui font beaucoup réagir, et souvent les modérateurs se retrouvent en sous-effectif pour gérer le flux. C'est à ce moment-là que le superviseur arrive en nous disant d'aller beaucoup plus vite mais surtout de bien faire attention...
Variante : "Trop old ton truc !"
On entend cette phrase environ tous les jours. Imaginez que vous arrivez au travail à 9 heures en ayant tout juste entendu à la radio que tel ministre avait fait telle déclaration, ou telle starlette avait passé la nuit en garde à vue. Et vous annoncez à la cantonade : "Vous avez entendu que Nabilla ... - Oui on sait." Oui on sait, parce qu'on est là depuis 6 heures, ou 7 heures, et qu'on vient de lire 300 ou 600 commentaires concernant cette info brûlante que vous vouliez nous révéler. Désolés !
Le modérateur connaît le Point Godwin, mais pas seulement. On a aussi le point Hollande, le point immigration, etc... Sachez que n'importe quel sujet posté sur le net vous amènera forcément à l'un de ces trois points. Même un post sur les coccinelles.
Voilà, avec tout ça le modérateur est énervé, bravo. Quelqu'un pour le remplacer ?
En route nom de Zeus ! Le moment est venu pour nous de vous proposer une analyse made in Atchik des tendances fortes de la rentrée prochaine en matière de social media marketing. Il est vrai qu’entre les différentes évolutions des plateformes chez les grands acteurs du web, les préoccupations des entreprises toujours plus tournées vers le ROI et la volonté des consommateurs de jouir d’un internet véritablement collaboratif, ces dernières années furent riches en enseignements. Essayons ensemble de nous projeter dans l’internet de demain.
Deux fortes tendances ressortent de nos observations. Elles concernent notamment le marketing client et les usages des internautes. Décryptage.
Les entreprises développent toutes des compétences bicéphales visant à utiliser les réseaux sociaux d’une part comme un canal marketing et d’autre part comme une plateforme de service client. Jusqu’ici rien de nouveau sous le soleil. Cependant, une récente étude réalisée par l’EBG sur l’efficacité des mesures de performance du marketing digital montre que les entreprises y consacrent moins de 20% de leur budget marketing. La raison ? 47 % d’entre elles estiment insatisfaisantes les mesures effectuées sur leur performance en termes d’action digitale. La compréhension des interactions entre canaux (notamment pour les réseaux sociaux) reste un objectif très difficile à atteindre, que ce soit pour une agence prestataire ou l’annonceur. Cette dimension cross canal, couplée à l’incapacité des directions marketing à comprendre les conséquences des actions digitales sur le off-line, plonge notre petit monde dans un scepticisme bien légitime.
Comment permettre aux entreprises de mieux connaître leurs clients ? De mieux mesurer leurs performances en termes de marketing digital ? Le « Big Data », cette approche technologique nouvelle visant à traiter et analyser de grandes quantités de données, au-delà des méthodes traditionnelles type « bases de données », pourrait bien être l’outil clé d’une prochaine étape dans la gestion de la relation client. Il est clair que l’information est aujourd’hui le nouvel or noir des entreprises : il s’agit dorénavant de connaitre ses clients, ses partenaires, ses marchés et son environnement. Une meilleure maîtrise des données (concernant notamment la porosité entre le on-line et le off-line) répondra indéniablement aux futurs défis digitaux des directions marketing.
Une illustration parfaite de l’application du big data est celle inhérente aux objets connectés. On peut prendre pour exemple la solution Connected Home de chez Worldline (filiale d’Atos en partenariat avec Somfy), qui consiste en un robot vous aidant à domicile à faire des économies d’énergie, mesurer votre pression sanguine, vos performances sportives, surveiller votre bébé… Des données qui ne manqueront assurément pas d’intéresser certains annonceurs. Le côté positif est que vous ferez sûrement des économies d’énergie ; le côté négatif est que si votre pression sanguine est élevée et que votre assurance accède à cette donnée, cela augmentera surement le tarif de votre contrat. Cela peut laisser rêveur ou songeur, au choix.
Les médias sociaux ont complètement modifié notre rapport à l’information et nos habitudes de consommation. La collaboration entre internautes est devenue la pierre angulaire d’un système qui ressemble de plus en plus aux prémices de ce que l’on pourrait nommer : l’intelligence collective.
La société se transforme à travers les médias sociaux. L’internet devient créateur de lien social au quotidien. De nombreuses plateformes permettent aujourd’hui d’échanger des biens et services (BlaBlaCar, Troctribu), de recycler (eco-systemes), de lever des fonds pour une cause humanitaire (Kiva), autant de solutions démontrant que les socionautes sont enclins à donner du sens à leurs usages. Alors qu’il y a quelques années la promesse d’un web social basé sur le partage et la collaboration pouvait passer pour de la communication incantatoire, désormais il faut reconnaitre que les médias sociaux remplissent parfaitement leur rôle d’incubateur d’une société mue par de véritables aspirations sociales et environnementales. Certes la dimension immatérielle et collaborative de certains services permet avant tout aux socionautes de faire des économies, mais l’impact de leurs actions reste une préoccupation centrale dans leur prise de décision.
Certains verront dans nos projections l’avènement de Big Brother, c’est un risque non négligeable et nous devrons rester très vigilants face à l’hégémonie de certaines grandes multinationales du web (Google est notre ami non ?). Le big data est un moyen de mieux connaitre ses clients mais la tendance qui consiste à proposer des services toujours plus basés sur des recommandations à l’attention des internautes invalide toute attitude réflexive sur un comportement d’achat. Par exemple, je ne veux pas que Facebook ou Google me propose une pièce de théâtre qui devrait me plaire au vu de mes intérêts. Je veux pouvoir m’inscrire dans une démarche proactive. Je veux m’informer, comparer, choisir avec mon libre arbitre. C’est ça la liberté non ?
Quoiqu’il en soit, à Atchik nous préférons voir l’internet de demain comme une opportunité pour l’internaute d’améliorer son expérience utilisateur, son rapport à l’information, son rapport aux autres. Mais également une opportunité pour les entreprises de se développer, faire des économies et se rapprocher de leurs clients. Ces nouveaux usages, appuyés par des outils tels que les objets connectés, les médias sociaux et la collaboration en temps réel redessineront totalement nos habitudes de consommation et nos institutions, faisant d’internet un véritable vecteur de transformation sociétale.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, il sentent bon le pixel chaud : fidèles à leur réputation, les GIF du mois promettent de vous redonner le sourire, de vous émouvoir, de vous étonner, de redoubler de créativité et de vous offrir, ce mois-ci encore, une vision animée et décalée de l'actu juste avant les grandes vacances. C'est parti !
L'image ci-dessus parle d'elle-même. Oui, des Giphoscope Awards, sorte de Césars du GIF, se sont tenus sur Tumblr et oui, le talent était au rendez vous dans plusieurs catégories dont celle de la meilleure illustration, remportée par Cindy Suen. Cocorico, nous tenons un champion toutes catégories, vainqueur du concours entier... Et ce n'est pas vraiment un inconnu puisque nous en avons déjà parlé le mois dernier : Micaël Reynaud s'affirme comme une véritable star mondiale du #GIF!
Du talent, il y en avait dans ces GIF Awards... Mais pas seulement là. En fait, le web en regorge. Connaissez-vous Lacey Micalley par exemple ? Son style très 8-bit illustre à merveille quelques coins fréquentés du web...
D'autres impressionnent par leur fluidité, à l'image des créations de Nicolas Menard comme cette affiche illustrant une conférence au Royal College of Art de Londres - Excusez du peu - ; le GIF a bel et bien gagné ses lettres de noblesse !
Certains ne se contentent même plus d'un GIF : leur truc, c'est d'en mélanger deux pour obtenir un résultat... Enfin bref, un résultat (suggestion de recette non approuvée par la rédaction).
Cette année, nous avons même eu droit au relief dans les GIF avec l'ajout de deux bandes pour un effet saisissant... Mais connaissiez-vous cette version pour lunettes 3D ? Niveau perspective, c'est encore un cran au-dessus...
En clair : le GIF, fort de sa simplicité initiale, n'en finit pas de se renouveler. Artistique, expressif, drôle, flexible, il s'adapte à toutes les situations, de l'illustration d'articles à l'expression d'un sentiment ou d'une ironie. On se répète un peu au fil des revues de GIF mais nos images, justement, non ; et c'est bien ça qui nous fascine, non ? )
Allez, Coupe du Monde oblige, revenons à notre bonne vieille tradition du sport en fin de revue avec un peu de ballon rond. Il y avait tellement d'options... Que nous en avons choisi deux ! Bonne coupe du Monde à vous et, d'ici la prochaine revue de GIF, prenez soin de vous 🙂
(par MyRegularFace)